27/08/2012
Sur un marché persan
Il faudra un jour expliquer aux Français que si le prix du pétrole explose, c’est parce que nous appliquons des sanctions à l’Iran. Egalement la situation en Syrie aggravée par notre politique incompréhensible incite à la spéculation. Espérons quand même que notre politique n’est pas uniquement justifiée par les bons sentiments, sinon Talleyrand qui avait une conception plus réaliste des relations internationales, va se retourner dans sa tombe.
Aussi PSA dont Général Motors possède maintenant 7% a interrompu ses ventes en Iran où il commercialisait 458 000 véhicules par an, 30% du marché persan, à peu près comme en France, ce qui explique en partie sa situation catastrophique et la perte de 8000 emplois en France.
Le groupe de pression UANI – United against nuclear Iran - est intervenu auprès de General Motors menaçant l’entreprise d’une enquête du Congrès relative à son association avec le constructeur français, afin que la multinationale américaine contraigne Peugeot à cesser immédiatement ses activités en Iran.
Non seulement la France perd toute crédibilité par une politique étrangère contraire à ses intérêts, précédant même les Etats Unis uniquement préoccupés par le pétrole et Israël, mais elle se tire une balle dans le pied et déstabilise son économie.
Navrant.
11:48 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, pétrole, psa, sanctions
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