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27/09/2013

Roms et gens du voyage

Il est un amalgame qui paraît assez fréquent et qui ne devrait pas être toléré par les ligues de bien pensants à la recherche de tout présupposé et stéréotype : Il ne faut pas confondre nos gens du voyage et les roms.

Nos gens du voyage, qu’ils soient tziganes, gitans ou manouches, vont libres au gré du vent dans des caravanes confortables tractées par de puissantes voitures et si parfois ils gênent à l’heure des pélerinages aux Saintes Marie ou ailleurs où les appelle leur foi, c’est qu’on ne met pas à leur disposition un terrain apte à accueillir dignement 150 caravanes dans des zones touristiques. Alors que voulez vous ? ils s’installent où ils peuvent sur un terrain de foot-ball ou un pré qu’ils acceptent gentiment de libérer au bout de quinze jours sur ordre du préfet. Ils sont Français, bénéficient de toutes les aides sociales, et assurent leur subsistance en recyclant des matériaux trouvés sur des chantiers ou du cuivre de la SNCF. Bien sur les cambriolages augmentent parfois là où ils se trouvent mais qu’y peuvent-t-ils ? ce n’est pas à eux d’assurer la police.

Les Roms par contre, pauvres hères installés depuis des siècles en Roumanie et en Bulgarie où ils n’ont jamais pu s’assimiler, rejetés et honnis par tous, leur dignité les empêchant d’accepter le sort commun et le travail, arrivent en France attirés par une richesse insolente à laquelle ils veulent participer. Ils s’installent où ils peuvent dans leurs caravanes pourries ou des bidonvilles et envoient leurs enfants écumer les métros et les musées ou ils mendient auprès de chaque distributeur de billets et près des porches des églises. Les bonnes âmes disent qu’il faut en faire de bons Gaulois habitants des HLM et pointant le matin au turbin. Pourquoi le feraient-t-ils en France s’ils ne le font pas en Roumanie ?