19/01/2021
Droit d'asile climatique
La presse rapportait l’autre jour qu’un ressortissant de je ne sais plus quel pays, peut être du Pakistan, ayant fait appel au droit d’asile et ayant été débouté avait fait appel arguant que son asthme ne lui permettait pas de vivre dans son pays étant donné la pollution atmosphérique ; il avait eu gain de cause devant je ne sais quelle juridiction. Ce cas est à l’évidence intéressant car il pourrait donne des idées à beaucoup :
J’habite l’Afrique subsaharienne et je souffre d’insolation
Chez moi les routes ne sont pas goudronnées et je ne peux pas me payer un 4X4
Je n’ai pas l’eau courante, ou l’électricité, ou la fibre pour surfer sur internet.
Je n’ai pas le tout à l’égout c’est malsain.
J’ai peur des crocodiles, des éléphants, des boas ou des rhinocéros.
Il n’y a pas assez d’eau pour alimenter ma piscine.
Mes voisins cannibales veulent me manger.
J’en passe et des meilleurs, soyons accueillants et ouvrons nos frontières à tous ces malheureux d’autant qu’il faut faire repentance des décennies d’oppression coloniales que nous leur avons imposées.
15:46 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : droit d'asile, pollution, climat, colonialisme
19/11/2016
Apostasie.
La COP22 se tient à Marrakech, dans une ambiance morose : Donald Trump élu président d’un des deux états les plus polluants de la planète, climato-sceptique avoué, ne cache pas son intention de faire appel aux pétroles non conventionnels et au charbon.
On craint qu’il ne se retire de l’accord signé à Paris dans un enthousiasme unanime un peu suspect. Pourquoi le ferait-il ? Il lui faut trois ans de préavis plus une année pour s’en retirer, alors que l’accord n’est pas contraignant seulement incitatif : des vœux pieux, il suffira donc à Trump de ne pas l’appliquer au risque seulement d’une condamnation morale du reste de la planète qui n’y pourra mais.
Par contre Trump peut couper les vivres au Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur la climat) ce qui ne va pas très loin mais aussi arrêter l’abondement de 25% du budget de fonctionnement de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) et revoir sa contribution au fonds vert, doté de 10 milliards de dollars.
Un autre événement est passé inaperçu ou a été volontairement occulté : l’apostasie de James Lovelock. Ce chimiste de formation, un des piliers du GIEC est l’auteur de la théorie de Gaïa qui postule que la terre est un système qui s’autorégule et que l’intrusion de l’activité industrielle humaine l’a troublé au point de provoquer des catastrophes incommensurables. Il prédisait « des milliards de morts ». Il en était à l’idée de « suspendre la démocratie » pour prendre les mesures urgentes que la situation imposait.
Au jour d’hui il a carrément abjuré ces idées, il déclare que tout cela n’est « pas scientifique » et que les écolos ne sont « pas raisonnables » et il n’hésite pas à dire « je me suis trompé ».
Il préconise même le recours au nucléaire, seule solution et juge les éoliennes comme absurdes. Il considère maintenant l’écologisme comme une religion avec ses rites et ses dogmes ; il déclare que toute prévision climatique « au delà de cinq ans à l’avance est l’affaire d’un idiot ». Bien sur les écologistes vont maintenant déclarer que « la vieillesse est un naufrage », Lovelock va avoir 97 ans.
Il n’empêche que sont de plus en plus nombreux, les scientifiques qui osent exprimer des doutes et qui voient dans l’activité solaire une action prépondérante sur le climat, que les méthodes du GIEC ne sont pas scientifiques et que la COP 22 va entériner un des plus grands gaspillages de l’histoire.
Si un changement climatique est avéré, l’augmentation des températures n’est pas générale et en particulier épargne l’Afrique. La banquise arctique continue de reculer mais l’épaisseur de la glace sur le continent antarctique se maintient voire augmente.
L’évolution du climat est surtout liée à la circulation océanique et à des phénomènes récurrents comme el Nino dans le pacifique sud, qui affectent le climat sur l’ensemble de la planète et dont l’origine anthropique est loin d’être certaine.
17:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cop22, trump, climat, giec, lovelock
15/11/2015
Le sexe des anges.
On dit que quand les Turcs étaient aux portes de Constantinople, le concile discutait du sexe des anges, maintenant que les barbares sont dans Paris on veut réunir une centaine de chefs d’état pour discuter du climat. Bien entendu, de cette grande messe, il ne sortira rien, les Etats Unis ont déjà déclaré qu’ils ne voulaient pas d’un texte contraignant, on va donc décider d’objectifs inatteignables, basés sur des informations biaisées ou invérifiables ? Ca sert à quoi ? L’affaire Volkswagen est un bel exemple des tripatouillages auxquels on peut faire appel. Et puis sommes nous maintenant capables de garantir la sécurité des milliers de délégués qui vont déferler sur Paris. On risque de ne voir venir que des seconds couteaux. Il faut annuler cette conférence ; je sais ça fera beaucoup de peine à Hollande, Fabius, sans compter Ségolène.
Mais maintenant qu’on a enfin déclaré que nous étions en guerre, il faut la faire, ne faire que cela et le plus intelligemment possible.
D’abord il ne faut pas se tromper d’ennemi, ce n’est pas Bachar notre ennemi et lui se bat aussi contre EI, notre ennemi commun. Abandonnons l’illusion de l’ « opposition modérée » qui est constituée d’islamistes comme les autres, armés par l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et constituons une coalition de tous ceux qui peuvent combattre EI, la Russie, l’Iran, Les Kurdes, les milices qui combattent en Irak, les Etats Unis et bien entendu l’armée Syrienne.
Il est navrant de voir l’armée Syrienne, confrontée à des missiles antichars américains TOW qui leur sont fournis par l’Arabie Saoudite.
Rouvrons notre ambassade à Damas abandonnons les sanctions contre la Russie et l’Iran
C’est l’Occident qui a provoqué le chaos actuel par ses interventions irréfléchies en Afghanistan, en Irak, en Syrie et en Libye. Il faut maintenant recoller les morceaux qui peuvent l’être et d’abord éradiquer EI.
Pour ce qui est de la France, depuis des années nous désarmons, ne gaspillons plus nos faibles moyens, supprimons les gardes statiques devant les synagogues et les mosquées, cela ne sert à rien et permettra de récupérer et d’entrainer des effectifs à la vraie mission des militaires : le combat.
Et puis ne décrétons pas des deuils nationaux, à chaque occasion, cela ne sert qu’à encourager nos ennemis, fermons nos frontières comme cala aurait du être fait depuis longtemps, et expulsons les refusés du droit d’asile. Il n’est pas acceptable de voir des situations comme celle de Calais.
16:13 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : turcs, constantinople, etats unis, climat, fabius, hollande, damas, bachar el assad, etat islamique, russie, iran