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23/10/2015

La panique.

Alors qu’il y a en France cinq millions de chômeurs, que la situation économique est catastrophique, que nous sommes l’objet d’une invasion de « migrants » sans précédent et dont on ne voit pas comment l’arrêter, que nous sommes depuis plusieurs mois obligés de maintenir dans nos rues des milliers de militaires pour prévenir un terrorisme toujours plus menaçant, que nos troupes sont engagées sur de nombreux théâtres, au Proche Orient, au Sahel, en Afrique subsaharienne, que nous entretenons par une politique étrangère imbécile une situation conflictuelle avec la Russie et que nous soutenons ici ceux que nous combattons là, tout en nous conformant aux décisions du président américain et à celles de la chancelière allemande, une seule chose préoccupe la classe politique : la montée du Front National et la perspective qu’il conquiert une ou deux régions.

Comme si la montée du Front National n’était pas justement le résultat d’une politique pratiquée par les uns et les autres depuis quarante ans avec une belle continuité quel que soit le parti au pouvoir.

Il fallait voir jeudi le psychodrame provoqué par l’invitation de Marine Le Pen à l’émission de France 2, « Des paroles et des actes ». Conjointement le PS et les Républicains - alors que nous sommes hors période électorale - ayant des exigences régionales que le CSA et France 2 s’empressaient de satisfaire, montrant une fois de plus la collusion des partis, des médias et du pouvoir, devant un succès probable du FN, comme s’il s’agissait, non du choix des électeurs, mais d’une catastrophe ou d’une épidémie.

Bienheureuse Marine qui par l’abandon d’un débat de deux heures seule contre tous, bénéficiait d’une publicité incomparable.

Quelques jours plus tôt un débat similaire avait eu lieu en région PACA, Marion contre les trois autres, le socialiste, l’écolo et le représentant de la droite, Estrosi le maire de Nice. Le lendemain des journalistes en discutaient, reconnaissant du bout des lèvres que les deux interlocuteurs de la gauche ne représentant pas grand monde, le débat  s’était limité à Estrosi et à Marion et qu’elle avait été la meilleure.

Il faut dire que dans cette région où la droite est ultra majoritaire, la droite « républicaine » avait préféré laisser le pouvoir à la gauche plutôt que de bénéficier des voix du FN. La manœuvre inverse se produira peut être cette fois, les socialistes se désistant au profit de la droite, confirmant la collusion incessante des partis « de gouvernement » et rien ne changera. Et on appelle ça la démocratie.

 

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18/10/2015

Monsieur Erdogan, il ne faut pas abuser.

Monsieur Erdogan, on vous a vu il y a peu à Strasbourg haranguant en turc quelques milliers de vos compatriotes accourus de toute l’Europe. Comme il se doit en terre d’Islam, les hommes d’un coté les femmes de l’autre, vous leur avez dit de prendre la nationalité de leur pays d’accueil mais de garder leurs mœurs et leur religion, surtout de ne pas s’assimiler, et nous européens nous vous avons laissé faire sans protester.

Vous accueillez, il est vrai, deux millions de réfugiés en Turquie, mais qu’avez vous fait pour arrêtez la guerre en Syrie ? Vous armez et soutenez les groupes islamistes qui luttent contre le gouvernement syrien, sous prétexte de combattre Daesh vous combattez les Kurdes qui fournissent les troupes les plus efficaces contre le mouvement islamiste. En fait Daesh ce n’est pas votre problème.

Et puis, aidé il faut bien le dire par la chancelière, vous avez lâché  des flots de réfugiés sur l’Europe, déferlant à travers la mer Egée et les Balkans au point que l’Europe faible et désunie, est prête à vous céder pour tout ce que vous réclamez :

Des fonds pour gérer une crise qui vous aurait déja coûté 7 milliards d'euros, l'octroi du statut de pays d'origine " sûr ", l'accélération du processus de libéralisation des visas et des négociations d'adhésion à l'Union.

La Commission a déjà présenté, jeudi, un " accord provisoire " avec Ankara. Il évoque 3 milliards d'euros d'aide pour les réfugiés et la libéralisation des visas pour les ressortissants turcs voyageant dans l'UE.

L’aide financière de l’Europe est justifiée si la Turquie s’engage à conserver les réfugiés sur son sol et à s’opposer aux migrations, pour le reste, ce que vous demandez Monsieur Erdogan est inacceptable : l’Europe ne peut, pour des raisons de sécurité, faciliter la circulation de vos ressortissants en Europe. Déclarer la Turquie comme un état « sur » contraindrait à renvoyer les Kurdes que vous opprimez sans savoir le sort qui leur serait réservé. Il faudra un jour que l’Europe ait le courage de vous dire, plutôt que de vous lanterner, que les Européens ne veulent pas de la Turquie chez elle, qu’historiquement l’Europe a toujours été en conflit avec l’Empire Ottoman – sauf une alliance de circonstance sous Francois Ier – et que l’adhésion d’un pays de 100 millions de musulmans reviendrait à un changement de civilisation dont personne ne veut.

Bien entendu tout accord nécessitera des engagements formels de votre part et en particulier celui de lutter contre les filières d’immigration illégale et d’accepter le retour des migrants déboutés du droit d’asile.

Il faudra aussi comprendre que l’intervention Russe a changé la donne militaire, et qu’on va vers un accord de fait entre la Russie et les Etats Unis, les Russes aidant l’armée syrienne et ceux qui combattent avec elle les islamistes que vous soutenez, les Américains aidant ceux qui combattent Daesh à l’Est, les Kurdes, les chrétiens et les milices chiites. Dans ces conditions il ne faudrait pas trop compter sur l’OTAN pour lutter contre des incursions épisodiques dans votre espace aérien.

 

 

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14/10/2015

Mars attacks !

Je regardais hier soir ce film génial, Mars attacks ! . C’est l’histoire de l’arrivée sur terre de centaines de soucoupes volantes martiennes. Personne ne sait rien de leurs intentions, mais tout le monde se réjouit et on leur déroule le tapis rouge. Des soucoupes débarquent des martiens verts comme il se doit, avec des yeux globuleux et des cerveaux surdimensionnés.

Et puis une fois débarqués, les martiens massacrent tout le monde y compris les représentants du parlement américain et cassent tout même la tour Eiffel. Heureusement ils ne supportent pas la musique d’un crooner de l’époque et sont ainsi éliminés, mais laissent une planète ravagée.

Je ne sais pourquoi cette histoire m’a ramené au spectacle des migrants qui déferlent aux frontières de l’Europe et auxquels certains dirigeants, grandes âmes, ouvrent les bras et leurs pays. On ne sait pas ce que l’on va en faire, on ne sait même pas pourquoi beaucoup viennent sinon pour profiter de la richesse de l’Europe. Ils ne vivent pas comme nous, pratiquent pour la plupart une religion qu’ils veulent imposer, et tout le monde sait qu’ils ne vont pas s’intégrer mais chercher à nous faire adopter leurs mœurs et leur religion au point de nous faire perdre notre âme.

Certains viennent même avec l’idée de nous éliminer, nous les mécréants.

Malheureusement je ne pense pas que les chansons de Johnny suffisent à les faire disparaitre.

 

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07/10/2015

Il faut sauver le soldat Bachar

C’est une nouvelle qui n’a pas fait la une des journaux - peut être préféraient- ils qu’elle ne soit pas connue : le 14 septembre le Conseil suprême des tribus  de Libye a désigné, Seif al-Islam Kadhafi, le fils du colonel Kadhafi, assassiné au cours de la malencontreuse intervention en Libye, comme son représentant légal. C’est donc lui qui est habilité à parler au nom des vraies forces vives du pays.

Voilà qui complète le bilan des « printemps arabes ». A part la Tunisie où un régime laïque a fini par prendre le pouvoir, mais où se multiplient les attentats terroristes et où l’économie, en particulier le tourisme, est ruinée, les autres pays arabes ont retrouvé un état voisin de ce qu’ils connaissaient, état d’une façon générale fort loin de la démocratie. Le maréchal Sissi après l’éviction des frères musulmans, a remplacé le général Moubarak, la Jordanie, le Maroc, l’Algérie, l’Arabie Saoudite, Barhein, n’ont guère vu d’évolution.

Reste la Syrie où Bachar el-Assad résiste depuis plus de quatre ans à une guerre civile largement soutenue et alimentée de l’étranger : Arabie Saoudite, Qatar, Turquie sans parler des Etats Unis et de la France qui prétendent soutenir une fantomatique opposition modérée et des forces rebelles qui ont, depuis longtemps, rejoint les mouvements islamistes. De plus venant d’Irak, Daech a conquis avec l’aide de nombreux volontaires étrangers, une grande partie du pays.

L’armée syrienne dont on n’est pas venu à bout après quatre ans de guerre, montre bien que le gouvernement de Bachar el-Assad a encore le soutien d’une grande partie de la population syrienne qui craint l’instauration d’un régime islamique.

L’intervention énergique de la Russie rebat les cartes. Poutine ne peut en effet accepter la chute de son fidèle allié, Bachar et la perte de sa base de Tartous en Méditerranée. Il s’est donc attaqué aux positions de l’ « Armée de la Conquête » qui regroupe le Front al Nosra, filiale locale d’al Qaida et le mouvement salafiste Ahrar al-Sham, qui s’est emparé d’Idlib et menace le reste de la Syrie utile comprenant le pays alaouite et allant jusqu’à Damas.

Comme le dit Renaud Girard dans le Figaro, « la chute de Damas aux mains d’al Qaida signifierait le massacre immédiat de tous les alaouites (pour apostasie) et, si nous avons de la chance, l’expulsion de tous les chrétiens vers le Liban. »

Il est évident que l’armée syrienne aguerrie et maintenant rééquipée par la Russie, est un atout puissant pour lutter contre Daech, notamment avec les Kurdes.

Il semblerait donc que la logique soit de constituer une coalition élargie à la Russie pour venir à bout de Daech.

Les réactions négatives à l’intervention russe montrent les arrière-pensées, dans cette guerre : les Turcs ont comme principale préoccupation la lutte contre les Kurdes et non l’éradication de Daech. La France depuis longtemps est l’alliée des pays sunnites, Qatar et Arabie Saoudite, théocraties faisant preuve d’un obscurantisme et d’un autoritarisme bien pire que le régime syrien. Les Etats Unis veulent confiner la Russie dans un rôle secondaire.

La France persiste à vouloir la chute de Bachar el-Assad comme premier objectif, le chargeant de tous les péchés de monde sans voir les conséquences catastrophiques qu’entrainerait la chute de Damas. C’est vouloir poursuivre la chimère des « printemps arabes » dont il ne reste rien. Ce faisant elle faillit à sa mission de protection des chrétiens d’orient qu’elle exerçait depuis François I et ce, même sous les républiques franc-maçonnes et qui lui assurait une influence indéniable au proche et au moyen orient.

Le rétablissement de la paix dans cette région et donc l’éradication de Daech, est la condition nécessaire à l’arrêt des migrations invasives vers l’Europe et au retour des réfugiés. Il sera bien temps après de laisser le peuple syrien décider de la forme de gouvernement qu’il souhaite se donner.

 

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01/10/2015

Poutine au secours de Bachar

Il ne s’en est jamais caché Poutine fera tout pour sauver Bachar el-Assad et éviter sa chute.

Les premiers bombardements effectués par les Russes l’ont été à la demande des Syriens et pour desserrer l’étau sur la zone encore dans les mains des forces loyalistes, l’ouest du pays, Damas et le pays Alaouite qui comprend la base russe de Tartous.
Il est bien probable que parmi les cibles il y avait des positions des soi-disant rebelles modérés appartenant pour beaucoup aux djihadistes du Front al Nosra.

Poutine estime à juste titre que ce n’est pas avec des frappes aériennes qu’on viendra à bout de Daech et il ne servirait à rien que les avions russes s’en prennent aux mêmes cibles que la coalition occidentale.

Pour venir à bout de Daech, il faudra des troupes au sol et en particulier celles de l’armée syrienne soutenue et armée par la Russie.

Les forces loyalistes qui combattent depuis quatre ans font preuve d’une remarquable résilience et on se mord encore les doigts d’avoir dissous l’armée irakienne après la chute de Saddam, beaucoup de militaires irakiens ont rallié Daech.

De toute façon comment pourrait on faire croire que Bachar est tellement honni de son peuple alors que plus de quatre ans de guerre civile largement soutenue de l’extérieur n’en sont pas venus à bout ?

De plus en rendant possible l’éradication de Daech, rendra-t-on  l’espoir d’un retour de la paix en Syrie et limitera-t-on la fuite vers l’Europe.

 

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