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16/09/2016

Trump.

Trump me fait penser à Jean Marie Le Pen, en moins bien élevé, plus « brut de fonderie » ; mais enfin il défend les mêmes idées, l’identité nationale, le contrôle de l’immigration et l’expulsion des clandestins, le retrait de la mondialisation, une politique extérieure basée sur les intérêts nationaux et non sur la « bien-pensance », les droits de l’homme et la promotion de la démocratie.

La principale différence entre les deux hommes est que Le Pen n’a jamais cru ni voulu arriver au pouvoir et que Trump fait tout ce qu’il peut pour y arriver.

Ce qu’il est intéressant de constater c’est que les idées de Trump, la lutte contre l’ « establishment », les élites autoproclamées, le combat pour les classes moyennes, blanches de préférence, sont à l’opposé de ce que défendent les conservateurs. Et pourtant le Grand Old Party a fini par l’adouber, peut être avec des réticences pour certains, comme candidat du parti.

Que constate-t-on en France ? Depuis plus de 30 ans le Front National prêche contre l’immigration, la mondialisation, l’Europe technocratique, le suivisme américain et pour le retour à l’identité française, la préférence nationale, une Europe des peuples ; l’histoire lui donne raison sur tous ces points et l’on voit devant la menace terroriste, les candidats de « droite » se rallier à ses idées et préconiser exactement ce que le Front National propose.

Dans ces conditions on pourrait penser que va se faire un regroupement des droites et des nationaux.

Il n’en est rien il ne faut pas laisser le loup entrer dans la bergerie et bousculer l’ordre établi par consensus entre droite et gauche « gouvernementales ».

Imaginons que, sans a priori, tous ceux qui se réclament du nationalisme, de Bompard, à Sarkozy, en passant par Dupont-Aignan, les le Pen, décidaient de travailler ensemble à un programme commun et à promouvoir une candidature unique ne faisant pas forcément partie de la classe politique qui tourne sur elle même depuis des décennies. On pourrait même admettre des gens de gauche comme Chevènement ou Védrine.

Le Président serait alors élu sur une base large pouvant dépasser les 50% et loin des 20% avec lesquels le prochain Président sera élu par défaut par une coalition contre-nature dont les Français ne veulent plus.

Décidément l’émergence de Trump montre que les Etats-Unis sont un pays autrement démocratique que la France.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

27/08/2016

Sarkozy au long nez.

En 2007 pour se faire élire Sarkozy nous avait joué « Plus à droite que moi, tu meurs » pour débaucher les votes Front National, avec succès il faut le reconnaître. Visiblement il veut recommencer, il ne parle plus que d’identité nationale, d’arrêt de l’immigration, de suppression du regroupement familial, de réforme du droit du sol…

Il faut se rappeler que jamais l’immigration n’a été aussi importante que sous son règne, qu’il a fait annexer Mayotte qui, en plus d’une évolution catastrophique bien prévisible, est devenue le « Lampedusa » de l’Océan Indien.

Nous ne pouvons donc le croire dans ses rodomontades, comme les autres il ne fera rien.

D’autre part il conviendrait qu’il nous éclaire sur ce qu’il projette en matière de Politique Européenne et Etrangère et de Défense. N’oublions pas qu’il a contourné le vote négatif au sujet de la Constitution Européenne par le Traité de Lisbonne qui en est une copie à peu près conforme. Va-t-il, comme il en est question actuellement, aller vers plus d’intégration alors que les Français souhaitent le maintien de leur identité nationale, le rétablissement des frontières et la limitation des pouvoirs de l’Europe.

Va-t-il, lui qui nous a fait retourner dans l’OTAN, prendre ses distances avec les Etats Unis et abandonner le projet de traité transatlantique dit TAFTA qui transformerait l’Europe en satellite américain. Va-t-il continuer à maintenir une atmosphère de guerre froide avec la Russie pour des problèmes en Ukraine et en Crimée auxquels nous aurions mieux fait de ne pas nous mêler, ou va-t-il, comme nous aurions du le faire depuis longtemps, nous rapprocher de la Russie avec laquelle nous partageons beaucoup d’intérêts et lever des sanctions totalement contre-productives.

Va-t-il lui qui est à l’origine de la désastreuse intervention en Libye enfin comprendre que notre ennemi n’est pas Bachar et qu’il n’est pas raisonnable de nous acoquiner avec les théocraties qui suscitent, soutiennent et financent le terrorisme islamiste.

Sarkozy promet de développer notre effort de défense mais dans quel but ? Préparer la guerre qui est maintenant terminée contre l’URSS, ou adapter l’armée à la guerre qui a lieu actuellement : défense de nos intérêts en Afrique, lutte contre le djihad et l’islamisation, lutte contre le déferlement des « migrants », pour lesquelles les Rafale et la Dissuasion ne sont pas la réponse adaptée.

Personnellement je ne lui ferai confiance sur aucun de ces points, estimant que son nez s’allonge comme celui de Pinocchio. L’ennui est qu’il est quand même « moins pire » que Juppé prêt à toutes les compromissions pour arriver au pouvoir et dont on peut penser qu’il mènerait la même politique du « chien crevé au fil de l’eau » que Hollande.

Finalement devant cette alternative je ne sais si je me dérangerai.

07/01/2016

L'appel de Sainte Anne

J’ai profité d’un séjour contraint à l’hôpital des armées Sainte Anne de Toulon pour lire le livre de Philippe de Villiers, « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu ». Venant après le livre d’Eric Zemmour, « le suicide français », j’en suis sorti indigné.

Le témoignage de Villiers dont on ne peut mettre en doute la sincérité ni l’exactitude, fait toucher du doigt, non seulement l’impuissance des gouvernants quels qu’ils soient à redresser une situation économique, sociale, et sociétale de plus en plus délabrée mais aussi ce qui les agite, la recherche du pouvoir par tous les moyens, la dissimulation des choses aux Français, le mépris pour la démocratie, la défense de leurs situations personnelles.

Bref la classe politique qu’elle soit de droite ou de gauche est totalement usée et inefficace : ça ne peut pas durer comme ça.

Obnubilés par la montée continue du Front National, les politiques de gauche comme de droite ne pensent qu’à lui barrer la route par les pires compromissions, sans chercher à comprendre ce qui la provoque : une colère contre une classe de gouvernement incapable de résoudre la question de l’emploi et d’enrayer la montée de l’islamisme.

Tous les gouvernements ont promis d’inverser la courbe du chômage, elle ne fait que monter. Personne n’ose entreprendre les réformes courageuses qui s’imposent, restructurer de fond en comble le code du travail, rétablir l’équilibre des comptes sociaux et du budget, alléger les structures de l’Etat.

Les Français n’en peuvent plus de voir la perte de leurs repères nationaux, ne supportent plus la prise de pouvoir de plus en plus prégnante par l’Europe, ne comprennent pas qu’on ne mette un frein à une immigration de plus en plus invasive.

Il faut changer la classe politique : la connivence des partis dits de gouvernement, l’amoralisme voire la malhonnêteté de ceux qui devraient se consacrer à leur pays et aux Français ne sont plus supportables.

Or, si rien n’est fait, aux présidentielles de 2017, l’offre du second tour sera soit deux anciens présidents ayant échoué ou anciens premiers ministres – on prend les mêmes et on recommence – soit Marine Le Pen et un des anciens présidents ou premiers ministres. Dans cette dernière situation Marine Le Pen n’a aucune chance, elle se heurtera à un « front républicain » sans compter tous ceux qui à la suite de décennies de diabolisation ne voteront jamais pour elle.

Il faut donc changer la donne et regrouper toutes les forces nationales sans exclusive, sous la houlette d’un candidat, crédible, ayant un projet, honnête et pour cela je ne vois que Philippe de Villiers. Cela implique que Marine Le Pen passe son tour et se rallie à ce regroupement de patriotes et de nationaux qui ne supportent plus le déclin de leur pays et la perte de ses valeurs.

Il doit y avoir une majorité en France à souhaiter un tel regroupement, allant de la droite encore abusivement qualifiée d’extrême, à une frange du parti républicain qui comprend certainement beaucoup de patriotes aspirant au changement.

Cela mes semble la seule méthode pour changer les choses.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

15/12/2015

Victorieuse défaite.

Il est des défaites qui sont en réalité des victoires. Ainsi en est il du Front National qui a, pour les régionales reçu le soutien de 7 millions d’électeurs sans gagner une seule région. Il faut dire que dans les deux régions où il devait l’emporter, les appareils parisiens ont privé les électeurs de gauche de candidats et les ont contraints à voter « contre » plutôt que « pour », contre toutes les règles de la démocratie. Monsieur Estrosi qui traite le FN de parti fasciste et aussi raciste, xénophobe, antisémite – on connaît l’antienne – n’a pas été gêné de faire appel aux suppôts de Mélenchon, de Lutte Ouvrière et aux Khmers verts. Il promet maintenant à ses électeurs de gauche de les consulter et de tenir compte de leurs souhaits, donnant une fois de plus raison à ceux qui parlent de l’UMPS.

Le score du FN est remarquable quand on pense à tous les mensonges et billevesées dont il a été victime. Le premier ministre évoquant pour son compte une guerre civile comme si du fait de sa politique nous n’étions pas déjà en guerre civile : les terroristes de Charlie Hebdo, de l’hyper Cacher et du vendredi 13 au Bataclan et ailleurs -130 morts- étaient bien des Français. Pour lui ce n’est pas l’Islam et les islamistes qui posent problème et qui l’ont contraint à déclarer l’état d’urgence, c’est le FN. L’islam est pour Valls « compatible avec la démographie » et pas le FN !

Le score du FN est remarquable après 30 ans de diabolisation de « reductio ad Hitlerum » par l’ensemble des média, presse, radio, télévision, de jugements iniques. Il fallait les voir unanimes pendant la campagne et montrant un soulagement ridicule après le vote : ouf le fascisme n’est pas passé.

Même la presse prétendue catholique et certains évêques s’en sont mêlés jugeant les idées du FN contraires à l’Evangile, oubliant que Jésus avait fait le partage entre ce qui est à César et ce qui est à Dieu. Ce n’est pas pourtant le FN qui a inventé le mariage des homosexuels et l’enseignement des « genres » à l’école primaire.

Que dans ces conditions Marion Maréchal Le Pen ait rassemblé seule 45 % des votes en PACA tient du miracle.

Mais le fond de toute cette affaire est que le FN se comporte comme un chien dans un jeu de quilles, compromettant un jeu politique bien rodé où on se remplace au gré des alternances mais où chacun garde une place et les privilèges qui vont avec, député puis sénateur, de temps en temps ministre ou président de région avec toujours l’espoir de quelque chose de mieux, de plus lucratif, de plus considéré, tous issus d’une même caste de médiocres, souvent corrompus, se fichant du sort des électeurs et n’évoquant la montée du chômage que pour la regretter mais pas pour faire le nécessaire pour la combattre. Nous voilà comme en 1789 avec devant la souffrance du peuple, une aristocratie autoproclamée de minables, de pense-petit, où on chercherait en vain un chef ne voyant que les intérêts du pays et ayant le courage de prendre les mesures quelquefois difficiles qui s’imposent.

Et pourtant la montée du FN les a contraints à reprendre une partie des mesures qu’il préconisait comme la fermeture des frontières. Mais peut on espérer qu’ils changent de politique une fois leur peur oubliée. Tout redeviendra comme avant jusqu’à ce que le peuple se révolte.

23/10/2015

La panique.

Alors qu’il y a en France cinq millions de chômeurs, que la situation économique est catastrophique, que nous sommes l’objet d’une invasion de « migrants » sans précédent et dont on ne voit pas comment l’arrêter, que nous sommes depuis plusieurs mois obligés de maintenir dans nos rues des milliers de militaires pour prévenir un terrorisme toujours plus menaçant, que nos troupes sont engagées sur de nombreux théâtres, au Proche Orient, au Sahel, en Afrique subsaharienne, que nous entretenons par une politique étrangère imbécile une situation conflictuelle avec la Russie et que nous soutenons ici ceux que nous combattons là, tout en nous conformant aux décisions du président américain et à celles de la chancelière allemande, une seule chose préoccupe la classe politique : la montée du Front National et la perspective qu’il conquiert une ou deux régions.

Comme si la montée du Front National n’était pas justement le résultat d’une politique pratiquée par les uns et les autres depuis quarante ans avec une belle continuité quel que soit le parti au pouvoir.

Il fallait voir jeudi le psychodrame provoqué par l’invitation de Marine Le Pen à l’émission de France 2, « Des paroles et des actes ». Conjointement le PS et les Républicains - alors que nous sommes hors période électorale - ayant des exigences régionales que le CSA et France 2 s’empressaient de satisfaire, montrant une fois de plus la collusion des partis, des médias et du pouvoir, devant un succès probable du FN, comme s’il s’agissait, non du choix des électeurs, mais d’une catastrophe ou d’une épidémie.

Bienheureuse Marine qui par l’abandon d’un débat de deux heures seule contre tous, bénéficiait d’une publicité incomparable.

Quelques jours plus tôt un débat similaire avait eu lieu en région PACA, Marion contre les trois autres, le socialiste, l’écolo et le représentant de la droite, Estrosi le maire de Nice. Le lendemain des journalistes en discutaient, reconnaissant du bout des lèvres que les deux interlocuteurs de la gauche ne représentant pas grand monde, le débat  s’était limité à Estrosi et à Marion et qu’elle avait été la meilleure.

Il faut dire que dans cette région où la droite est ultra majoritaire, la droite « républicaine » avait préféré laisser le pouvoir à la gauche plutôt que de bénéficier des voix du FN. La manœuvre inverse se produira peut être cette fois, les socialistes se désistant au profit de la droite, confirmant la collusion incessante des partis « de gouvernement » et rien ne changera. Et on appelle ça la démocratie.

 

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