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05/06/2008

Trahison des clercs

le 5 juin 2008
 
 



Messieurs



Ainsi pour Christian Delorme « le curé des Minguettes» il est bien normal que l’Algérie traîne en justice les chrétiens accusés de prosélytisme. (« Non, l’Algérie n’est pas antichrétienne » Le Monde du 4 juin) Le prosélytisme ne serait pas légitime en terre d’Islam ! car « Ce qui fait fondamentalement l'unité de l'Algérie, en effet, c'est son islamité » L’abbé Delorme conteste le devoir d’annoncer le Christ « au prix du déchirement d'un peuple,( …) au prix de l'engendrement de situations de violence ». Si on a coupé la tête aux moines de Tibérine, ils l’avaient bien cherché…
En France, pays fondamentalement chrétien, il y a maintenant cinq millions de musulmans, on voit partout pousser des mosquées, la charia petit à petit s’impose, les Gaulois doivent tout supporter. Et maintenant un curé vient condamner la conversion des musulmans en terre d’Islam, c’est la trahison des clercs.
Considération distinguée

10:56 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)

31/05/2008

Pinochet encore!

le 31 mai 2008
 
 




Messieurs,


Ainsi grâce au juge Montiglio qui a arrêté 98 anciens agents de la Dina, que vous qualifiez sans hésiter de « tortionnaires » ( Le Monde du 29 mai) - où est la présomption d’innocence ? -  vous pouvez, post mortem, reprendre la chasse au Pinochet, le « sanglant dictateur chilien », dont vous regrettez une fois de plus qu’il n’ait jamais été jugé.
A cette occasion je voudrais faire quelques rappels :
Madame Bachelet, actuelle présidente du Chili, qui fut arrêtée lors du coup d’état et rapidement libérée après avoir été, dit elle, torturée, se réfugia en Allemagne de l’Est où elle jugeait probablement la Stasi plus fréquentable que la Dina, ce qui n’est pas évident. Elle regagna le Chili en 1979, donc sous Pinochet, où elle se spécialisa en chirurgie et ne semble pas avoir été autrement inquiétée.
Erich Honecker le dernier président de la RDA se réfugiera après la chute du mur, au Chili où il mourra. M. Honecker était, ne vous en déplaise, un dictateur d’une autre ampleur que Pinochet, mais cela n’a jamais choqué Le Monde.
Dernière remarque, Mengistu, « le  Négus Rouge » qui terrorisa l’Ethiopie en même temps que Pinochet dirigeait le Chili et est responsable de centaines milliers de morts vient d’être condamné à mort pour génocide par contumace, sans que cela vous inspire autre chose qu’un entrefilet.
Si on fouille vos archives, on trouve que depuis 1987, date à partir de laquelle elles sont accessibles, Pinochet est l’objet de 1638 références dont vous ne direz pas qu’elles lui sont favorables, Mengistu de 142. Cela donne une haute idée de la paranoïa avec laquelle vous avez poursuivi Pinochet de votre vindicte pendant trente cinq ans, pour avoir débarrassé le Chili d’Allende, dont la politique était catastrophique mais qui était socialiste et admirateur de Castro.
Considération distinguée.

18:47 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)

30/05/2008

Saint-Denis et Dauphine

 le 30 mai 2008
 
 




Messieurs,


Encore une fois le titre biaisé d’un article ne correspond pas au contenu : Votre article du 30 mai « un rêve, deux facs » traitant des universités de Saint Denis et de Dauphine, porte en sous-titre « l'une est la fac des plus pauvres, l'autre celle des plus riches » voulant faire croire à un ghetto pour pauvres et une fac réservée aux nantis.
Si on lit l’article, on constate pour Saint–Denis que si la fac recrute « un quart de ses 21 600 étudiants en Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France » ce qui est bien normal, pour les « nouvelles disciplines (…) presque la moitié des étudiants (43 %) sont des salariés à plein temps et trentenaires ».
Quant à Dauphine où règne la sélection, vous êtes obligés de constater que « Paradoxal mais vrai : la sélection a plutôt élargi le panel social des étudiants(…) l'application stricte de la sectorisation aurait sans doute accru l'absence de mixité sociale, la fac étant située dans les quartiers bourgeois. »
A force de vouloir prouver, on finit par affirmer n’importe quoi.
Considération distinguée.



16:13 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)

29/04/2008

Vive Ben Ali

le 29 avril 2008
 
 





Messieurs,
 

Votre éditorial du 29 avril intitulé « Mauvaise manière » reproche à Nicolas Sarkozy d’avoir constaté qu’en Tunisie « l’espace des libertés progresse », satisfecit qu’il aurait « eu tort » de donner à M. Ben Ali et ainsi fait une « mauvaise manière aux courageux démocrates tunisiens » dont tout le monde sait bien qu’ils sont fort peu .
Vous supposez que le raisonnement du Président est : « Ben Ali ou les islamistes » .
Vous considérez cette évidence « comme une erreur d’analyse » et vous ajoutez cette affirmation définitive : « l'islamisme se nourrit de la suppression de toute opposition, de toute vie démocratique ».
Je me demande par quel exemple vous pourriez justifier une telle opinion.
En Irak, on a vu ce qu’a donné l’éviction de Saddam Hussein.
Dans le même numéro, j’apprends que le nouveau gouvernement pakistanais issu d’élections démocratiques vient de se faire rembarrer par les talibans pakistanais qu’il avait approchés pour un accord de paix.
Plus loin vous nous informez que le Danemark est sur le point d’interdire un mouvement islamiste « que de nombreux Danois considèrent comme un danger pour leur pays ».
Alors moi je vous le dis tout de go, je continue à souhaiter que M. Ben Ali reste le plus longtemps possible au pouvoir en Tunisie dont il fait la prospérité.
Seule la force fait reculer l’islamisme.
Considération distinguée.

18:48 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)

22/04/2008

Le Nègre

le 22 avril 2008
 
 



Messieurs,
 


Ainsi tout ce que vous trouvez pour définir notre compatriote Aimé Césaire : c’était un nègre. (Votre éditorial du 19 avril 2008 « L'adieu au Nègre »)
Il était normalien, agrégé de lettres, poète, homme politique, ce que vous retenez : c’était un nègre.
Vous êtes comme Jospin qui trouve qu’être un homme noir est une « singularité »
Cela me rappelle la panthéonade d’Alexandre Dumas où tout ce que vous voyiez était que le grand écrivain était « petit-fils d’esclave ».
Il y a là un racisme sous jacent par lequel vous vous étonnez toujours qu’un grand homme puisse être noir.
Vous voyez vous intituler un éditorial : « l’adieu au Blanc » ? non bien sur.
Alors cessez de faire profession d’antiracisme.
Considération distinguée

15:07 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)