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16/10/2008

Obama et le racisme

le 16 octobre 2008







Messieurs,





Que votre antiracisme viscéral fasse battre votre cœur pour Obama, rien de bien étonnant. Mais de là à accuser comme vous le faites dans votre éditorial du 15 octobre 2008 "Dangereuse Amérique", les républicains d’utiliser sa couleur de peau comme " seul argument qu'ils opposent au candidat démocrate " me semble assez simpliste.

Même d’après vous ils encourageraient souvent « la calomnie raciste, le mensonge xénophobe, les rumeurs venimeuses dont vit l'extrême droite bigote et "suprématiste" ».

Dans ces conditions si Mac Cain est élu « la violence menacera l'Amérique ». De qui viendra cette violence ?, certainement pas de ceux que vous qualifiez de « l'extrême droite bigote et "suprématiste" ».

Vous n’avez pas une haute idée du sens démocratique, des électeurs de M. Obama.

Considération distinguée.

16:43 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)

07/10/2008

Le gentil facteur

le 7 octobre 2008






Messieurs,


Patrick Jarreau dans son article du 4 octobre (Olivier Besancenot, Jean-Marc Rouillan et Mme Besse) se risque à une comparaison entre la LCR de Besancenot et le FN de Le Pen, comparaison qui me semble parfaitement biaisée.
Il semblerait que Le Pen brisait « le consensus républicain en exploit(ant) des émotions jusque là censurées ». Il y aurait donc en France des choses qu’il ne faut pas dire et que le Pen disait.
Par contre le gentil facteur « n'(a) jamais qualifié les crimes staliniens, maoïstes ou polpotiens de « détails de l'histoire ». Peut être mais qui condamne ces crimes, y a-t-il eu un nouveau Nuremberg ? une nouvelle loi Gayssot ? vous mêmes avez adulé le Grand Timonier, admiré Pol Pot et on ose encore se qualifier « communiste ».
Ce bon Besancenot prône la révolution voire la violence, je l’ai vu, Le Pen n’a jamais contesté la démocratie.
Encore une fois votre sympathie prend une bien curieuse direction.
Considération distinguée

17:04 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)

14/09/2008

Entre guillemets

le 14 septembre 2008





Messieurs,



Comme on reconnaît Le Monde dans les guillemets encadrant « apparitions » dans le titre du reportage de Stéphanie Lebars : « 150 ans après les "apparitions" de la Vierge, Lourdes reste portée par la ferveur populaire ». (Le Monde du 13 septembre 2008)

Ah les esprits forts, on sent que surtout vous ne voulez pas être surpris à cautionner les visions de Bernadette Soubirou, tout juste si vous ne la traitez pas d’affabulatrice. Malheureusement son « profil » prêche difficilement pour cette explication.

Il y a quelques années, vous parliez de champignons hallucinogènes.

Il y a quand même chez vous une certaine constance.

Considération distinguée.

18:02 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2008

Bravo

le 2 septembre 2008





Messieurs,


Ca ne m’arrive pas souvent mais je tiens à vous féliciter, votre article « Autopsie d’ un conflit » (Le Monde du 31 août) était remarquable : documenté, objectif, répartissant équitablement les responsabilités, un exemple.
On se demande pourquoi dans ces conditions vous avez publié le 20 août un factum de B.H. Levy, frisant le mensonge et l’affabulation et d’une partialité écoeurante pour la Géorgie.
D’ailleurs à lire la chronique de votre médiatrice « Gori brûle-t-il », je ne suis pas le seul lecteur à me le demander.
Considération distinguée.

16:05 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)

16/08/2008

Le sanglot de l'homme blanc

le 16 août 2008







Messieurs,



Fascinante la « rétrolecture » du « Sanglot de l’homme blanc » publié en 1983 par Pascal Bruckner (Le Monde du 15 août). Philippe Bernard se gausse de « ce traité de culpabilité occidental » alors que depuis des décennies Le Monde appelle à repentance, charge le colonialisme de tous les maux et nous fait à longueur d’année larmoyer pour des histoires plus épouvantables les unes que les autres de pauvres immigrés poursuivis par une police impitoyable, vivant dans des conditions insupportables, persécutés, exploités par des employeurs rapaces.
Comme vous l’écrivez «  les larmes moquées par Pascal Bruckner ont imprégné la plupart des grandes controverses hexagonales de ce dernier quart de siècle »
Quel aveu pour qui vous lit depuis des années ; mais alors comptez vous changer votre jugement ? Que nenni, vous allez ressortir les mêmes excuses absolutoires pour justifier les pires agressions, appeler à la régularisation de familles inassimilables, plaider pour une immigration à tout va . Je n’ose espérer une prise de conscience salutaire et pourtant, comme vous dites ce ne sont que de « vaines pleurnicheries » .
Considération distinguée

16:47 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)