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08/08/2021

Et l'on cria haro sur le baudet

Un ancien gardien de camp nazi, centenaire, va être jugé pour complicité de meurtre.

Gardien dans le camp de Sachsenhausen, il est accusé d’avoir « sciemment et volontairement » participé au meurtre de 3518 détenus dont la fusillade de prisonniers de guerre soviétiques ou l’assassinat de plusieurs détenus, par l’utilisation du gaz toxique Zyclon B. Curieux travail pour un gardien….

Ce n’est pas le premier lampiste que les Allemands jugent et condamnent apparemment sans aucune gène. A les attendre les nazis étaient une petite minorité de criminels contre lesquels luttaient une majorité de la population. Légende, ce sont bien les Allemands qui ont porté Hitler au pouvoir et qui l’ont suivi sans grande réticence jusqu’à la fin. Les opposants furent une infime minorité quelque fois suédoise.

Ayant connu les années les plus noires de notre histoire je me souviens d’avoir rencontré nombre d’Allemands heureux de leur sort et sans état d’âme. A lire ce qu’on écrit ce sont les Français de Pétain qui ont rafflé et exécuté les juifs et autres.

Voilà l’emploi constant du bouc émissaire, condamner un pauvre type coupable d’avoir fait ce qu’on lui avait dit de faire, plutôt que de condamner tout un peuple complice.

D’ailleurs la « jurisprudence Demjanjuk » ne cherche plus à démontrer la culpabilité individuelle, l’appartenance à la machine concentrationnaire, même en tant que minuscule rouage, peut suffire à la condamnation : le rôle même du bouc émissaire.

Maintenant une femme de 96 ans qui avait servi de secrétaire à 18 ans au commandant du camp de concentration de Stutthof va être jugée, au grand plaisir de l’American Jewish Committee pour qui ces procès ont le pouvoir symbolique de rappeler que justice doit être rendue, même si cette justice est parfaitement injuste.

En cette époque de repentance généralisée, j’attends sans trop y croire que Frau Merckel ou son successeur reconnaisse la culpabilité collective du peuple allemand dans les atrocités du nazisme.

22/11/2013

Racisme en tous genres

A tout seigneur tout honneur commençons par madame Taubira, qui naguère Guyanaise indépendantiste, garde actuellement les sceaux de la France. Elle pousse des cris d’orfraie pour quelques remarques pas très futées où on s’en prend à son physique. Faisons lui remarquer que si elle n’était ni noire ni femme elle ne serait surement pas ministre. Il faut donc qu’elle accepte les attaques inévitables inhérentes au pouvoir. Il y a des Gaulois et des Gauloises qui se sont fait attaquer dans des termes pires et qui n’ont pas protesté.

Maintenant parlons du supposé « type européen » probablement d’extrême droite qui s’en est pris à BFM et à Libération. Il s’avère finalement que c’est un maghrébin gauchiste, Abdelhakim Dekhar, déjà mêlé à une affaire de terrorisme et dont on peut s’étonner qu’il n’ait pas été suivi à sa sortie de prison ; il  n’aime pas les journalistes et s’en prend à Libération journal appartenant à Rothschild qui n’est pourtant pas spécialement de droite. Ne vous en faites pas il va rapidement être déclaré fou et irresponsable.

Venons en aux trois femmes « réduites en esclavage » pendant trente ans par un ménage en Angleterre, on nous cache soigneusement la nationalité des coupables, je suis bien prêt à parier que ce ne sont pas des sujets de sa gracieuse majesté.

Autre cas, l’affaire des 1500 tableaux découverts en Allemagne et forcément volés à des collectionneurs juifs, avez vous vu souvent précisé que le père nommé Gurlitt, auteur de la collection durant le nazisme était à moitié juif et pourtant trafiquait avec les nazis ?

Toutes ces affaires montrent que l’information qu’on nous donne est toujours, incomplète, biaisée et qu’au fond le combat d’Abdelhakim Dekhar contre les médias, n’était pas déraisonnable.