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22/08/2015

L'assassinat du père.

L’exclusion du Front National de Jean Marie Le Pen par sa fille, est à l’évidence un conflit de génération : Jean Marie le Pen a vécu l’occupation - « la période la plus noire de notre histoire » - et peut à ce titre affirmer que « En France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine ». C’est le souvenir que j’en ai aussi gardé : bien sur il y avait des problèmes de ravitaillement, la principale préoccupation de l’époque, mais on vivait assez normalement en attendant des jours meilleurs. Survie et attentisme, résument bien l’état d’esprit de la plupart des Français.

On peut aussi affirmer que l’extermination des juifs qui resta ignorée jusqu’à la fin de la guerre, n’eut pas grande influence sur son déroulement, ce qui n’empêche qu’il est un peu réducteur de la qualifier de « détail ».

Par contre Marine Le Pen a été élevée comme toute sa génération dans la connaissance d’une histoire réécrite par Paxton et le ménage Klarsfeld qui tous les ans nous appelle à la repentance pour un crime que jamais la France n’a commis. Si l’Etat Français n’a pu empêcher la déportation des juifs, il n’en a jamais été à l’origine et en a limité les conséquences, surtout pour les juifs français : en Hollande 81,5% des juifs ont été déportés et ne sont pas revenus, en France 21,4% et 20 000 juifs français sur les 150 000. D’ailleurs pendant le procès de Pétain, cela ne fit guère partie des accusations à l’encontre du maréchal.

Seulement, depuis Jacques Chirac qui le premier, décida de la responsabilité du régime de Pétain dans les souffrances des juifs et appela à la repentance, appel renouvelé tous les ans à l’occasion de l’anniversaire de la rafle du Vel’d’hiv’, ce sont des choses que l’on ne peut plus dire sans risquer de tomber sous les foudres de la loi Gayssot. Interdit auquel s’est rallié la jeune génération du FN dont on ne peut que constater la normalisation.

Pendant ce temps on entretient en Allemagne la légende de l’unique culpabilité nazie comme si l’ensemble du peuple allemand ne s’était pas rallié à la guerre, qu’il a fait d’ailleurs avec beaucoup de courage, sans que cela autorise pour autant Angela Merkel à se pavaner parmi les vainqueurs sur les plages de Normandie ni ne dédouane l’Allemagne de la responsabilité de ses crimes.

 

 

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08/05/2015

Merci les Russes

Merci les Russes, merci pour votre sacrifice contre l’Allemagne nazie, sans laquelle la victoire n’aurait pas eu lieu. Merci pour votre courage, vos souffrances, vos 21 millions de morts et la destruction de vos villes.

J’étais il y a peu à St Petersbourg, maintenant magnifiquement reconstruit, j’y ai vu les ruines en 1945 de Leningrad après un siège de près de trois ans auquel la ville n’avait pas cédé.

En 1945 les occidentaux ne rechignaient pas à siéger au coté de Staline qui était un épouvantable dictateur, maintenant ils boycottent les cérémonies du 70° anniversaire de la victoire organisées par Poutine. Ils boycottent à cause d’une querelle d’Allemands organisée en Ukraine où l’Europe n’a strictement rien à faire et surtout rien à gagner.

Quand comprendra-t-on que nos intérêts et ceux de la Russie sont liés, qu’il faut secouer le joug américain, reprendre notre indépendance et assurer nous même notre défense.

 

 

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06/05/2015

Mémoire

Il y a quelques jours, il s’est passé une chose intéressante, mais qui ne fut guère soulignée. Le Président de la République allemande, Joachim Gauck s’est prononcé pour reparler de « réparations » avec le peuple grec. Alors que jusqu’à maintenant l’Allemagne affirmait la question réglée, il a reconnu la responsabilité de l’Allemagne dans la souffrance des Grecs. : « Nous sommes les descendants de ceux qui pendant la seconde guerre mondiale ont laissé un sillage de destruction derrière eux, entre autres en Grèce, ce que, à notre grande honte, nous n'avons pas su pendant longtemps »,

Cela tranche avec la position constante d’Angela Merkel attribuant aux seuls nazis la responsabilité des horreurs commises par le III° Reich. N’a-t-elle pas déclarée à Dachau à l’occasion du 70° anniversaire de la libération du camp : « Les Allemands n'oublieront jamais les « horreurs insondables » infligées par les nazis aux détenus des camps de concentration. » Les nazis, pas les Allemands. Et pourtant le camp de Dachau a été ouvert le 22 mars 1933, deux mois après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, à la suite d’un scrutin démocratique.

Ayant connu cette époque, je peux dire que les Allemands ne s’opposaient guère au pouvoir nazi, mais montraient la fierté d’un peuple vainqueur.

Ainsi pendant que les Français ne cessent de battre leur coulpe pour des crimes qu’ils n’ont pas commis et dont ils ne sont nullement responsables, on a pu voir la Fuehrerin Angela se pavaner parmi les vainqueurs sur les plages de Normandie.

On peut aussi s’étonner de voir l’Allemagne vouloir imposer sa loi à l’Europe semblant vouloir instaurer une manière de IV° Reich.

En l’occurrence il ne me semblerait pas excessif de demander une certaine retenue dans le jugement que l’Allemagne porte sur le comportement de ceux qu’elle avait cherché à asservir

 

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22/10/2014

L'imprécateur

 

Ainsi il aura fallu 70 ans pour que quelqu’un ose s’attaquer au tabou des persécutions antisémites en France. Il aura fallu que ce soit Eric Zemmour, un juif, qui s’y attèle et conteste la thèse soutenue par Paxton et les Klarsfeld de la complicité volontaire du gouvernement de Pétain à l’élimination des juifs d’Europe.

Il y a d’abord eu l’amalgame constant entre le statut des juifs de 1940, statut manifestement antisémite cherchant à limiter l'influence des juifs, estimés responsables de la défaite de 40, mais ne visant nullement à leur élimination et la volonté des nazis de faire disparaître les juifs d’Europe par la « solution finale », tentative à laquelle le gouvernement de Vichy, n’a jamais souscrit.

Il est intéressant de constater que de l’essai de 500 pages de Zemmour sur le « suicide français », seuls les quelques pages concernant le rôle de Vichy dans les persécutions antijuives ont entrainé une polémique virulente montrant que Zemmour s’attaquait là à un tabou dont il ne fallait surtout pas parler.

N’importe quel goy aurait tenu les mêmes propos, il aurait été licratisé vite fait au nom de la loi Gayssot de sinistre mémoire, qui empêche toute recherche historique sur cette question.

Moyennement quoi, depuis 70 ans une légende est créée, fondée en particulier sur les livres de Paxton, beaucoup plus polémiste qu’historien et les affirmations des Klarsfeld qui eux ne peuvent pas être qualifiés d’historiens, affirmant que Pétain et son gouvernement étaient complices des nazis pour la destruction des juifs d’Europe, et que si 90% des juifs français en avaient réchappé c’était grâce à nombre de « justes » qui s’étaient attachés à leur protection.

Depuis 70 ans les médias, à coup d’affirmations, de désinformation, d’intoxication, de mensonges s’emploient à l’établissement de cette légende que seuls quelques-uns, taxés de révisionnisme et exposés à l’opprobre public osent contester. Depuis 70 ans il n’est pratiquement pas un soir sans qu’une émission de télévision ne traite de la « shoah » ou de l’Holocauste.

Et puis voilà que Zemmour met les pieds dans le plat et dit que le gouvernement de Pétain a essayé de limiter les déportations, qu’il s’est consacré à la protection des citoyens français israélites, et que finalement ceux ci ont été les plus épargnés en Europe.

Il est intéressant de voir où Le Monde va chercher ses arguments pour contrer Zemmour, d’abord un article de Paxton intitulé « Le Zèle de Vichy dans la déportation des juifs français » et un des Klarsfeld « Quand la police de Pétain et Laval livrait des enfants juifs au nazis ». Paxton et les Klarsfeld étant à l’origine de la thèse contestée par Zemmour, on reconnaitra qu’il n’est là rien de très probant.

Pour faire bon poids le journal a été chercher le témoignage de Daniel Cordier qui fut secrétaire de Jean Moulin et qui écrit « Pétain était le traître absolu » et regrette que l’on ne l’ait pas fusillé… 95 ans, soyons indulgent…

Jamais on ne se réfère à la monumentale « Grande histoire de la France sous l’occupation » de Henry Amouroux ni à l’ « Histoire de Vichy » de François-Georges Dreyfus qu’on ne peut quand même pas taxer d’antisémitisme. F.G. Dreyfus n’exonère nullement Pétain de toute responsabilité mais rejoint ce que dit Zemmour sur le sacrifice des juifs étrangers pour sauver les citoyens français. Il ne nie nullement la participation de nombreux Français à la sauvegarde des juifs mais note également qu’il y a eu aussi beaucoup de dénonciations par « désir de vengeance, la sottise ou l’appât du gain, l’antisémitisme latent, les affaires de cœur, la jalousie… »

Dans ces conditions attribuer le sort moins funeste des juifs français à la seule action de « justes » n’est certainement pas pertinent. Il est aussi assez piquant de voir maintenant évoquer le rôle protecteur de l’église catholique et de certains évêques par Le Monde qui qualifie habituellement Pie XII de « Pape de Hitler »

Il faut aussi regarder l’opinion des juifs eux mêmes à cette période, telle qu’elle est rapportée par F.G. Dreyfus : « Il est certain que tel ou tel témoignage de juifs rescapés de Drancy éclaire cette situation : « Les juifs français n’étaient pas solidaires de nous. Ils nous ont considérés comme des juifs inférieurs et ils disaient à qui voulaient les entendre que nous étions responsables de leurs malheurs »… « J’ai vu des gens xénophobes dans tous les pays mais la xénophobie pure à l’état de passion et n’admettant aucune exclusion je ne l’ai trouvée que là-bas ». Rappelons que les juifs étrangers venaient pour beaucoup de pays ennemis, Allemagne, Autriche, Hongrie.

Il faut aussi se référer au livre de Michel Laffitte, préfacé par Pierre Vidal-Naquet, « Un engrenage fatal » exposant le rôle de l’UGIF, l’Union générale des Israélites de France,  l’ancêtre du CRIF, qui de 1941 à 1944 collabora avec l’occupant, assurant la gestion de Drancy et par ses imprudences entraina la déportation de nombre d’enfants juifs.

Que faut il conclure de tout cela ; c’est que cette triste période doit revenir dans le champ de la recherche historique sans qu’elle soit biaisée par des a-priori, des jugements de principe et des arrière-pensées. Il faudrait aussi que ceux qui n’ont pas connu l'occupation s’abstiennent de jugements et de condamnations quand ils n’en ont pas les bases.

Cette dernière remarque concerne aussi Florian Philippot pour qui « Il n’y a rien à sauver à Vichy. Vichy ce n’était pas la France. La France était à Londres, c’était les résistants qui, eux, effectivement ont sauvé des juifs ». Qu’est ce qu’il en sait ? En tout cas cette remarque montre que le Front National n’a pas été  long à adopter le politiquement correct.

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

07/06/2014

Angela über alles.

J’ai été effaré de voir Angela Merkel se congratuler le 6 juin parmi les vainqueurs de son armée ; je ne sais si elle assista au feu d’artifice, mais je la vis circuler, à l’aise, parmi les vainqueurs aux agapes qui suivirent.

Je me demande ce qu’ont pu penser là où ils sont, les soldats allemands qui périrent le 6 juin 44 sur les plages normandes, personnellement j’ai trouvé ça inconvenant.

Mais peut être qu’Angela veut-elle faire croire que seuls les nazis ont combattu pendant  les cinq années d’une guerre ayant provoqué la mort de dizaine de millions d’européens et que les Allemands luttaient en majorité contre le nazisme; j’ai connu cette triste époque et en ai gardé le sentiment d’une adhésion de la plupart au combat. D’ailleurs Hitler n’était pas arrivé au pouvoir par un coup d’état.

Que la chancelière ait été se recueillir sur les tombes des combattants allemands et honorer leur sacrifice, c’eut été normal, mais il eut fallu que pour le reste des commémorations elle s’abstienne.

L’autre hypothèse est que l’Europafuerherin considère que l’Allemagne a gagné post mortem le combat de Hitler, pour faire une Europe unie et là elle n’aurait pas tort, je remarque que comme en 40 nous sommes toujours à l’heure de Berlin.

Quoiqu’il en soit je n’aurais pas assisté à un feu d’artifice à Dien Bien Phu pour le soixantième anniversaire de la chute du camp retranché.

Il est vrai qu’il paraît qu’on va faire défiler avec leurs drapeaux des détachements Viet et Fellagha, le 14 juillet sur les Champs Elysées. Quelle époque !