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11/11/2015

Le fils de Saul.

On parle beaucoup ces temps ci d’un film « Le fils de Saul » qui, dit « Le Monde », « est précédé (et suivi) d'une rumeur extrêmement positive. Mieux, il a été adoubé par les cautions morales françaises les plus respectées dans le domaine de la Shoah, parmi lesquelles sa figure la plus emblématique, et la plus autoritaire, Claude Lanzmann. ». C’est évidemment une caution. Il n’empêche, je n’irai pas le voir, j’ai depuis de nombreuses années une indigestion de faits qui, bien-sur exceptionnels, se sont déroulés il y a plus de 70 ans et pour lesquels on cherche à culpabiliser les Français qui n’y furent pour rien. 70 ans c’est le temps qu’il faut pour qu’une œuvre tombe dans le domaine public et au bout duquel on peut l’utiliser librement. A cette occasion je voudrais faire un vœu : Qu’on profite de ce délai qui a vu disparaître les témoins directs pour, abroger toutes les lois mémorielles et surtout la loi Gayssot qui interdit toute recherche sur cette période et que l’élimination des juifs d’Europe regagne le domaine de l’histoire.

D’autant que « le fils de Saul » se présente comme un roman et ne se réclame pas de la vérité historique.

« Le fils de Saul » se déroule pour sa plus grande partie à l'intérieur des bâtiments abritant les chambres à gaz et les crématoires de Birkenau, il traite des Sonderkommandos (les Juifs qui travaillaient sous la contrainte des nazis dans les chambres à gaz et les fours crématoires) et c’est bien cela qui à mon sens mérite réflexion car ces malheureux ont été placés devant un choix devant lequel je ne sais pas d’ailleurs ce que j’aurais fait : ils pouvaient obéir et aider leurs bourreaux à éliminer leurs correligionnaires, ou avoir le courage de refuser au risque certain de leur vie.

Je suis persuadé qu’il y en eut de ces héros immédiatement oubliés, mais je constate que ce sont les autres, ceux qui ont accepté de collaborer dont on parle aujourd’hui.

La critique que Nathalie Skowronek fait de ce film, exprime bien d’ailleurs la crainte de l’auteur, Lazlo Nemes, de se heurter à des tabous, des interdits : Il a fait un film « à la fois spectaculaire et prudent ». On voit  « qu'on marche sur des œufs et que plane l'interdit de la représentation », et c’est bien ce qui est navrant, de voir où est réduite en France, la liberté d’expression. Il eut probablement suffi que Claude Lanzmann s’y oppose pour que ce film ne sorte pas.

22/08/2015

L'assassinat du père.

L’exclusion du Front National de Jean Marie Le Pen par sa fille, est à l’évidence un conflit de génération : Jean Marie le Pen a vécu l’occupation - « la période la plus noire de notre histoire » - et peut à ce titre affirmer que « En France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine ». C’est le souvenir que j’en ai aussi gardé : bien sur il y avait des problèmes de ravitaillement, la principale préoccupation de l’époque, mais on vivait assez normalement en attendant des jours meilleurs. Survie et attentisme, résument bien l’état d’esprit de la plupart des Français.

On peut aussi affirmer que l’extermination des juifs qui resta ignorée jusqu’à la fin de la guerre, n’eut pas grande influence sur son déroulement, ce qui n’empêche qu’il est un peu réducteur de la qualifier de « détail ».

Par contre Marine Le Pen a été élevée comme toute sa génération dans la connaissance d’une histoire réécrite par Paxton et le ménage Klarsfeld qui tous les ans nous appelle à la repentance pour un crime que jamais la France n’a commis. Si l’Etat Français n’a pu empêcher la déportation des juifs, il n’en a jamais été à l’origine et en a limité les conséquences, surtout pour les juifs français : en Hollande 81,5% des juifs ont été déportés et ne sont pas revenus, en France 21,4% et 20 000 juifs français sur les 150 000. D’ailleurs pendant le procès de Pétain, cela ne fit guère partie des accusations à l’encontre du maréchal.

Seulement, depuis Jacques Chirac qui le premier, décida de la responsabilité du régime de Pétain dans les souffrances des juifs et appela à la repentance, appel renouvelé tous les ans à l’occasion de l’anniversaire de la rafle du Vel’d’hiv’, ce sont des choses que l’on ne peut plus dire sans risquer de tomber sous les foudres de la loi Gayssot. Interdit auquel s’est rallié la jeune génération du FN dont on ne peut que constater la normalisation.

Pendant ce temps on entretient en Allemagne la légende de l’unique culpabilité nazie comme si l’ensemble du peuple allemand ne s’était pas rallié à la guerre, qu’il a fait d’ailleurs avec beaucoup de courage, sans que cela autorise pour autant Angela Merkel à se pavaner parmi les vainqueurs sur les plages de Normandie ni ne dédouane l’Allemagne de la responsabilité de ses crimes.

 

 

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27/01/2015

Ca suffit

Nous sommes le 27 janvier 2015 et tout le monde est en émoi pour les 70 ans de la libération des camps d’extermination. On pourrait croire que c’était là le but de la guerre, libérer les juifs de l’oppression et qu’il ne restait plus que quelques détails à régler pour venir à bout des nazis. Déplacements de chefs d’état, commémorations en tout genre, j’ai l’impression que le 7 mai 2015 fera bien pâle figure.

J’espère que le Président Hollande va s’abstenir de faire encore repentance injustifiée pour la responsabilité de la France dans ce crime et qu’il en laissera le soin au Président allemand qui devrait aussi être présent.

A titre d’exemple je voudrais rappeler tout ce que les télévisions et radios françaises vont nous infliger cette semaine :

FRANCE2- Jusqu’au dernierla destruction des juifs d’Europe – Série de 8 documentaires de 50 minutes.

TOUTE L’HISTOIRE- Spéciale Claude Lanzmann, Projection de Shoah (9 heures !) suivie d’un entretien et de 3 autres documentaires. Diffusé deux fois.

PLANÈTE+ Izieu des enfants dans la Shoah.

HISTOIRE- Cycle Libération des camps. 7 documentaires.

TF1- Grands reportages : retour à la vie 70 ans après.

FRANCE 3. Les enfants de la nuit- suivi de – Drancy 1941-1944.

FRANCE 5.  Les évadés du III° Reich.

EUROPE 1. Thomas Sotto reçoit Tal Bruttman, Rainer Hoess et André Berkover.

FRANCE CULTURE. « La grande table » interrogera l’historien Georges Bensoussan et « La fabrique de l’histoire » et « Sur les docks » diffuseront plusieurs débats.

FRANCE INTER. Dans le 7-9 Patrick Cohen s’entretiendra avec Marceline Loridan-Ivens et Annette Wieviorka. « L’Instant M » recevra Paul Rozenberg.

RTL aura 2 envoyés spéciaux à Auschwitz.

N’est ce pas excessif ? Surtout pour des évènements exclus de l’Histoire par la loi Gayssot et dont on n’a pas le droit de discuter sous peine de poursuites ?

Je lis d’autre part qu’on continue à trainer à Auschwitz 70 ans après, des gamins de différents collèges y compris de ZEP. Dans quel but ? Veut-on les convaincre du malheur éternel des juifs qui pour beaucoup, issus de l’immigration, font figure d’oppresseurs, ce ne me semble pas une très bonne idée.

Dans la clase de 3° du collège Jean-Baptiste Clément classé ZEP dans le 20° arrondissement de Paris on étudie la Shoah sous l’égide de la « professeure » de français Stéphanie Convertino qui organise un voyage à Auschwitz depuis 5 ans ; il me semble que ces jeunes feraient mieux de s’intéresser à l’histoire de France.

Enfin on ne peut que constater que le lobby juif est toujours aussi actif  et écouté au risque de lasser et d’agacer de nombreux goyim.

 

Le 27 janvier 2015

 

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13/01/2015

Charlie Hebdo : Enfumage

Les manifestations d’unité organisées partout pour montrer l’unité des Français devant le terrorisme à la suite du massacre de Charlie Hebdo relèvent de l’enfumage, car enfin les criminels aussi bien les frères Kouachi que Coulibaly étaient de bons Français, nés natifs de France et non des étrangers. Ne parlons donc pas d’unité et soyez surs que dans les banlieues « sensibles » beaucoup approuvent et applaudissent se sentant solidaires des terroristes. Dans beaucoup d’écoles des « cités » nombreux sont les élèves qui ont refusé d’observer la minute de silence, certains s’éclipsant ou applaudissant au point que nombre d’enseignants avaient préféré ne rien faire.

J’observe aussi que seuls sont regrettés les dessinateurs de Charlie Hebdo alors que les victimes collatérales et les otages exécutés par Coulibaly ne sont guère évoqués.

D’ailleurs pourquoi parler de liberté d’expression au sujet de Charlie Hebdo, il y a beau-temps qu’elle n’existe plus en France, depuis les lois Pleven, Gayssot, la reconnaissance du génocide arménien, la condamnation de l’esclavage, du colonialisme, du racisme, de la xénophobie, de l’antisémitisme, pour lesquels il faut faire repentance, sans parler de l’extermination des juifs de France que l’on met à notre charge. La LICRA, la LDH, le CRAN, SOS Racisme, le CRIF, portent plainte pour le moindre écart de langage et se font indemniser.

La seule réaction sensée au massacre de Charlie Hebdo serait de démanteler tout cet arsenal juridique et de libérer la parole dans les limites de la loi de 1881. Mais les gardiens du temple veillent au créneau et rien ne se fera.

Il faut l’admettre, nous sommes en guerre contre l’islamisme, aussi bien au Sahel, en Irak que sur notre territoire et ce n’est pas cette guerre que nous avons préparée, elle sera longue et ce n’est pas avec notre Dissuasion et nos armements sophistiqués que nous cherchons à vendre que nous la gagnerons. Nous avons besoin d’effectifs, de matériels robustes et rustiques, adaptés au désert et en quantité. Juste ce que nous n’avons pas. Et ce n’est pas en s’en prenant à Poutine ou en voulant à tout prix déboulonner Bachar el Assad que nous viendrons à bout de l’islamisme.

 

 

 

 

 

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22/10/2014

L'imprécateur

 

Ainsi il aura fallu 70 ans pour que quelqu’un ose s’attaquer au tabou des persécutions antisémites en France. Il aura fallu que ce soit Eric Zemmour, un juif, qui s’y attèle et conteste la thèse soutenue par Paxton et les Klarsfeld de la complicité volontaire du gouvernement de Pétain à l’élimination des juifs d’Europe.

Il y a d’abord eu l’amalgame constant entre le statut des juifs de 1940, statut manifestement antisémite cherchant à limiter l'influence des juifs, estimés responsables de la défaite de 40, mais ne visant nullement à leur élimination et la volonté des nazis de faire disparaître les juifs d’Europe par la « solution finale », tentative à laquelle le gouvernement de Vichy, n’a jamais souscrit.

Il est intéressant de constater que de l’essai de 500 pages de Zemmour sur le « suicide français », seuls les quelques pages concernant le rôle de Vichy dans les persécutions antijuives ont entrainé une polémique virulente montrant que Zemmour s’attaquait là à un tabou dont il ne fallait surtout pas parler.

N’importe quel goy aurait tenu les mêmes propos, il aurait été licratisé vite fait au nom de la loi Gayssot de sinistre mémoire, qui empêche toute recherche historique sur cette question.

Moyennement quoi, depuis 70 ans une légende est créée, fondée en particulier sur les livres de Paxton, beaucoup plus polémiste qu’historien et les affirmations des Klarsfeld qui eux ne peuvent pas être qualifiés d’historiens, affirmant que Pétain et son gouvernement étaient complices des nazis pour la destruction des juifs d’Europe, et que si 90% des juifs français en avaient réchappé c’était grâce à nombre de « justes » qui s’étaient attachés à leur protection.

Depuis 70 ans les médias, à coup d’affirmations, de désinformation, d’intoxication, de mensonges s’emploient à l’établissement de cette légende que seuls quelques-uns, taxés de révisionnisme et exposés à l’opprobre public osent contester. Depuis 70 ans il n’est pratiquement pas un soir sans qu’une émission de télévision ne traite de la « shoah » ou de l’Holocauste.

Et puis voilà que Zemmour met les pieds dans le plat et dit que le gouvernement de Pétain a essayé de limiter les déportations, qu’il s’est consacré à la protection des citoyens français israélites, et que finalement ceux ci ont été les plus épargnés en Europe.

Il est intéressant de voir où Le Monde va chercher ses arguments pour contrer Zemmour, d’abord un article de Paxton intitulé « Le Zèle de Vichy dans la déportation des juifs français » et un des Klarsfeld « Quand la police de Pétain et Laval livrait des enfants juifs au nazis ». Paxton et les Klarsfeld étant à l’origine de la thèse contestée par Zemmour, on reconnaitra qu’il n’est là rien de très probant.

Pour faire bon poids le journal a été chercher le témoignage de Daniel Cordier qui fut secrétaire de Jean Moulin et qui écrit « Pétain était le traître absolu » et regrette que l’on ne l’ait pas fusillé… 95 ans, soyons indulgent…

Jamais on ne se réfère à la monumentale « Grande histoire de la France sous l’occupation » de Henry Amouroux ni à l’ « Histoire de Vichy » de François-Georges Dreyfus qu’on ne peut quand même pas taxer d’antisémitisme. F.G. Dreyfus n’exonère nullement Pétain de toute responsabilité mais rejoint ce que dit Zemmour sur le sacrifice des juifs étrangers pour sauver les citoyens français. Il ne nie nullement la participation de nombreux Français à la sauvegarde des juifs mais note également qu’il y a eu aussi beaucoup de dénonciations par « désir de vengeance, la sottise ou l’appât du gain, l’antisémitisme latent, les affaires de cœur, la jalousie… »

Dans ces conditions attribuer le sort moins funeste des juifs français à la seule action de « justes » n’est certainement pas pertinent. Il est aussi assez piquant de voir maintenant évoquer le rôle protecteur de l’église catholique et de certains évêques par Le Monde qui qualifie habituellement Pie XII de « Pape de Hitler »

Il faut aussi regarder l’opinion des juifs eux mêmes à cette période, telle qu’elle est rapportée par F.G. Dreyfus : « Il est certain que tel ou tel témoignage de juifs rescapés de Drancy éclaire cette situation : « Les juifs français n’étaient pas solidaires de nous. Ils nous ont considérés comme des juifs inférieurs et ils disaient à qui voulaient les entendre que nous étions responsables de leurs malheurs »… « J’ai vu des gens xénophobes dans tous les pays mais la xénophobie pure à l’état de passion et n’admettant aucune exclusion je ne l’ai trouvée que là-bas ». Rappelons que les juifs étrangers venaient pour beaucoup de pays ennemis, Allemagne, Autriche, Hongrie.

Il faut aussi se référer au livre de Michel Laffitte, préfacé par Pierre Vidal-Naquet, « Un engrenage fatal » exposant le rôle de l’UGIF, l’Union générale des Israélites de France,  l’ancêtre du CRIF, qui de 1941 à 1944 collabora avec l’occupant, assurant la gestion de Drancy et par ses imprudences entraina la déportation de nombre d’enfants juifs.

Que faut il conclure de tout cela ; c’est que cette triste période doit revenir dans le champ de la recherche historique sans qu’elle soit biaisée par des a-priori, des jugements de principe et des arrière-pensées. Il faudrait aussi que ceux qui n’ont pas connu l'occupation s’abstiennent de jugements et de condamnations quand ils n’en ont pas les bases.

Cette dernière remarque concerne aussi Florian Philippot pour qui « Il n’y a rien à sauver à Vichy. Vichy ce n’était pas la France. La France était à Londres, c’était les résistants qui, eux, effectivement ont sauvé des juifs ». Qu’est ce qu’il en sait ? En tout cas cette remarque montre que le Front National n’a pas été  long à adopter le politiquement correct.

 

 

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