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05/11/2013

Industrie agricole bretonne.

Disons le tout de suite j’aime bien les Bretons, ils ont un sale caractère mais ce sont des gens sérieux sur lesquels on peut compter. Et puis il y a beaucoup de marins chez eux.

Mais qui aime bien châtie bien et j’avoue que je me suis toujours demandé s’ils mangeaient eux mêmes les ignominies qu’ils produisent sous le nom de poulets et de porcs.

Le poulet « standard » élevé par milliers au coude à coude si je puis dire, est une infamie qu’heureusement on exporte surtout. En Arabie Saoudite paraît-il ? La religion des Saoudiens a du leur gâter le gout, personnellement j’évite.

Quant aux porcs élevés hors sol, sous de gigantesques hangars et dont on répand généreusement le lisier générateur d’algues vertes, je ne sais pas ce qu’on en fait et préfère l’ignorer. Je crains que l’estimable pâté Hénaff, fort apprécié dans la Marine, en soit fait.

Je n’ai pas l’âme bien sensible mais je me demande quelles pensées doivent avoir les poules élevées sur étagères le cul au dessus de gouttières où elles sont sommées de pondre.

En résumé que l’industrie agricole bretonne se casse la gueule ne m’étonne ni ne me peine et je regrette que des subventions aient maintenu en vie une production axée sur le bas de gamme et la quantité.

Les viticulteurs du Languedoc ont fini par abandonner la production de « bleu qui tache » pour se reconvertir dans des vins fort estimables,  il y a là un exemple à suivre.

03/11/2013

Impôts et taxes.

Un bon impôt a une assiette large, rapporte beaucoup, de la façon la plus indolore possible, est facile à recouvrer sans coût excessif et est autant que possible juste, progressif avec les revenus.

Dans ce sens on peut citer la TVA et l’impôt sur le revenu quand il reste à un taux de prélèvement raisonnable.

Les socialistes ont inventé l’impôt punitif, qui n’est pas fait pour rapporter mais pour sanctionner quelque chose qui est contraire à leur conception de la société.

Dans le genre on trouve d’abord l’ « impôt de solidarité sur la fortune » (ISF) que tout le monde sauf la France a abandonné et qui est fait pour punir les riches d’être riches. La référence à la solidarité ne correspond évidemment à rien. Cet impôt malfaisant fait fuir les grosses fortunes en Belgique ou en Suisse, qu’importe, personne n’ose le supprimer.

Signalons en passant la taxe de 75% sur les gros salaires, ça ne rapporte rien, mais ça plait beaucoup au peuple de gauche.

Il y a aussi les taxes écologiques, décidées sans réflexion, à un quelconque « Grenelle de l’environnement » pour vous punir de consommer trop d’énergie, que pourtant vous payez. Dans cette catégorie on trouve l’écotaxe, une usine à gaz coutant fort cher à recouvrer et destinée à vous poussez à utiliser le train plutôt que la route même s’il n’y a pas de train.

Un exemple récent se situe en Bretagne où comme les autoroutes sont gratuites on veut ponctionner les camionneurs qui les utilisent à l’aide d’un dispositif monstrueux.

Il est peut être anormal que les autoroutes bretonnes soient gratuites, mais dans ce cas un esprit sensé instituerait comme partout un péage, les socialistes eux inventent l’écotaxe.

Dans un autre genre il y a les impôts qui servent à punir les citoyens qui ont un comportement que les grandes âmes jugent contraire à la morale ambiante. Citons comme exemple les taxes exorbitantes sur le tabac dont pourtant l’Etat contrôle la vente, et suggérons de faire payer les cigarettes en fonction des revenus. Il y a là une idée qui devrait plaire aux socialistes toujours en quête d’un moyen pour faire payer les riches.

Sans avoir la prétention d’avoir épuisé la question terminons par cette idée admirable de ponctionner 1500 euros à ceux qui « vont aux putes »

Ah si quand même, une dernière chose, notre état providence qui va subventionner les cancres incapables de remplir un « emploi d’avenir », s’en est pris à la retraite, modeste, des anciens combattants, des victimes de guerre, et des pupilles de la nation, considérée comme une « niche fiscale ». Les socialistes ça ose tout c’est même à ça qu’on les reconnaît. (merci Audiard)

31/10/2013

les petits marquis.

Alors que les forces armées françaises sont réduites dans des proportions jamais vues, il est des corporations qui ne connaissent pas la pénurie et ne font que croître et embellir, ainsi des petits marquis des cabinets ministériels.

Déjà le nombre des ministères atteint pour des raisons de parité, de diversité ethnique, d’équilibres partisans, le nombre remarquable de trente huit après avoir été il faut le reconnaître de trente neuf, l’effectif des cabinets nécessaires à tous ces ministres et ministricules est en pleine croissance.

Le premier ministre avait bien limité à quinze le nombre de collaborateurs par ministre et dix par ministre délégué, vingt ministères dépassent le plafond, la croissance en un an ayant été de 7,6%.

On compte maintenant 565 conseillers, qui bénéficient chacun d’une prime spéciale dite de sujétions particulières, (ISP) dont l’enveloppe globale atteint quand même 26,477 millions d’euros ; en période de vaches maigres ce n’est pas rien.

D’autant qu’il faut ajouter les effectifs des fonctions support, (sécurité, administration, secrétariat, intendance et logistique) qui sont passés de 2 378 à 2 471 en un an.

On peut d’ailleurs se demander pourquoi les administrations ne fournissent pas à leur ministre les conseillers et les supports dont ils ont besoin, pris sur leurs effectifs et leurs moyens, ce serait une bonne économie.

Il est vrai que pour les énarques et autres, un passage par un cabinet est un bon tremplin mais avant d’imposer à leurs troupes de strictes mesures d’économie et de réduction d’effectifs, les ministres pourraient donner l’exemple et réduire leur train .

26/10/2013

Mayotte le Lampedusa de l'océan Indien

Pendant que le monde se lamente sur le sort funeste des immigrés noyés à l’approche de Lampedusa et de Malte, il se passe des drames similaires dans ce département français et aussi région ultrapériphérique de l’Europe qu’est Mayotte. Le 20 octobre ce sont 131 immigrés clandestins d’Anjouan à Mayotte, transportés par cinq kwassa kwassa, qui ont été interceptés par les gendarmes et immédiatement ramenés à leur point de départ.

Et encore ceux là sont arrivés à bon port alors que depuis des années, en fait depuis que Balladur a instauré un visa entre les Comores et Mayotte, il s’en noie par centaines sans que cela émeuve grand monde.

L’année dernière 26 000 clandestins ont été reconduits du jour au lendemain sans autre forme de procès. Il est vrai que c’est insuffisant, la proportion de clandestins à Mayotte dépasse soixante pour cent. Il vaut mieux être clandestin à Mayotte où l’on reçoit soins et instruction, qu’habiter les Comores ou l’Afrique de l’Est.

On vient naître à Mayotte pour être un jour, droit du sol oblige, citoyen français et gagner l’eldorado de la Réunion ou de l’Europe et bénéficier de toutes les allocations et aides sociales. Curieux Français, musulmans à 95% souvent polygames et s’exprimant beaucoup plus en shimahoré, proche du swahili, que dans la langue de Molière.

Chaque année on compte 7 000 naissances à la maternité de Mamutzu, dont une grande partie de clandestins, mais quand même de futurs Français. C’est la première maternité de France.

Mayotte est devenue avec la Guyane une des portes de l’Europe.

L’étonnant est que maintenant les Mahorais excédés de cette invasion, demandent l’abandon du droit du sol. Des manifestants ont accueilli Victorien Lurel, ministre de l’Outremer en brandissant des banderoles l'exigeant.

Le ministre s’est contenté de rappeler qu’il n’y a jamais eu autant de reconduites à la frontière que depuis que ce gouvernement est en place. Les grandes âmes de service étaient trop loin pour entendre, mais un jour elles se réveilleront.

Quoi qu’il en soit, on peut se demander pourquoi à Mayotte on peut expulser les clandestins en quelques heures et qui faut cinq ans en France métropolitaine pour finir d’ailleurs par ne pas les expulser. Si on ramenait immédiatement ceux qu’on intercepte en mer ou qui débarquent à Lampedusa et à Malte, de l’autre coté de la Méditerranée, il est  probable que cela réduirait le flot d’immigrés.

 

23/10/2013

Les écolos à contretemps

Alors que les éleveurs bretons de porcs et de poulets se battent pour sauver leurs exploitations et leurs abattoirs, concurrencés par d’autres pays dont l’Allemagne, on veut leur imposer l’écotaxe qui va pénaliser tous les transports routiers. Le bizarre c’est qu’en France ce sont les transports sur les routes secondaires qui sont soumis à cette taxe et non ceux sur les autoroutes. Le but est pourtant d’encourager les transports ferroviaire et fluvial qui ne peuvent en aucun cas remplacer les routes secondaires.

Alors qu’en France la principale préoccupation est le chômage, on s’interdit de rechercher et d’exploiter le gaz de schiste et on veut démanteler des centrales nucléaires ayant encore dix ans de potentiel. Or la clé d’une reprise de l’industrie est une énergie à bon marché que l’on ne pourra jamais obtenir avec les « énergies renouvelables ». L’Allemagne qui s’y essaye a vu son électricité plus chère de 30% et en plus brule de plus en plus de charbon.

L’Angleterre pragmatique, encourage l’exploitation du gaz de schiste et vient de commander deux centrales nucléaires à EDF.

La France produit déjà moins de « gaz à effet de serre » que les autres pays développés grâce à l’énergie nucléaire et en tout état de cause ne représente que 1% de la production mondiale. Tout effort de réduction est donc totalement marginal à l’échelle mondiale et aura pour seul effet de faire plaisir aux 2% de Français qui votent écolo.

Pour en revenir à la Bretagne rappelons que les Bretons s’étaient opposés en 1980 à la construction d’une centrale nucléaire à Plogoff et que la Bretagne dépend des autres régions pour son électricité, suggérons aux Bretons de relancer ce projet qui leur donnerait travail et indépendance énergétique.

A moins qu’ils comptent sur les éoliennes et autres hydroliennes, le précédent de l’usine marémotrice de la Rance montre que cette voie n’est guère rentable.