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05/11/2013

Industrie agricole bretonne.

Disons le tout de suite j’aime bien les Bretons, ils ont un sale caractère mais ce sont des gens sérieux sur lesquels on peut compter. Et puis il y a beaucoup de marins chez eux.

Mais qui aime bien châtie bien et j’avoue que je me suis toujours demandé s’ils mangeaient eux mêmes les ignominies qu’ils produisent sous le nom de poulets et de porcs.

Le poulet « standard » élevé par milliers au coude à coude si je puis dire, est une infamie qu’heureusement on exporte surtout. En Arabie Saoudite paraît-il ? La religion des Saoudiens a du leur gâter le gout, personnellement j’évite.

Quant aux porcs élevés hors sol, sous de gigantesques hangars et dont on répand généreusement le lisier générateur d’algues vertes, je ne sais pas ce qu’on en fait et préfère l’ignorer. Je crains que l’estimable pâté Hénaff, fort apprécié dans la Marine, en soit fait.

Je n’ai pas l’âme bien sensible mais je me demande quelles pensées doivent avoir les poules élevées sur étagères le cul au dessus de gouttières où elles sont sommées de pondre.

En résumé que l’industrie agricole bretonne se casse la gueule ne m’étonne ni ne me peine et je regrette que des subventions aient maintenu en vie une production axée sur le bas de gamme et la quantité.

Les viticulteurs du Languedoc ont fini par abandonner la production de « bleu qui tache » pour se reconvertir dans des vins fort estimables,  il y a là un exemple à suivre.

17/02/2013

J'suis qu'un pauvre paysan

Dans l’affaire du cheval devenu bœuf, on n’a pas beaucoup dit que la maison Spanghero  était la propriété de Lur Berri, une coopérative basque dont la vocation était de faire la promotion et de commercialiser des produits locaux. Comme dit un délégué CFDT : « On s’est battu pour que Lur Berri reste et travaille localement. Au lieu de faire faire des milliers de kilomètres à de la viande qui vient de Roumanie pour revenir en France...c'est quelque chose qui n'aurait jamais dû exister ". 

Non seulement cela a coûté beaucoup d'argent à la coopérative mais elle s'est lancée dans des métiers qu'elle ne sait pas faire. Avec des rachats, elle s'est projetée dans la mondialisation et la financiarisation. On a sacrifié un investissement local qui favorisait des circuits de distribution courts au profit d'investissements extérieurs difficilement contrôlables. Lur Berri est propriétaire de Labeyrie, foie gras et saumon fumé, et fabrique aussi des blinis.

Cette affaire est à l’image d’une agriculture qui se dit écolo mais construit des usines à cochons et à poulets où les bêtes vivent hors sol et ne connaissent pas la lumière du soleil, où les poules vivent coude à coude pour pondre des œufs qui tombent dans des gouttières. Mon hérédité de Charolais a la nostalgie de ces boeufs blancs paissant en liberté dans l’herbe verte.

Les agriculteurs maintenant pleurent après les subventions, peut être feraient ils mieux de ne plus faire n’importe quoi

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com