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27/01/2016

Je ne voterai pas pour Sarkozy

Nicolas Sarkozy fait son come back, comme ses concurrents pour la présidentielle de 2017, il vient de publier un livre programme, que je ne lirai certainement pas d’ailleurs, et on le voit recommencer la manœuvre qui lui avait réussi en 1997, il exprime des idées droitières, se démarquant ainsi de Juppé, pour capter les voix des électeurs du Front National. Mais sa présidence n’a été que reniements et mensonges : jamais les régularisations de clandestins n’ont été aussi nombreuses et les expulsions aussi rares.

Mondialiste, atlantiste, européiste, il continuera comme avant à transformer la France en protectorat américain et l’Europe en vassale de l’Allemagne.

Il dit regretter son exhibition au Fouquet’s et sa croisière sur le yacht de Bolloré, ainsi que son « casse toi, pauvre con » adressé à un de ses concitoyens, ce n’est que l’écume du problème et la preuve de sa mauvaise éducation et de son absence de savoir-vivre comme le sont d’ailleurs ses errances conjugales.

Je vais citer quatre raisons pour ne pas voter pour Sarkozy, décisions qui se sont révélées malvenues et même catastrophiques.

-Le retour dans l’organisation militaire de l’OTAN : la France inféodée suit maintenant les Etats Unis dans toutes leurs aventures et en particulier maintient en Europe une atmosphère de guerre froide après avoir déstabilisé l’Ukraine pour la retirer à la zone d’influence Russe. L’Otan devrait être dissoute, elle n’a plus de raison d’être et empêche l’Europe de constituer une défense autonome et de se rapprocher de la Russie.

-Le traité de Lisbonne par lequel Sarkozy a contourné le refus français de la Constitution européenne. On voit, depuis la crise des migrants, que l’Europe fédérale est un mythe et que les nations ne veulent pas disparaître dans ce melting pot.

-L’intervention en Libye qui a entrainé la dislocation de la Libye de Kadhafi, l’invasion de l’Europe par des migrations africaines incontrôlables ; nous payons encore au Sahel les conséquences de cette intervention.

-La départementalisation de Mayotte pour des raisons purement électorales, qui se révèle comme prévu, un échec total : Mayotte coute à la France les yeux de la tête, est envahie par une immigration démentielle et est aux portes de la guerre civile. Mayotte ne sera jamais un département français sauf dans les textes.

Ces quatre exemples montrent un mépris total de la démocratie, pour aucune de ces décisions le peuple français n’a été consulté ou quand il l’a été on est allé contre son choix.

Si on réélit Sarkozy, il va recommencer et en particulier signer le traité transatlantique dit TAFTA qui nous annexera définitivement aux Etats Unis.

Le risque évidemment est qu’en 2017, on ait au second tour de l’élection présidentielle deux présidents ayant échoué, je ne sais pas si je n’irai pas à la pêche : bonnet blanc ou blanc bonnet, la peste ou le choléra ?

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

 

 

                                                                                                            

19/01/2016

Mayotte: l'amputation s'impose.

Quand la départementalisation de Mayotte a été décidée, connaissant Mayotte, j’ai écrit aux médias, aux parlementaires, aux hommes politiques, que c’était une grave erreur. J’ai eu peu de réactions, toutes confirmant la décision.

C’était pourtant évident, les Comores auxquelles appartenait Mayotte sont terre d’islam -95% de la population mahoraise-, à Mayotte on ne parle pas français mais shimahore issu du swahili, et un droit coutumier permettait la polygamie, c’était des cadis qui rendaient la justice en fonction d‘un droit islamique. De plus les Comores où la France n’avait jamais fait grand-chose sont très pauvres. Mayotte après un referendum en faveur de l’indépendance en 1974, avait été détachée de l’archipel, l’île ayant voté pour le rattachement à la France. S’en sont suivi des années de tergiversation, le problème étant évident, jusqu’en 2009 où à la suite d’un referendum à Mayotte, la départementalisation était approuvée à l’unanimité par les deux assemblées, malgré l’opposition constante de l’ONU.

La départementalisation fut effective le 31 mars 2011. Depuis Mayotte est devenue une Région Ultrapériphérique de l’Europe (RUP)

Et ce qui était prévisible arriva, les Mahorais attendaient un alignement rapide sur la Réunion, le pactole, on l’étala sur des décennies, le mode de vie des Mahorais changea complètement, ils mangèrent autrement, des produits entièrement importés, ils achetèrent des voitures, au point que les embouteillages sont devenus un vrai problème, et surtout la main d’œuvre est devenue si chère que l’île ne produit plus rien : finis la vanille et le ylang-ylang, on ne fait plus que du béton pour construire des routes, des administrations, des hôpitaux, et surtout des écoles sans pouvoir suivre la croissance démographique. Le tourisme végète faute d’infrastructure, de personnel compétent et en raison de l’insécurité qui s’est installée dans l’île.

Le chômage officiel est de 36% mais en fait beaucoup plus élevé, beaucoup ne s’étant pas inscrits, en fait le chômage est la règle. On fait surtout des fonctionnaires pour des raisons familiales et sociales : beaucoup ne font rien. Les municipalités, le conseil départemental sont en faillite, le budget du département est en déficit de plus de 46 millions d’euros. Il faut dire que si on a bricolé à grand peine un état civil, le cadastre n’a pas été réalisé et il est de ce fait impossible de faire rentrer les impôts locaux.

Mais le pire est l’immigration, quoique moins riche que la Réunion, Mayotte est devenu un trou noir qui attire de toute la région, surtout des Comores mais aussi de Madagascar et de l’Afrique de l’est, On vient même de voir arriver 4 demandeurs d’asile se disant Syriens. Beaucoup se noient dans la traversée entre Anjouan et Mayotte et on expulse sans beaucoup de procédure plus de 20 000 clandestins par an. La population est officiellement de 220 000 habitants, en fait plutôt 300 000, les non natifs de l’île étant probablement majoritaires, il doit y avoir de l’ordre de 60 000 clandestins dont beaucoup d’enfants isolés.

Les Comoriennes viennent accoucher à Mayotte, en 2015 il y a eu 9 000 naissances, dont 75 % d’étrangères, 6814 en 2014, les enfants nés à Mayotte étant appelés à devenir français par droit du sol, les maternités n’y suffisent plus. On a beau construire des écoles on ne peut pas suivre la croissance démographique et le niveau scolaire est très bas, beaucoup d’enfants n’étant pas francophones.

Et pourtant Mayotte coute cher à la métropole, prestations sociales, subventions et surtout salaires des fonctionnaires surpayés.

Mais la déception est grande parmi la population qui reçoit les chaines de télé françaises et qui voit bien qu’ils ne vivent pas comme les autres Français ni comme ceux de la Réunion où beaucoup de Mahorais ont commencé à émigrer pour toucher à taux plein le RSA et les autre prestations sociales. Il s’en suit des grèves souvent tournant à l’émeute et une insécurité croissante.

On a déstabilisé une société très traditionnelle, vivant un islam très calme en une société individualiste où tous sont déçus.

Les Mahorais n’ont aucune perspective d’avenir sur l’île et beaucoup tentent leur chance en métropole, la plus grande ville comorienne est Marseille où la communauté atteint les cent mille.

Tout cela était prévisible, et la départementalisation n’a été décidée par le président Sarkozy que pour des raisons électoralistes : 50 000 voix à récupérer qui se sont d’ailleurs portées vers la gauche.

Ancien député de Mayotte, Mansour Kamardine estime que Mayotte est au bord de la guerre civile.

La situation étant ce qu’elle est, la meilleure solution est l’amputation. La départementalisation est un échec et en plus elle a été réalisée en dépit de la Constitution qui exigeait la consultation des populations intéressées et les Français sont intéressés ô combien, et au mépris des décisions de l’ONU considérant l’archipel des Comores comme un ensemble indivisible. Cela devrait permettre de réintégrer Mayotte dans la République Comorienne avec les accommodements nécessaires dont en particulier une aide au développement de l’archipel. Mais qui aura le courage de le faire ?

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

09/09/2015

La fin de l'Europe

Quand l’Europe parle d’accueillir 120 000 réfugiés en deux ans qu’elle veut répartir selon des quotas impératifs, 26,2% pour l’Allemagne, 20% pour la France, 12,4% pour l’Espagne, que cette politique a été imposée par Frau Merkel , ralliée nolens volens par le Président Hollande, on peut se demander de quel droit et sans le moindre accord de ses partenaires, la Chancelière décide l’ouverture de ses frontières et l’accueil inconditionnel de 800 000 migrants. Les accords de Schengen ayant supprimé les frontières, ces migrants pourront se répandre ensuite sans contrôle dans l’Europe.

S’il s’agissait réellement de réfugiés fuyant les persécutions comme le sont les chrétiens d’Irak et de Syrie qu’il faut, bien sur, accueillir à bras ouverts - comme nous avons accueilli les boat people vietnamiens, pour beaucoup catholiques - mais il n’est qu’à regarder, on voit qu’il s’agit en majorité d’hommes jeunes, sans famille dont on se dit qu’ils auraient pu rester chez eux et se défendre eux et leur communauté. D’ailleurs ils exigent de gagner l’Allemagne, la Suède, la Finlande poussés non par la nécessité mais par le choix de trouver un pays accueillant, ayant une politique sociale généreuse.

Un médecin Syrien débarquant du ferry reliant Lesbos au Pirée déclarait qu’il y avait fort peu de Syriens mais beaucoup d’Afghans sur lesquels ne pèse aucune menace nouvelle.

Bien sur il faut accueillir les persécutés mais il faut faire un tri sévère à l’extérieur donc pour ce qui est des migrants du Proche et du Moyen orient en Turquie, et il faut refouler fermement ceux qui ne répondent pas à des critères précis les classant comme réfugiés.

Mais pendant que l’on voit déferler sur les côtes grecques des hordes et qu’on exploite d’une façon indigne la photo d’un gamin noyé on ne parle plus ce tous ceux qu’on récupère le long des côtes de Libye et qui nous concernent nous Français encore plus, ceux avec lesquels on joue au chat et à la souris à Vintimille et qui finissent toujours par entrer.

Remarquons que ceux qui arrivent par cette voie sont des Erythréens, des Soudanais, des subsahariens qui pour la plupart ne sont ni instruits ni formés et seront suivis pour beaucoup de familles polygames inassimilables.

Quand François Hollande accepte d’accueillir 24 000 migrants en deux ans, de quoi s’agit-il ? De réfugiés relevant du droit d’asile et clairement reconnus ? Mais sachant que seuls 15% des demandeurs sont reconnus cela correspond à l’arrivée de 160 000 migrants dont on expulse 1%, soit un solde de clandestins de plus de130 000.

Ce qui est le plus hallucinant et montre bien la faillite de Schengen voire de l’Europe, c’est que les pays de l’Europe de l’Est qui essayent de défendre nos frontières, comme la Hongrie ou la Grèce et de limiter l’invasion se font traiter de tous les noms même de néonazis.

L’affaire ne sera réglée que quand la paix sera revenue en Syrie et l’ordre en Libye, c’est à cela qu’il faut consacrer nos efforts ce qui pour la Syrie nécessite la constitution d’une coalition la plus large possible comprenant la Russie, les Etats Unis, la France et la Grande Bretagne mais aussi l’Iran et tous ceux qui sur place veulent éradiquer l’Etat Islamique.

Pour finir signalons qu’à Mayotte maintenant département français déferle depuis 20 ans des flots de clandestins venus surtout d’Anjouan et des autres Comores mais aussi d’Afrique de l’Est et de Madagascar sans que cela émeuve qui que ce soit. Il s’en noie tous les ans des dizaines, parmi eux nombre de femmes et d’enfants. On en expulse sans aucune procédure 20 000 par ans tant que les grandes âmes d’Europe ne s’y seront pas opposées. Ceux qui ont réussi à gagner Mayotte - le tiers de la population est constituée de clandestins - peuvent ensuite continuer vers la Réunion et l’Europe. Il y a 100 000 Comoriens à Marseille.

 

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07/07/2015

Il faut sauver le soldat grec;

On l’a bien oublié mais en 1953, l’accord de Londres signé le 27 février a permis à la République fédérale d’Allemagne d’effacer la moitié de sa dette d’avant et d’après guerre.

La RFA devait rembourser à la fois les obligations financières issues du Traité de Versailles, jamais honorées, les emprunts internationaux contractés durant la République de Weimar, dont le paiement des intérêts a été suspendu au début des années 1930, et encore les aides financières accordées par les Alliés pour reconstruire le pays ravagé après 1945.

Les dettes d’avant-guerre sont estimées au départ à 13,5 milliards de Deutsche Marks, elles seront ramenées à 9,6 milliards puis à 7,3 milliards de Deutsche Marks.

Quant aux dettes d’après-guerre, chiffrées initialement entre 15 et 16 milliards de Deutsche Marks, elles sont ramenées à un montant de 7 milliards, soit une remise de dette de plus de moitié.

A l’issue de la conférence de Londres, la République fédérale est ainsi parvenue à diviser par deux le poids de sa dette, avec le consentement de ses créanciers, parmi ceux ci on trouvait la Grèce.

En 1946, l’Allemagne avait été condamnée à payer une somme de 7 milliards de dollars à la Grèce à titre de réparation pour l’occupation du pays de 1941 à 1944 et pour les massacres et destructions innombrables dont les Allemands se sont rendus coupables ; l’Allemagne n’a jamais payé.

Dans ces conditions l’intransigeance allemande vis à vis de la Grèce est choquante, voire inadmissible, d’autant que si l’Europe existe, il faut chercher par la négociation, mais dans des conditions supportables, comment rétablir la situation financière et économique du pays.

Bien sur la Grèce est mal gérée, les impôts ne rentrent pas, les riches, armateurs et Eglise en particulier, ne payent quasiment rien, les retraites sont beaucoup trop généreuses et il faut augmenter la TVA, mais ce n’est pas en lui prêtant de l’argent pour rembourser sa dette qu’on règlera la situation. 

Il va falloir réduire et réaménager la dette comme on l’a fait en 1953 pour l ‘Allemagne.

Il y a en Europe d’autres exemples de mauvaise gestion que personne ne remet en cause. Citons nos DOM, les départements d’outremer qui ne produisent rien ou pas grand’ chose, où les fonctionnaires sont pléthoriques et surpayés et dont les revenus proviennent en quasi totalité, de transferts financiers métropolitains pour les prestations sociales, les infrastructures et les salaires des fonctionnaires.

Il n’est qu’à comparer les deux îles jumelles, la Réunion et Maurice pour comprendre qu’il y a là un exemple de gabegie que personne ne veut remettre en cause.

On a même départementalisé Mayotte qui est devenue une pompe aspirante d’immigration, ne produit plus rien et coute à la métropole un milliard d’euros par an. Il est vrai que les fonctionnaires y compris indigènes y mènent grand train de vie. Un des principaux problèmes de Mayotte comme d’ailleurs de la Réunion, est les embouteillages automobiles.

Alors l’Europe peut faire l’effort de sauver le soldat grec sans le contraindre au suicide.

 

 

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10/05/2015

Mayotte le chaos

Quand du temps de Nicolas Sarkozy, on projeta de faire de Mayotte le 101° département, j’ai eu l’impression d’être le seul en France à savoir que c’était une idée irresponsable, Mayotte n’ayant rien de la France : on y est musulman à 95%, on y parle swahili, on y vivait alors sous un statut spécial proche de la Charia, la justice étant rendue par des cadis, pas de cadastre, pas d’impôts fonciers ni sur le revenu, la polygamie y était autorisée et existe encore, l’immigration clandestine à partir des autres Comores était incontrôlée et entrainait des milliers de noyades, elle n’a fait que croitre et exige plus de 20 000 expulsions par an. Et il y aurait 40% de clandestins parmi la population.

J’ai donc tenté d’alerter nombre de responsables politiques. En vain, Mayotte c’est 50 000 électeurs. La départementalisation a donc été votée à l’unanimité et depuis Mayotte ne produit plus rien sauf des fonctionnaires et du béton. L’île ne vit que de transferts de la métropole, transferts sociaux et salaires de fonctionnaires surpayés.

On y vient naître de partout, la maternité de Mamoutzou est la première de France, l’île est envahie par les clandestins que tout le monde emploie au noir, bloquée par les voitures qui prolifèrent et de surcroit les Mahorais se plaignent d’être moins payés que les Réunionnais, l’insécurité et les troubles sociaux se multiplient.

Voilà ce qu’écrit dans Mayotte Hebdo un Mahorais, Laurent Canavate :

« Pourquoi la situation se dégrade-t-elle chaque jour un peu plus à Mayotte ?
Pourquoi la violence, la délinquance de mineurs surtout, condamne-t-elle des milliers de citoyens à la peur, à l'angoisse de penser que nos enfants sont dehors, que sortir nous expose à des cambriolages, que traverser Kawéni ou Koungou, Vahibé ou Combani de nuit constitue-t-elle un danger?....               Pourquoi 40% de la population est en situation irrégulière aux yeux et au su de tout le monde, sans qu'il y ait de réaction forte ?
Pourquoi l'essentiel des moyens des forces de l'ordre sont-ils consacrés à la lutte contre l'immigration clandestine ?
Pourquoi l'essentiel des moyens de l'hôpital sont-ils dédiés à la maternité, depuis tant d'années ?
Pourquoi des zones de non-droit se constituent-elles, dangereuses pour les forces de l'ordre qui sont en permanence au contact de ces voyous de plus en plus organisés, armés?.......                                                                                                                                         Pourquoi l'île se vide de ses professeurs titulaires, de ses médecins, de ses cadres supérieurs, de ses chefs d'entreprises ?
Pourquoi pendant des années l'émigration était le fait de femmes seules, abandonnées, avec leurs enfants, partant courageusement à la Réunion, puis en Métropole pour essayer de bénéficier de prestations sociales, et que maintenant ce sont les cadres mahorais ?
Pourquoi le niveau de l'éducation se dégrade-t-il dans des établissements saturés, violents, avec de moins en moins d'enseignants titulaires ?
Pourquoi la très grande majorité des étudiants mahorais en Métropole ne reviennent-ils pas à Mayotte, ou n'ont pas prévu de le faire ?
Pourquoi n'y a-t-il toujours pas de zones d'activités économiques, artisanales ou commerciales dans les communes ?
Pourquoi les conseils municipaux offrent-ils un spectacle aussi pitoyable, avec aussi peu d'acteurs présents et actifs, alors que pendant les campagnes électorales les citoyens sont sollicités de toutes parts ?
Pourquoi l'île s'englue-t-elle dans des embouteillages quotidiens dantesques sans aucune réaction, sinon quelques trottoirs et dos d'ânes ?
Pourquoi certains s'amusent-ils à attiser les haines raciales, jouent aux apprentis sorciers, au lieu de s'occuper de ces véritables problèmes ?
Pourquoi quasiment aucun projet ambitieux ne voit le jour à Mayotte ?
Pourquoi 80% des agents des collectivités locales de Mayotte sont-ils des agents de catégorie C, laissés sans encadrement, sans consigne ?
Pourquoi l'essentiel des budgets de ces collectivités ne servent-ils qu'à payer les salaires de ces agents indexés et que rien ne reste pour le fonctionnement des services, ou les investissements ?
Pourquoi des milliers de gamins sont laissés à l'abandon dans les rues ? …
Pourquoi de nombreuses MJC ont été construites, avec de l'argent public, mais n'ont jamais été réceptionnées ou ouvertes et tombent en ruine ?
Pourquoi les réponses semblent-elles parfois dans les questions ?...
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?…

Pourquoi Mayotte sombre lentement dans le chaos ?...

Doit-on baisser les bras, baisser le rideau comme beaucoup l'ont déjà fait ?... Les élus, les fonctionnaires de passage sont-ils condamnés à essayer, mettre leurs enfants dans des écoles privées, puis abandonner devant l'ampleur de la tâche, face aux moyens humains et financiers bien trop limités ?
Les forces vives de l'île seront-elles incapables de mettre fin à cette spirale infernale dans laquelle l'île semble s'enfoncer inexorablement depuis des années déjà ?

Le 101ème département mérite bien mieux !

Les élus doivent mettre au travail leurs milliers d'agents, les former si nécessaire, activer les MJC, remplacer les départs à la retraite par des cadres capables de porter un projet et diriger une équipe.
L'Etat doit rapidement débloquer les moyens adéquats pour construire les établissements scolaires indispensables, des logements dignes et assurer la sécurité des populations….. La mise en place de ces premières infrastructures relancera l'économie locale, qui souffre depuis trop d'années. Et la création d'emplois redonnera de l'espoir à une jeunesse pour le moins désœuvrée.
La mise en place d'une Zone franche globale constitue pour l'économie, à mon avis, la première étape à activer, de toute urgence. Tous les paramètres l'indiquent : faiblesse du tissu économique, fort taux de chômage des jeunes, niveau scolaire catastrophique, très faibles revenus de la population…

Après des années où l'île était stigmatisée comme l'île aux clandestins, c'est désormais l'insécurité, la violence qui prennent le dessus. Et cela reflète la triste réalité. Il est temps de changer de registre.
Mayotte doit redorer son image ! Elle doit redevenir une île où il fait bon vivre. … »

Voilà ce qu’est devenu Mayotte aux dires d’un des siens, un récent sondage a montré que 75% des Mahorais avaient des difficultés de lecture. Mayotte compte sur le tourisme, la nature est belle mais pas ce qu’est devenu l’île, et l’on ne voit pas comment on peut sortir de cette situation : Mayotte couterait de l’ordre de un milliard d’euros par an.