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07/12/2014

Chantage, racket, extorsion de fonds.

La France va verser 60 millions de dollars aux autorités américaines pour indemniser les victimes américaines de la Shoah déportées depuis la France vers les camps d’extermination et qui n’auraient pas été indemnisées.

Le prétexte de cette indemnisation est le rôle supposé de la SNCF dans le transport vers les camps. Je dis supposé car la SNCF, si elle a eu du matériel réquisitionné par les Allemands, n’a jamais assuré de transport en dehors du territoire national.

Il n’empêche : plusieurs états américains sous la pression des organisations juives, en particulier l’Anti-Defamation League (ADL) organisation américaine de lutte contre l'antisémitisme, ont blacklisté la SNCF pour des appels d’offres publics.

Le but de cet accord est donc de lever ces oppositions et de permettre à la SNCF de soumissionner. " Les Etats-Unis se sont engagés à défendre la France contre toute nouvelle action, et en particulier les actions de nature judiciaire "

C’est donc un accord entre Etats car" la SNCF n'a jamais été tenue pour responsable de la déportation. Elle a été un instrument de la déportation. - … - C'est de la responsabilité des autorités françaises  d'en assumer les conséquences », a souligné Mme Sparacino-Thiellay ambassadrice française aux droits de l'homme. Ce qui veut dire que la France, elle, fut responsable des déportations, alors qu’elles furent imposées uniquement par les Allemands occupants et que c’est en France que les juifs furent le plus épargnés.

D’ailleurs Arno Klarsfeld lui même reconnaît que la SNCF n’était en rien coupable mais se loue de cet accord qui va permettre d’indemniser des victimes qui ne l’avaient pas été. Voire. Mais dans ce cas pourquoi la France et pas plutôt l’Allemagne ?

De plus, il est bien évident que ces victimes n’étaient pas américaines au moment des faits mais souvent d’une nationalité ennemie : Allemand, Autrichien, Hongrois… ce qui change quand même les choses. Elles ont émigré par la suite aux Etats Unis.

Les mots qui viennent à l’esprit à la lecture de cet accord sont : chantage, racket, extorsion de fonds, toutes choses indignes de la part d’un Etat de droit comme les Etats Unis.

Avec ce genre de chose, il ne faudra pas s’étonner, de voir se développer l’antisémitisme et prospérer les stéréotypes.

 

22/10/2014

L'imprécateur

 

Ainsi il aura fallu 70 ans pour que quelqu’un ose s’attaquer au tabou des persécutions antisémites en France. Il aura fallu que ce soit Eric Zemmour, un juif, qui s’y attèle et conteste la thèse soutenue par Paxton et les Klarsfeld de la complicité volontaire du gouvernement de Pétain à l’élimination des juifs d’Europe.

Il y a d’abord eu l’amalgame constant entre le statut des juifs de 1940, statut manifestement antisémite cherchant à limiter l'influence des juifs, estimés responsables de la défaite de 40, mais ne visant nullement à leur élimination et la volonté des nazis de faire disparaître les juifs d’Europe par la « solution finale », tentative à laquelle le gouvernement de Vichy, n’a jamais souscrit.

Il est intéressant de constater que de l’essai de 500 pages de Zemmour sur le « suicide français », seuls les quelques pages concernant le rôle de Vichy dans les persécutions antijuives ont entrainé une polémique virulente montrant que Zemmour s’attaquait là à un tabou dont il ne fallait surtout pas parler.

N’importe quel goy aurait tenu les mêmes propos, il aurait été licratisé vite fait au nom de la loi Gayssot de sinistre mémoire, qui empêche toute recherche historique sur cette question.

Moyennement quoi, depuis 70 ans une légende est créée, fondée en particulier sur les livres de Paxton, beaucoup plus polémiste qu’historien et les affirmations des Klarsfeld qui eux ne peuvent pas être qualifiés d’historiens, affirmant que Pétain et son gouvernement étaient complices des nazis pour la destruction des juifs d’Europe, et que si 90% des juifs français en avaient réchappé c’était grâce à nombre de « justes » qui s’étaient attachés à leur protection.

Depuis 70 ans les médias, à coup d’affirmations, de désinformation, d’intoxication, de mensonges s’emploient à l’établissement de cette légende que seuls quelques-uns, taxés de révisionnisme et exposés à l’opprobre public osent contester. Depuis 70 ans il n’est pratiquement pas un soir sans qu’une émission de télévision ne traite de la « shoah » ou de l’Holocauste.

Et puis voilà que Zemmour met les pieds dans le plat et dit que le gouvernement de Pétain a essayé de limiter les déportations, qu’il s’est consacré à la protection des citoyens français israélites, et que finalement ceux ci ont été les plus épargnés en Europe.

Il est intéressant de voir où Le Monde va chercher ses arguments pour contrer Zemmour, d’abord un article de Paxton intitulé « Le Zèle de Vichy dans la déportation des juifs français » et un des Klarsfeld « Quand la police de Pétain et Laval livrait des enfants juifs au nazis ». Paxton et les Klarsfeld étant à l’origine de la thèse contestée par Zemmour, on reconnaitra qu’il n’est là rien de très probant.

Pour faire bon poids le journal a été chercher le témoignage de Daniel Cordier qui fut secrétaire de Jean Moulin et qui écrit « Pétain était le traître absolu » et regrette que l’on ne l’ait pas fusillé… 95 ans, soyons indulgent…

Jamais on ne se réfère à la monumentale « Grande histoire de la France sous l’occupation » de Henry Amouroux ni à l’ « Histoire de Vichy » de François-Georges Dreyfus qu’on ne peut quand même pas taxer d’antisémitisme. F.G. Dreyfus n’exonère nullement Pétain de toute responsabilité mais rejoint ce que dit Zemmour sur le sacrifice des juifs étrangers pour sauver les citoyens français. Il ne nie nullement la participation de nombreux Français à la sauvegarde des juifs mais note également qu’il y a eu aussi beaucoup de dénonciations par « désir de vengeance, la sottise ou l’appât du gain, l’antisémitisme latent, les affaires de cœur, la jalousie… »

Dans ces conditions attribuer le sort moins funeste des juifs français à la seule action de « justes » n’est certainement pas pertinent. Il est aussi assez piquant de voir maintenant évoquer le rôle protecteur de l’église catholique et de certains évêques par Le Monde qui qualifie habituellement Pie XII de « Pape de Hitler »

Il faut aussi regarder l’opinion des juifs eux mêmes à cette période, telle qu’elle est rapportée par F.G. Dreyfus : « Il est certain que tel ou tel témoignage de juifs rescapés de Drancy éclaire cette situation : « Les juifs français n’étaient pas solidaires de nous. Ils nous ont considérés comme des juifs inférieurs et ils disaient à qui voulaient les entendre que nous étions responsables de leurs malheurs »… « J’ai vu des gens xénophobes dans tous les pays mais la xénophobie pure à l’état de passion et n’admettant aucune exclusion je ne l’ai trouvée que là-bas ». Rappelons que les juifs étrangers venaient pour beaucoup de pays ennemis, Allemagne, Autriche, Hongrie.

Il faut aussi se référer au livre de Michel Laffitte, préfacé par Pierre Vidal-Naquet, « Un engrenage fatal » exposant le rôle de l’UGIF, l’Union générale des Israélites de France,  l’ancêtre du CRIF, qui de 1941 à 1944 collabora avec l’occupant, assurant la gestion de Drancy et par ses imprudences entraina la déportation de nombre d’enfants juifs.

Que faut il conclure de tout cela ; c’est que cette triste période doit revenir dans le champ de la recherche historique sans qu’elle soit biaisée par des a-priori, des jugements de principe et des arrière-pensées. Il faudrait aussi que ceux qui n’ont pas connu l'occupation s’abstiennent de jugements et de condamnations quand ils n’en ont pas les bases.

Cette dernière remarque concerne aussi Florian Philippot pour qui « Il n’y a rien à sauver à Vichy. Vichy ce n’était pas la France. La France était à Londres, c’était les résistants qui, eux, effectivement ont sauvé des juifs ». Qu’est ce qu’il en sait ? En tout cas cette remarque montre que le Front National n’a pas été  long à adopter le politiquement correct.

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

02/01/2014

Dieudonné la menace.

Dans le numéro du Monde daté du 1er et 2 janvier 2014, l’éditorial et les pages 6 et 18 sont consacrés à l’histrion Dieudonné, c’est dire l’hystérie qui s’est emparée des sphères politiques jusqu’au Président de la République et au ministre de l’intérieur et tout cela pourquoi ? : Dieudonné M’bala M’bala est antisioniste et n’aime pas les juifs et il a en plus inventé un nouveau bras d’honneur auquel on donne toutes les interprétations que l’on veut. Y a-t-il de quoi fouetter un chat ? Je ne vois pas pourquoi.

Je pense que l’on a le droit d’être antisioniste et de condamner la façon dont Israël se comporte en Palestine. J’estime qu’on a le droit de ne pas aimer les juifs à partir du moment où ils ont un comportement communautaire politique et que le CRIF convoque et admoneste périodiquement nos dirigeants et défend un pays qui n’est pas le notre.

Je me pense le droit de ne pas aimer les américains, les anglais et les moldo-valaques. Je considère l’Islam comme une menace et je n’aime pas les islamistes pas plus que les anticléricaux, les francs maçons, et je ne vois pas pourquoi il n’en serait pas de même avec les juifs à partir du moment où ils revendiquent eux mêmes leur particularisme.

Evidemment Dieudonné a dit des imbécilités au sujet de Patrick Cohen, mais celui ci est bien capable de porter plainte et de se défendre sans que ça devienne une affaire d’état.

On n’aurait donné aucun écho aux provocations de Dieudonné qu’il y a beau temps qu’on n’en parlerait plus. Il est navrant que l’on soit obligé de prendre son parti pour défendre la liberté d’expression qui sur certains sujets et certaines communautés n’existe plus en France.

18/07/2013

Nazi

On peut se demander ce qui a piqué notre ministre de l’intérieur, pour débusquer soudain ce « néo-nazi » norvégien réfugié en Corrèze ou on cultive plutôt les Présidents de la République.

Répondant au nom de Kristian Vikernes, il cohabitait sans problème avec les indigènes, mais évidemment avait peint en couleur camouflage, sa voiture et son vélo. Il portait aussi une casquette évoquant un peu l’Afrika Korps ou la casquette Bigeard.

Ajoutons que Breivik, son compatriote assassin de 77 personnes lui avait adressé son manifeste comme à 530 autres.

Il est vrai que sa femme avait acheté, apparemment dans la plus grande légalité, 4 carabines 22LR. Pourquoi diable cette vente avait elle été autorisée ?

Mais il n’est absolument pas prouvé que lui ou elle, voulait tirer le Corrèzien ou quelqu’un d’autre.

C’était, dit on, un néo-nazi… Il faudra un jour qu’on m’explique ce qu’est un néo-nazi, le 3° Reich ne me semble pas devoir renaître de ses cendres. Peut être n’aime-t-il pas les juifs, ou les arabes ou les deux. Il va falloir en enfermer du monde. Je me demande d’ailleurs comment on va pouvoir justifier sa mise en examen…

Enfin à l’évidence c’est une machine, destinée à occuper l’opinion et la détourner d’autres sujets, comme le déraillement de Brétigny, la manif’ pour tous et le gaz de schiste. Ca me rappelle un peu l’attentat contre l’épicerie kasher de Sarcelles perpétré avec une grenade au plâtre.

Reste à savoir si les Français qu’on prend pour des imbéciles, se laisseront bourrer le mou indéfiniment.