Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/04/2015

Jeux dans le brouillard.

Il y a quelques jours on instituait la circulation alternée à Paris tellement l’air y était irrespirable. Et au même moment la France déposait la candidature de la capitale pour les Jeux olympiques, drôle d’idée.

En France qui peu à peu devient un désert, on ne cherche qu’à développer la région parisienne. Alors qu’avec la rapidité des transports, notamment le TGV, on pourrait penser qu’il serait possible de décentraliser, de développer économiquement des régions en déshérence, dans le nord, l’est, le centre de la France, on transforme des villes comme Tours en cités dortoirs d’où les travailleurs partent tous les matins vers Paris.

Maintenant on veut faire le « Grand Paris » à force de métros périphériques et d’autoroutes pour que les grand-parisiens perdent trois heures de leur vie par jour dans les transports où, paraît-il les dames se font toutes harceler.

Cela me rappelle le « Gross Paris » que j’ai connu pendant les heures les plus noires de notre histoire, mais cette fois il faut bien reconnaître que la Fuehrerin Angela n’y est pour rien.

Est ce raisonnable de mettre le Salon nautique à Paris où on ne peut même pas dresser les mats des bateaux plutôt qu’à le Rochelle, ou le Salon agricole qui serait mieux à Guéret qui se meurt d’ennui et d’inactivité.

Mais les Jeux olympiques, si Paris est retenu, vont nécessiter la construction d’une foultitude d’infrastructures, comme il y a quelques années le stade de France, aux frais des provinciaux déjà saignés à blanc, alors que l’Ile de France est de loin la région la plus riche et la mieux équipée.

Et puis comme à Pékin, on finira par constater que l’air est irrespirable et qu’il eut mieux fallu choisir un coin de France plus agreste, ce qui aurait permis en plus d’y développer l’économie.

On voudrait y réfléchir un peu, et les écolos feraient mieux de s’y intéresser plutôt qu’à la préservation des espaces humides, beaucoup de tâches pourraient être avantageusement effectuées par télétravail réduisant ainsi l’émission des « gaz à effet de serre » qui font fondre la banquise, se noyer les ours blancs et les habitants des Kiribati.

Et en plus on projette une exposition universelle à Paris ! Pourquoi pas une exposition coloniale, non je plaisante.

Peut être pourrait on envisager la création d’une capitale administrative, une sorte de Washington français, je ne sais où peut-être à Vichy où ça s’est déjà fait, on y diviserait les parlements, les ministères et les administrations par quatre ou même dix, quelle économie. Et en plus vraisemblablement ça marcherait mieux et au moins pas plus mal.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

 

20/05/2014

Mortel charbon

Plus de 300 morts dans une mine de charbon en Turquie… on compatit vaguement mais personne ne s’élève sur les risques que fait courir l’exploitation du charbon.
300 morts là, mais combien pendant les deux cents ans pendant lesquels des mineurs, ont, dans des conditions de travail épouvantables, extrait le charbon du sous sol par millions de tonnes. Morts directement par éboulement, incendie, ou coup de grisou ou à petit feu par silicose.

Et maintenant le charbon est en pleine résurrection, pas chez nous mais en Chine, en Pologne un peu partout dans le monde.

Et personne ne dit rien devant la prolifération de cette énergie polluante, ô combien. Pourquoi ? Parce que nos bons écolos si sensibles aux gaz à effet de serre, se rendent bien compte que ce n’est pas avec leurs moulins à vent ou à eau qu’on remplacera le charbon dans des pays comme la Chine.

Imaginez un peu qu’au lieu de 300 morts dans une mine de charbon, il y ait eu 3 morts dans une centrale nucléaire, quel hourvari il y aurait eu !

Faites le bilan honnête de l’exploitation de l’énergie nucléaire, combien de morts ? Quelques dizaines et encore les causes directes sont connues et peu significatives, centrales mal conçues et mal exploitées, catastrophe naturelle pas prévue.

Soyons réalistes relançons l’énergie nucléaire en France, c’est la seule solution pour diminuer notre facture énergétique surtout si on ne veut pas du gaz de schiste.

L’autre solution c’est de laisser la France redevenir une réserve naturelle, hantée par les oiseaux migrateurs, les loups et les ours. Il y a comme ça aux Etats Unis des réserves d’indiens mais il faut voir comment ils vivent.

Ou laissons, comme on le fait d’ailleurs actuellement, les émirs pétroliers tout racheter en France, les clubs de football comme les grands hôtels. Contemplez la tour de 1 000 m de haut construite à Dubaï, le Burj Khalifa, beau symbole du gaspillage et de l’inutile et dites vous que vous l’avez payée.

 

07/02/2014

Défenses.

Les écolos viennent de nous infliger une de ces manifestations imbéciles dont ils ont le secret : ils viennent de détruire trois tonnes d’ivoire saisies en douane. Le prétexte est que le commerce de l’ivoire est mondialement interdit et qu’une grande part des défenses saisies provenaient d’éléphants d’Afrique abattus par des braconniers.

Il paraît que les éléphants sont menacés, j’entends ça depuis la parution des « Racines du ciel » de Romain Gary en 1956, il ne semble pas que la situation de ces pachydermes se soient réellement aggravée depuis.

Quoi qu’il en soit on peut se demander si le vagabondage de ces animaux encombrants, en dehors des parcs nationaux, est compatible avec le développement de l’Afrique, surtout pour ce qu’il en est de l’agriculture, nécessaire pour nourrir le nombre rapidement croissant des humains.

De toute façon je ne vois pas en quoi cette action dissuadera les braconniers peu sensibles à ces sentimentalités  de nantis.

J’ai entendu le ministre de l’écologie, à l’origine de cette opération hautement médiatique, déclarer que l’on voulait montrer que l’ivoire ne valait rien. C’est idiot, la pénurie ne peut que faire monter les cours et encourager le braconnage.

Je ne sais qui voudrait en Europe, voir charger une harde d’éléphants à travers son jardin ou son champ alors que tout le monde se plaint déjà de la prolifération des sangliers qui sont quand même d’un calibre moindre.

On eut mieux fait de vendre les défenses et les objets sculptés en salle des ventes et en verser le produit aux Restos du cœur ou à Emmaüs, voire aux Pièces jaunes chères à Bernadette Chirac.

Il fut un temps où le Président de la République chassait le gros gibier en Centrafrique en compagnie de Bokassa, maintenant il chasse la bécasse en scooter rue du Cirque. Sic transit…

 

23/10/2013

Les écolos à contretemps

Alors que les éleveurs bretons de porcs et de poulets se battent pour sauver leurs exploitations et leurs abattoirs, concurrencés par d’autres pays dont l’Allemagne, on veut leur imposer l’écotaxe qui va pénaliser tous les transports routiers. Le bizarre c’est qu’en France ce sont les transports sur les routes secondaires qui sont soumis à cette taxe et non ceux sur les autoroutes. Le but est pourtant d’encourager les transports ferroviaire et fluvial qui ne peuvent en aucun cas remplacer les routes secondaires.

Alors qu’en France la principale préoccupation est le chômage, on s’interdit de rechercher et d’exploiter le gaz de schiste et on veut démanteler des centrales nucléaires ayant encore dix ans de potentiel. Or la clé d’une reprise de l’industrie est une énergie à bon marché que l’on ne pourra jamais obtenir avec les « énergies renouvelables ». L’Allemagne qui s’y essaye a vu son électricité plus chère de 30% et en plus brule de plus en plus de charbon.

L’Angleterre pragmatique, encourage l’exploitation du gaz de schiste et vient de commander deux centrales nucléaires à EDF.

La France produit déjà moins de « gaz à effet de serre » que les autres pays développés grâce à l’énergie nucléaire et en tout état de cause ne représente que 1% de la production mondiale. Tout effort de réduction est donc totalement marginal à l’échelle mondiale et aura pour seul effet de faire plaisir aux 2% de Français qui votent écolo.

Pour en revenir à la Bretagne rappelons que les Bretons s’étaient opposés en 1980 à la construction d’une centrale nucléaire à Plogoff et que la Bretagne dépend des autres régions pour son électricité, suggérons aux Bretons de relancer ce projet qui leur donnerait travail et indépendance énergétique.

A moins qu’ils comptent sur les éoliennes et autres hydroliennes, le précédent de l’usine marémotrice de la Rance montre que cette voie n’est guère rentable.

25/07/2013

Chômage et croissance

Le chômage a encore cru ce mois ci, c’est désespérant. Le président qui déclare qu’il veut inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année et en fait à juste titre une priorité n’y arrivera certainement pas en créant des emplois aidés dans les associations et les administrations et en encourageant, il est bien temps , la formation.

Pour relancer la croissance il faut ramener en France des industries manufacturières.

Comme il n’est pas possible d’aligner nos coûts de main d’œuvre sur le tiers monde, il faut agir sur un autre facteur : le coût de l’énergie.

Aux Etats Unis l’exploitation du gaz de schiste a relancé la croissance.

Quand on entend les écolos « exigeant » dans le débat sur la soi-disant transition énergétique, une réduction de 50% de la consommation énergétique française d’ici 2050, pour des raisons de changement climatique, il faut comprendre que ce qu’ils demandent ce n’est pas la croissance mais la décroissance.Ce serait déjà plus que discutable si nous étions seuls au monde mais cela devient criminel, pour rester poli, quand les Chinois, les Indiens, les Russes et même les Américains font passer leur économie avant les gaz à effet de serre.

A entendre les verts tous les emplois se valent mais démolir une centrale qui peut encore fonctionner au moins pendant dix ans ou en construire de nouvelles pour produire de l’énergie d’une façon constante, sure et économique, ce n’est pas la même chose.

Nous donnons 70 milliards d’euros par an surtout à des états arabes richissimes qui rachètent peu à peu notre patrimoine et font en France du prosélytisme islamique, réduisons cette dette permanente en vendant de l’électricité et en recherchant en France le gaz dont nous avons besoin.

Isoler les logements, très bien, encore faut il que les travaux soient amortissables et ils ne le seront que si on augmente considérablement le coût de l’énergie, électricité et gaz. Il est vrai que de ce point de vue nous n’avons rien à craindre, l’électricité va devenir de plus en plus chère, à mesure que se développeront les énergies renouvelables, et comme en Allemagne ce seront les particuliers qui payeront.

Un rapport de la cour des comptes vient de signaler que les énergies vertes coûtent trop cher à la collectivité et que les consommateurs auront à payer en 2020, 8 milliards par an sur leurs factures d’électricité pour financer les énergies dites renouvelables.

Les magistrats de la rue Cambon constatent que les retombées socio-économiques sont très loin de ce qui était escompté et que le nombre d’emploi créé est très faible.

L’énergie solaire est de 2,3 à 11 fois plus chère que l’énergie nucléaire, l’éolien de 1,2 à 2,3. Et en plus les panneaux photovoltaïques viennent de Chine.

Le choix est entre l’écologie et la décroissance et la relance de l’économie par tous les moyens possibles : relance de l’énergie nucléaire, prospection de gaz et de pétrole.

La principale préoccupation des Français est à juste titre le chômage, n’écoutons pas les Ayatollahs verts. La transition énergétique est en France un leurre, ne nous laissons pas piéger.