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02/01/2015

Haro sur le baudet.

Conformément à la convention signée au moment  de la privatisation des autoroutes en 2005, les sociétés concessionnaires prévoient une hausse des péages de 0,57% en février 2015. Cette hausse modeste déclenche une levée de bouclier générale allant jusqu’à une envie de résilier les contrats, ce qui nécessiterait  une indemnité de 25 à 30 milliards d’euros dont la France n’a pas le premier kopeck.

Il paraît que les bénéfices des sociétés concessionnaires sont excessifs. Il semble pourtant que quand on a privatisé les autoroutes on a du calculer que ça couterait moins cher à l’Etat, ce qui est probablement le cas, la gestion privée concurrentielle étant généralement plus efficace que la gestion par l’Etat. Il n’est que voir le gaspillage de 800 millions d’euros pour la mise en place d’un système de racket informatisé des autoroutes qualifié d’ « écotaxe », qui n’a jamais été et ne sera jamais mis en service.

Remarquons que les autoroutes françaises sont globalement fort bien entretenues, généralement mieux que chez nos voisins.

Mais là où l’affaire devient étonnante c’est lorsqu’on apprend les augmentations de tarifs prévus pour les services publics qui sont généralement d’un autre ordre de grandeur : 15% pour les timbres des lettres rapides, 1,8% pour le gaz ; l’électricité va encore augmenter après une hausse de 1,9% en novembre. Il est vrai que les usagers vont payer nolens volens une taxe appelée « Contribution au service public de l’électricité » qui sert en particulier à racheter à un prix dément l’électricité « verte » produite par les particuliers, dont EDF n’a nul besoin.

La SNCF va elle augmenter certains de ses tarifs de 2,6%, sans susciter autrement d’indignation et là tout le monde sait qu’il y a là des économies à faire en modifiant le statut des cheminots, les indemnités et les âges de départs à la retraite remontant à la machine à vapeur et la gratuité des transports dont bénéficie toute la tribu de chaque cheminot, ascendants, descendants et collatéraux.

Alors on préfère charger Vinci et les autres de tous les péchés du monde : « Haro sur le baudet d’où nous vient tout le mal »

10/09/2013

Les gaz

Le plus étonnant dans l’affaire des gaz Syriens est que ni les Etats Unis ni la France, n’ont été à même de produire des preuves suffisamment convaincantes.

On sent, bien sur, un certain retour des ADM irakiens inventées par les Etats Unis à l’orée de la seconde guerre d’Irak. Mais enfin el-Assad est tout sauf irrationnel. A qui fera-t-on croire qu’il s’est risqué à une attaque dont l’utilité n’était pas évidente sous les yeux des observateurs de l’ONU ? Restent deux possibilités, une initiative d’un général syrien sans l’accord de Bachar, et une manipulation venant des rebelles.

L’armée syrienne, en guerre depuis deux ans, apparaît suffisamment disciplinée pour qu’une initiative d’un général soit peu plausible. Une provocation des rebelles est beaucoup plus probable. D’ailleurs on voit circuler sur le Net des vidéos montrant des rebelles lançant à l’aide de mortiers des engins artisanaux constitués d’une bombonne bleue, destinée à l’origine à contenir du butane, équipée d’ailettes bricolées dont on ne sait ce qu’elle peut contenir. Evidemment un tel dispositif relève de l’arrosoir, on ne sait où l’engin va tomber, mais qu’importe pour une provocation.

D’autre part plusieurs témoignages peu suspects dont la correspondante de l’agence américaine Associated Press au Moyen Orient, Dale Gavlak, Mouaz al-Khatib, l’ancien président de la Coalition Nationale syrienne et l’enseignant belge Pierre Piccinin de retour de Syrie où il avait été kidnappé en avril dernier et relâché dimanche, dédouanent el-Assad.

Dans ces conditions pourquoi Barak Obama et François Hollande, persistent ils à vouloir « punir » el-Assad ? peut être le premier pour lutter contre l’axe chiite qui menace Israël et le second pour rehausser une popularité vacillante et complaire à des émirs dont on espère marchés et crédits.

Il ne reste plus qu’à espérer que Vladimir Poutine, excellent joueur d’échecs, sache désamorcer cette crise tout artificielle qu’elle soit.

 

25/07/2013

Chômage et croissance

Le chômage a encore cru ce mois ci, c’est désespérant. Le président qui déclare qu’il veut inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année et en fait à juste titre une priorité n’y arrivera certainement pas en créant des emplois aidés dans les associations et les administrations et en encourageant, il est bien temps , la formation.

Pour relancer la croissance il faut ramener en France des industries manufacturières.

Comme il n’est pas possible d’aligner nos coûts de main d’œuvre sur le tiers monde, il faut agir sur un autre facteur : le coût de l’énergie.

Aux Etats Unis l’exploitation du gaz de schiste a relancé la croissance.

Quand on entend les écolos « exigeant » dans le débat sur la soi-disant transition énergétique, une réduction de 50% de la consommation énergétique française d’ici 2050, pour des raisons de changement climatique, il faut comprendre que ce qu’ils demandent ce n’est pas la croissance mais la décroissance.Ce serait déjà plus que discutable si nous étions seuls au monde mais cela devient criminel, pour rester poli, quand les Chinois, les Indiens, les Russes et même les Américains font passer leur économie avant les gaz à effet de serre.

A entendre les verts tous les emplois se valent mais démolir une centrale qui peut encore fonctionner au moins pendant dix ans ou en construire de nouvelles pour produire de l’énergie d’une façon constante, sure et économique, ce n’est pas la même chose.

Nous donnons 70 milliards d’euros par an surtout à des états arabes richissimes qui rachètent peu à peu notre patrimoine et font en France du prosélytisme islamique, réduisons cette dette permanente en vendant de l’électricité et en recherchant en France le gaz dont nous avons besoin.

Isoler les logements, très bien, encore faut il que les travaux soient amortissables et ils ne le seront que si on augmente considérablement le coût de l’énergie, électricité et gaz. Il est vrai que de ce point de vue nous n’avons rien à craindre, l’électricité va devenir de plus en plus chère, à mesure que se développeront les énergies renouvelables, et comme en Allemagne ce seront les particuliers qui payeront.

Un rapport de la cour des comptes vient de signaler que les énergies vertes coûtent trop cher à la collectivité et que les consommateurs auront à payer en 2020, 8 milliards par an sur leurs factures d’électricité pour financer les énergies dites renouvelables.

Les magistrats de la rue Cambon constatent que les retombées socio-économiques sont très loin de ce qui était escompté et que le nombre d’emploi créé est très faible.

L’énergie solaire est de 2,3 à 11 fois plus chère que l’énergie nucléaire, l’éolien de 1,2 à 2,3. Et en plus les panneaux photovoltaïques viennent de Chine.

Le choix est entre l’écologie et la décroissance et la relance de l’économie par tous les moyens possibles : relance de l’énergie nucléaire, prospection de gaz et de pétrole.

La principale préoccupation des Français est à juste titre le chômage, n’écoutons pas les Ayatollahs verts. La transition énergétique est en France un leurre, ne nous laissons pas piéger.