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06/03/2014

Oser l'antisémitisme

Avant hier, ils étaient 800 de tous les partis, sauf bien sur du FN, mais dont le Président de la République et beaucoup de ministres, à se précipiter à la convocation du CRIF pour un diner kacher. Comme d’habitude on a parlé du soutien nécessaire à Israël, condamné l’antisionisme, mais surtout de l’antisémitisme qui devrait être proclamé « cause nationale ». C’est quand même étonnant de voir dans un état laïc où les références ethniques sont interdites, une communauté ethnique ou religieuse, on ne sait, dicter sa politique au gouvernement et lui reprocher l’insuffisance de son action en sa faveur et de voir les ministres, qui savaient d’ailleurs ce qui les attendait en venant, écouter sans protester, sans se défendre et même sans ficher le camp. On voit là à quel degré de sidération on en est arrivé.

D’autant qu’on comprenait bien, à écouter le président du CRIF, que les responsables des agressions antisémites viendraient de l’extrême droite et principalement du Front National ce qui est faux.

Et bien moi je pense que, ceux qui se disent représenter les juifs faisant de la politique, ne serait-ce qu’en privant le front national mais aussi Mélenchon se ces agapes kacher, j’ai le droit de ne pas être d’accord avec cette politique et de proclamer mon antisémitisme. Je le dis bien fort, les juifs commencent à me gonfler sévère.

 

 

 

05/03/2014

L'Europe s'en va t'en guerre

On peut se demander pourquoi les chefs d’état de l’Union Européenne ont cru utile à Vilnius, de proposer à l’Ukraine, un contrat d’association prémices à une future adhésion, alors que ce pays est failli - il lui manque 30 milliards de dollars dont nous n’avons pas le premier kopeck - corrompu et au bord de la scission. D’autant qu’un accord avec l’Ukraine aurait rendu encore plus probable l’adhésion de la Turquie. Notre président avait pourtant promis de consulter les Français avant toute nouvelle adhésion, promesse jamais tenue.

Voulait-on poursuivre l’extension indéfinie de l’Europe vers l’est alors qu’on aurait mieux fait de ne pas intégrer nombre d’états à problème, la Roumanie et la Bulgarie et leurs Roms, la Grèce en faillite permanente, qui ne ressemble pas plus à la Grèce antique que la Tunisie à Carthage, Chypre coupé en deux.

Voulait-on agiter le chiffon rouge sous le nez de Poutine alors qu’on savait que l’Ukraine, berceau de la Sainte Russie, faisait partie du pré-carré russe, définitivement inaliénable ?

Mystère d‘une diplomatie sans doctrine et sans prudence, ce fut le déclenchement de la crise ukrainienne amenant une réaction malgré tout modérée du tzar Poutine.

Et aussitôt la Babel édentée à 28 têtes, inféodée aux Etats Unis par une alliance militaire sans objet, de pousser des hauts cris, d’agiter menaces de sanctions – suspension du prochain G8 à Sotchi – retenez moi ou je fais un malheur - sanctions économiques alors que l’Europe dépend largement de la Russie pour son gaz et que nous y exportons largement nos produits, autrement dit se tirer une balle dans le pied. Le tout en évoquant la défense de l’Occident, appellation venue de la guerre froide.

Comme si l’ « Occident » n’était pas intervenu pour des raisons douteuses, depuis le déboulonnage du Shah, les guerres d’Irak, celles des Balkans avec la partition de Kosovo, l’Afghanistan, la Libye, et maintenant la Syrie où il attise depuis trois ans la guerre civile.

Les réactions de Poutine ont été jusqu’à maintenant bien contrôlées - les morts ne sont pas de sont fait  -  après qu’on ait piétiné ses plates-bandes, les Américains avaient fait bien pire à la Grenade…

L’avenir de l’Europe est lié à la Russie, avec laquelle nous avons tout intérêt à collaborer, ne lui cherchons pas de querelles d’Allemand. Remarquons que Poutine n’a rien dit quand nous sommes partis guerroyer en Afrique. Et puis, au fond, que nous chaut que la Crimée retourne dans le giron russe ?

 

 

02/03/2014

Mes autocrates

Je m’aperçois que depuis que j’écris, j’ai pris parti successivement pour Pinochet, Milosevic, Saddam Hussein, Ben Ali, Moubarak, Kadhafi, Bachar el Assad, et que je prends maintenant le parti de Poutine. Pendant ce temps là la presse bien pensante défendait Mao, Castro, Allende, Pol Pot, Aristide, Mengistu qui tous ont entrainé massacres et ruine de leur pays.

Je pense qu’en son temps j’aurais pris le parti de Franco, c’est dire…

Finalement, par des méthodes peut être peu démocratiques, mes autocrates maintenaient l’ordre et une certaine prospérité, les guerres Américaines pour imposer la démocratie, et des révolutions plus ou moins printanières n’ont amené que troubles, et luttes religieuses.

Le Chili, que Pinochet a quitté volontairement est le pays le plus prospère d’Amérique du Sud. Peut être la Tunisie s’en sortira-t-elle si l’économie reprend ce qui n’est pas gagné, mais l’Egypte évolue dans la continuité, un régime militaire ayant été remplacé par un autre, l’Irak, la Libye, la Somalie, Haïti, la Syrie, le Kosovo, ne connaissent que désordre, massacres, mafia et trafics en tout genre.

Poutine a rétabli l’ordre en Russie et assure le développement du pays. Maintenant il défend ses intérêts et ceux de la Russie en Ukraine et en Crimée.

L’Occident s’indigne et l’Otan fulmine. Surtout qu’ils ne s’en mêlent pas nous n’avons rien à y gagner et ce n’est pas notre problème.

Je rappelais l’autre jour la phrase de Goethe préférant l’ordre à la justice, je partage ce point de vue. J’ai la chienlit en horreur.