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19/11/2016

Apostasie.

 

La COP22 se tient à Marrakech, dans une ambiance morose : Donald Trump élu président d’un des deux états les plus polluants de la planète, climato-sceptique avoué, ne cache pas son intention de faire appel aux pétroles non conventionnels et au charbon.

On craint qu’il ne se retire de l’accord signé à Paris dans un enthousiasme unanime un peu suspect. Pourquoi le ferait-il ? Il lui faut trois ans de préavis plus une année pour s’en retirer, alors que l’accord n’est pas contraignant seulement incitatif : des vœux pieux, il suffira donc à Trump de ne pas l’appliquer au risque seulement d’une condamnation morale du reste de la planète qui n’y pourra mais.

Par contre Trump peut couper les vivres au Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur la climat) ce qui ne va pas très loin mais aussi arrêter l’abondement de 25% du budget de fonctionnement de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) et revoir sa contribution au fonds vert, doté de 10 milliards de dollars.

Un autre événement est passé inaperçu ou a été volontairement occulté : l’apostasie de James Lovelock. Ce chimiste de formation, un des piliers du GIEC est l’auteur de la théorie de Gaïa qui postule que la terre est un système qui s’autorégule et que l’intrusion de l’activité industrielle humaine l’a troublé au point de provoquer des catastrophes incommensurables. Il prédisait « des milliards de morts ». Il en était à l’idée de « suspendre la démocratie » pour prendre les mesures urgentes que la situation imposait.

Au jour d’hui il a carrément abjuré ces idées, il déclare que tout cela n’est « pas scientifique » et que les écolos ne sont « pas raisonnables » et il n’hésite pas à dire « je me suis trompé ».

Il préconise même le recours au nucléaire, seule solution et juge les éoliennes comme absurdes. Il considère maintenant l’écologisme comme une religion avec ses rites et ses dogmes ; il déclare que toute prévision climatique « au delà de cinq ans à l’avance est l’affaire d’un idiot ». Bien sur les écologistes vont maintenant déclarer que « la vieillesse est un naufrage », Lovelock va avoir 97 ans.

Il n’empêche que sont de plus en plus nombreux, les scientifiques qui osent exprimer des doutes et qui voient dans l’activité solaire une action prépondérante sur le climat, que les méthodes du GIEC ne sont pas scientifiques et que la COP 22 va entériner un des plus grands gaspillages de l’histoire.

Si un changement climatique est avéré, l’augmentation des températures n’est pas générale et en particulier épargne l’Afrique. La banquise arctique continue de reculer mais l’épaisseur de la glace sur le continent antarctique se maintient voire augmente.

L’évolution du climat est surtout liée à la circulation océanique et à des phénomènes récurrents comme el Nino dans le pacifique sud, qui affectent le climat sur l’ensemble de la planète et dont l’origine anthropique est loin d’être certaine.

 

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12/11/2016

Europe:le désamour

Un événement est passé inaperçu et est pourtant révélateur : le 30 octobre, la Moldavie votait pur élire son président. Igor Dodon, ouvertement prorusse, a failli être élu au premier tour avec 48,2% des suffrages, il le sera surement au second le 13 novembre.

Evidemment la Moldavie c’est seulement 3,5 millions d’habitants mais elle est l’enjeu d’une lutte d’influence entre l’occident et la Russie.

Jusqu’à maintenant la Moldavie regardait vers l’Europe avec laquelle elle avait signé un accord d’association en 2014 avec l’espoir d’être intégrée. Igor Dodon voudrait lui rejoindre l’Union économique eurasienne pilotée par Moscou.

Si on ajoute à ce revirement le Brexit, l’évolution rapide de la Turquie vers une dictature islamique – et pourtant on n’a pas arrêté les négociations pour l ‘admission dans l’Union Européenne - on constate que l’UE n’a plus le pouvoir d’attraction qu’elle avait jusqu’ici en particulier auprès des pays ayant appartenu à l’Union Soviétique.

Il est très probable qu’un referendum envisagé en Islande, conduirait à un refus.

Il est vrai que si elle ne se réforme pas profondément cette construction va vers l’explosion. La crise migratoire n’a pas été ressentie de la même façon par tous : alors que l’Allemagne de Me Merkel, pour des raisons de démographie et peut être de bons sentiments, ouvrait largement ses portes, la Hongrie, l’Autriche fermaient leurs frontières. La France qui n’arrive pas à gérer l’arrivée de nombreux clandestins qualifiés de « réfugiés politiques » a fermé ses frontières avec l’Italie. L’Italie et la Grèce n’arrivent pas à endiguer le flux migratoire.

L’Europe se révèle incapable de défendre ses frontières extérieures

Et maintenant Donald Trump parle de refermer le parapluie sous lequel l’Europe s’abrite inconsidérément, sans faire l’effort nécessaire pour sa défense.

Partout apparaissent des mouvements nationalistes souvent antieuropéens, en Pologne, en Hongrie, en Autriche, en Allemagne, aux Pays Bas, en France, que l’élection américaine ne peut qu’encourager.

L’Europe technocratique telle qu’elle a été conçue va vers des jours difficiles.

 

 

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09/11/2016

Trump, Président.

Quand on est Président d’un pays ami, on se garde de faire des déclarations au sujet d’un candidat à la présidence de ce pays le disqualifiant ou le condamnant. Pourtant François Hollande tenait devant la presse des jugements que, s’il est responsable, il doit regretter maintenant. Elu on le félicite rapidement et on cherche à travailler au mieux avec lui.

Quand on est ministre des affaires étrangères, on ne fait pas comme Ayrault une tête d’enterrement quand l’élection démocratique d’un Président d’un pays ami n’a pas donné le résultat escompté, on en prend acte et on cherche à avoir les meilleurs rapports possibles avec son gouvernement.

Nous sommes gouvernés par des amateurs sectaires incapables de s’adapter à une situation qui était pourtant envisageable et qu’il fallait envisager.

Entre parenthèses, l’intérêt que la France a porté à l’élection américaine montre à quel point nous sommes devenus des satellites des Etats Unis.

La France et l’Europe devraient voir dans cette élection une occasion de reprendre leur indépendance et de mener une politique conforme à leurs intérêts.

 

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05/11/2016

Abattoirs

Le 4 novembre Le Monde titre en première page : « Le nouveau scandale des vaches en gestation ». On y apprend que l‘association L 214, association de protection animale, a filmé dans un abattoir de Limoges « des veaux prêts à naître jetés à la poubelle, pratique légale mais controversée »

L’abattage de « vaches gestantes » est une pratique légale, pas très ragoutante mais dans un abattoir il ne faut pas s’attendre à ce que l’on fasse dans la dentelle.

Ce qui indigne aussi Le Monde c’est que « La majorité des fœtus finit à l’équarrissage, c’est-à-dire avec les cadavres et déchets d’animaux »

Dans un pays où chaque année on pratique en toute bonne conscience plus de 200 000 avortements, on peut s’étonner que le sort des fœtus de veau préoccupe plus la presse bien pensante que l’interruption de vies humaines qui ne demanderaient qu’à se poursuivre.

On vit une drôle d’époque.

 

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