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04/11/2015

Vider la mer avec une petite cuiller.

Depuis des mois l’Europe est envahie par des centaines de milliers de migrants qui déferlent à travers la Méditerranée ou les Balkans et qui rêvent d’un meilleur sort en Europe. Ils viennent d’Afghanistan, de Syrie, d’Irak mais aussi d’Erythrée, du Sud Soudan, de l’Afrique subsaharienne du Kosovo. Au début ils ont suscité un certain sentiment de solidarité et de compassion mais trop c’est trop. Quand on voit la « jungle » de Calais, tout le monde sait que ça ne pourra pas durer et qu’il va falloir prendre des mesures de défense. Quand on voit ces flots de migrants qui traversent la Slovénie, un pays de deux millions d’habitants, qui peut croire qu’ils vont s’y arrêter ? Déjà les frontières se referment.

Et pendant ce temps là que fait la France ? Elle a dépêché au Liban et en Jordanie, une mission de l’Ofpra, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, pour trouver les 2 375 réfugiés très vulnérables que la France va chercher dans un des pays de premier accueil parmi les 30 000 syriens que Hollande s’est engagé à accueillir.

Bien sur ce sont des gens dans des situations difficiles, souvent des Druzes, ayant fui leur pays souvent privés de soins, mais franchement ne pouvions nous pas les trouver parmi ceux qui sont déjà en Europe, ou au moins si on va les chercher, n’aurait il pas fallu nous adresser aux clergés chrétiens pour qu’ils choisissent les persécutés, les victimes de l’islamisme. C’est une mission que même la troisième république franc-maçonne a toujours eue à cœur de remplir et qui valait à la France, depuis François I°, le titre de protecteur des chrétiens d’Orient.

Aller au Liban et en Jordanie chercher 450 Syriens déplacés parmi les 4 millions ayant fui leur pays c’est vider la mer avec une petite cuiller et qu’allons nous en faire ?

Il est vrai que, paraît-il on leur enseigne les règles de la laïcité et qu’on impose aux femmes la photo tête nue, c’est le principal.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

04/04/2015

La protection des chrétiens d'Orient.

A la suite du traité entre la France et la Sublime Porte dit des « Capitulations », la France fut chargée en 1535 de la protection des étrangers de l’empire Ottoman. Depuis, peu à peu, la France s’investit du devoir de protection des chrétiens d’Orient. A la suite du mandat donné à la France par la Société des nations après la première guerre mondiale sur la Syrie et le Liban, l’influence de la France, politique et culturelle s’établit. Depuis la France se sent en charge de la protection des chrétiens d’Orient surtout ceux de Syrie et du Liban.

C’est à ce titre qu’il faut mettre l’intervention de Laurent Fabius au Conseil de sécurité pour demander que les minorités syriennes en général et les chrétiens d’Orient en particulier, soient protégés et ne subissent pas un génocide ou l’obligation de quitter leur pays.

« La protection des chrétiens d’Orient est une tradition pour la France » a-t-il déclaré dans une interview à La Croix. Précisant que son intervention est bien dans la tradition française qui court depuis François Ier : « La protection des chrétiens d’Orient, je l’ai dit, est constitutive de l’histoire de France, au-delà des clivages politiques. J’entends que nous soyons fidèles à cette tradition »

On ne peut qu’applaudir à cette prise de position hélas bien tardive et qui ne correspond guère à la politique suivie par la France depuis le début de l’insurrection syrienne il y a quatre ans.

Avant le début de l’insurrection les différentes minorités vivaient en paix sous un régime autoritaire certes mais laïc.

Depuis le début de l’insurrection Fabius s’est fixé comme objectif de faire tomber al-Assad et soutient une « opposition modérée » qui ne représente pas grand chose et se rallie peu à peu au Front al Nosra, mouvement terroriste dans la mouvance d’al Quaïda.

« On entend parfois dire à propos de la Syrie : « Daech, (l’E.I) c’est pire encore qu’Assad, donc il faut soutenir Assad pour nous débarrasser de Daech. » En réalité, Daech et Assad sont les deux faces d’une même médaille. Autant nous sommes favorables en Syrie à une solution politique intégrant à la fois des éléments du régime et l’opposition – nous y travaillons –, autant nous pensons que soutenir Assad pour en faire l’avenir du pays serait une double erreur, à la fois sur le plan moral et sur le plan pratique : ce serait pousser tous ceux qu’il a persécutés dans les bras de Daech. »

Curieuse position, si le régime actuel, avec ou sans al-Assad, est renversé s’instaurera un régime islamiste et les chrétiens n’auront plus qu’à quitter le pays. D’ailleurs les évêques syriens souhaitent certes des réformes, mais absolument pas la chute du régime. Nous en sommes à aider un mouvement affilié à al Quaïda. Un fait est révélateur nous combattons l’Etat islamique en Irak mais pas en Syrie de peur d’aider al-Assad.

Il faut sérier les questions, le principal objectif est d’éradiquer l’Etat Islamique par tous las moyens et pour cela nous avons besoin de l’armée loyaliste d’al-Assad. En fait nous avons aussi besoin de l’Iran et de la Russie qui soutiennent la Syrie et il serait bon de profiter de l’accord qui vient d’être trouvé avec l’Iran sur la question nucléaire, pour normaliser nos relations avec la Russie et l’Iran et pour lier nos efforts dans la lutte contre al Quaïda ;

Actuellement les troupes loyalistes sont mises en échec. La ville syrienne d'Idleb, située au nord-ouest du pays, est tombée samedi 28 mars aux mains du Front al Nosra.

C’est au coté des Kurdes que combattent les milices chrétiennes : situation paradoxale.

 

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