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04/07/2021

La Finlande Arc en ciel

La Finlande a une particularité : ce pays est gouverné par Sanna Marin une jeunesse de 35 ans à la tête d’une coalition de partis ayant tous une femme à leur tête. On pourrait penser que dans ces conditions les choses se passent dans le meilleur des mondes possible, il n’en est rien : en Finlande aussi les femmes se plaignent : « Les attaques sur les médias sociaux sont violentes et les femmes sont visées en raison de leur genre «  On admirera « en raison de leur genre » et non de leur sexe : nuance. Il est vrai que Sanna a grandi dans une famille « Arc en ciel » (!) entre sa mère et sa compagne. Cela ne l’empêche pas de vouloir mettre les hommes au boulot : « si les femmes sont les seules à rester à la maison, les hommes avancent dans leur carrière et en termes de rémunération. » Et quand on a deux mères et pas de père qu’est ce qu’on fait ?

La bête noire de Sanna est bien entendu Victor Orban qui vient de faire voter une loi visant à protéger les jeunes de la propagande homosexuelle, que personnellement j’aurais signée des deux mains. « La Hongrie doit modifier sa loi, qui constitue une violation des droits humains et des droits des gays, des lesbiennes et de tous les gens qui n’entrent pas dans une norme donnée » Quelle horreur

Mais il ne faut pas nécessairement expulser la Hongrie de l’Europe, mais la contraindre : « Nous disposons d’outils, comme le conditionnement du versement des fonds européens au respect de l’Etat de droit »

C’est quand même beau la liberté en Europe

29/06/2021

Batteries chinoises

Il fallait les voir, Bertrand et Macron, se congratuler pour la construction à Douai d’une usine de batteries destinées aux automobiles électriques Renault.

Ce succès devant sauver plus d’un millier d’emplois, les deux l’attribuaient à leur action personnelle.

Oui mais on constate qu’il s’agit d’une usine chinoise, un investissement de deux milliards d’euros, qui montre que nous ne sommes plus capables de fabriquer des batteries à moins d’être sous-traitant d’une entreprise chinoise. Voilà où nous en sommes. Et encore on oublie de dire qu‘on va être contraints de fermer les usines où sont fabriqués des moteurs à essence ou diesel, domaine où nous sommes très bons et qui fournit beaucoup plus d’emplois que ceux créés à Douai.

Les véhicules notamment hybrides sont moins polluants, si on tient compte du cycle de vie total et du recyclage, que les voitures électriques, cela ne fait rien c’est mode et sous peu les Me Hidalgo de France et de Navarre vont les interdire dans les villes, sans se préoccuper d’ailleurs de savoir comment sera produite l’électricité nécessaire, moulins à vent ou panneaux solaires, puisque l’énergie nucléaire, c’est mal.

Constatons que Peugeot a fait la même démarche, mais c’est de Japonais qu’ils seront sous-traitants. Pauvre France.

06/06/2021

Pourquoi faire simple?

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? La récente panne nationale des systèmes d’urgence, m’a appris que les réseaux d’alertes éraient centralisés au niveau national. J’ai même été effaré d’apprendre que les appels d’urgence de la Réunion transitaient par la métropole ! Pourquoi ? Les moyens en mesure d’intervenir : SAMU, pompiers, gendarmes, policiers, sont des moyens locaux provenant d’une zone qui n’excède pas le département. Dans ces conditions pourquoi ne pas gérer les alarmes au niveau départemental, cela éviterait des pannes monstrueuses dont on n’arrive pas à trouver l’origine. Les systèmes départementaux seraient raccordés aux moyens susceptibles d’intervenir. Le jacobinisme est vraiment une tare française.

07/05/2021

Non lieu au Rwanda

Il aura fallu attendre 27 ans pour que le procureur de Paris reconnaisse que la complicité des forces françaises dans les massacres de Bisesero au Rwanda n’était pas établie. Six parties civiles avaient porté plainte en 2005 accusant les forces françaises d’avoir volontairement laissé massacrer des milliers de réfugiés tutsi par les Hutu dans les collines de Bisesero près du lac Kivu pendant l’opération « Turquoise », entre le 27 et 30 juin 1994. Déjà en juin 2019 les magistrats instructeurs avaient refusé de continuer leur travail. Il a fallu le rapport de la commission Duclert pour que le parquet se décide à demander le non lieu. Il souligne qu’ « il n’est pas établi que les échelons supérieurs de la hiérarchie militaire française ont pu nécessairement appréhender la gravité et l’imminence du péril auquel se trouvait exposé » le flot de réfugiés tutsi.

Vingt sept ans pour innocenter l’armée française de ces accusations ignobles, ce n’est vraiment pas rapide et ne montre pas un grand empressement.

Combien faudra-t-il encore d’années pour établir la culpabilité évidente de Kagamé dans l’attentat contre l’avion présidentiel le 6 avril 1994, ayant été le déclencheur des massacres interethniques ? Massacres qui permirent à Kagamé soutenu par les Américains et les Anglais de reprendre le pouvoir.

Je recommande la lecture de plusieurs ouvrages établissant à l’évidence la responsabilité de Kagamé : le témoignage du lieutenant Rusibiza transfuge du FPR tutsi « Rwanda l’histoire secrète », « Enquêtes sur un attentat » de Charles Onana, « Un génocide en question » de Bernard Lugan, pour être convaincu.

Les familles de l’équipage français du Falcon 50 présidentiel, s’étant portées partie civile, l’instruction fut conviée au Juge Bruguière en 1997, qui au vu des témoignages qu’il recueillit mit en examen neuf proches de Kagamé, ce qui déclencha la vindicte des média bienpensants. En 2006, l’instruction est reprise par le juge Trévidic qui se rend au Rwanda en 2010 recueillir des témoignages vieux de 16 ans. Il procède aussi à des reconstitutions tellement biaisées qu’elles n’ont aucune signification, une acoustique dans des conditions sans aucun rapport avec le lieu de l’attentat, une simulation informatique admettant de telles hypothèses simplificatrices, qu’elle ne veut rien dire. Il en conclut que l’attentat serait plutôt l’œuvre d’ « extrémistes hutu ». On peut se demander quelles pressions a subies le juge Trévidic, les présidents français depuis Sarkozy cherchant à se rapprocher de Kagamé.

Quoiqu’il en soit un non lieu est prononcé en 2018, confirmé en appel en 2020. La vérité apparaitra-t-elle un jour, on peut en douter devant les pressions politiques qui se sont exercées depuis le TPIR (tribunal pénal international pour le Rwanda) pour empêcher toute recherche impartiale.

23/04/2021

Où est la justice?

Derek Chauvin ce policier de Minneapolis ayant provoqué la mort de Georges Floyd a été déclaré coupable par un jury de douze citoyens. Je ne ferais pas de commentaire sur le verdict, la justice est impartiale. Mais fut elle vraiment impartiale en l’affaire certainement pas, il suffit de voir les réactions de soulagement allant jusqu’au Président qui y est allé de son commentaire approbatif.
La question est : pouvait il être jugé innocent, bien sur que non. Tout le monde savait qu’un acquittement aurait déchainé des troubles graves à Minneapolis. Les jurés ont jugés sous la contrainte, ils ne pouvaient que déclarer Chauvin coupable et la peine prononcée devra être à hauteur de la pression de la communauté noire. C’est plus un lynchage qu’un jugement.

On aurait du au moins dépayser le jugement dans une autre ville ou un autre état.

Autre jugement, en France cette fois : Le jugement en appel de la bande de «  jeunes » ayant tenté de tuer des policiers à Viry Chatillon en mettant le feu à leur voiture, ils étaient seize , treize avaient été identifiés et huit condamnés, les autres acquittés au bénéfice du doute. En appel cinq accusés seulement ont été condamnés à des peines réduites : six à dix huit ans de prison.

L’affaire avait eu lieu le 8 octobre 1916 à la grande Borne, une cité « sensible » où les policiers ne sont pas acceptés, deux policiers s’étaient échappés de justesse très grièvement brulés. Une affaire gravissime ayant entrainé des condamnations bien légères précédées par une admonestation d’un des avocats généraux telle qu’on en prononce pour une bagarre dans une cour de récréation.

Les attaques contre les policiers dans de nombreuses cités sont devenues choses courantes quasi admises. Dans un autre contexte une affaire aussi grave aurait elle entrainé un verdict aussi indulgent : surement pas.

De nos jours, un noir américain et des policiers français n’ont à l’évidence pas la même valeur