Terrorisme et torture

le 3 mai 2007





Messieurs,


Fort intéressant l’article de Jean Pierre Langelier ( Le Monde du 3 mai)  « Deux des auteurs des attentats de Londres étaient connus du MI5 »
Il remarque que ces deux pakistanais faisaient partie des 55 suspects ayant contacté Omar Khyam, le chef du complot, et que dans ces conditions les attentats auraient pu être évités.
De quelle façon ? aurait-il fallu arrêter Omar Khyam qui était connu et le faire parler par des moyens efficaces, mais alors vous ne pouvez pas reprocher à la CIA dans un article du même N° - « Nous ne torturons pas OK ? » - de pratiquer la torture.
Dans votre morale on ne peut arrêter quelqu’un avant qu’il ait commis un délit et il était quand même difficile de suivre en permanence 55 personnes auxquelles on ne pouvait reprocher que d’avoir rencontré Omar Khyam.
Voilà bien le problème de la torture et du terrorisme qui sont indissociables. Il vaut à mon avis mieux se salir les mains que de laisser mourir des dizaines d’innocents. A chacun de voir.
Considération distinguée

Lustration

le 28 avril 2007






Messieurs,


Je trouve quand même étonnant de vous voir vous indigner (votre éditorial du 27 avril) de la « détestable chasse aux sorcières » que les frères Kaczynski mènent à l’encontre de ceux qui ont collaboré avec le régime communiste Polonais.Pendant des décennies, vous avez poursuivi le Général Pinochet et ceux qui l’avaient soutenu de votre haine constante, vous avez applaudi à la condamnation après soixante ans de Maurice Papon qui avait déjà été jugé et innocenté, je ne vous ai jamais vu vous indigner des exactions de l’ « épuration » à la Libération, qui ont provoqué la mort de dizaines de milliers de personnes souvent innocentes.Il faudrait avoir une certaine cohérence et ne pas réserver vos condamnations aux gens de droite et votre indulgence aux communistes et aux gauchistes.
Je suis avec intérêt la progression des frères Kaczynski dans votre pandémonium, ils vont bientôt prendre la place laissée vacante par feu le général Pinochet.
Considération distinguée.

Ségolène par défaut

le 20 avril 2007

 
 
 Messieurs,

 

Pas très enthousiaste le soutien de Jean Marie Colombani à Ségolène le 20 avril dans son article « impératif démocratique » : vote par défaut pour éliminer les autres : « Cette fois, il faut éliminer au premier tour pour être sûr de pouvoir choisir au second »

Sarko serait « incontournable », il faut donc éliminer Le Pen qui ne serait pas un candidat démocratique - allez savoir pourquoi - et Bayrou qui n’offrirait qu’  « une primaire à droite ».

Remarquons toutefois que pour Le Monde Sarkozy a franchi une ligne jaune et même deux :

-      en voulant « créer un ministère de l'identité nationale et de l'immigration (ce qui) renvoie immanquablement à des moments sombres de l'histoire… » Par habitude je pense qu’il s’agit de Pétain mais ne vois pas le rapport.

-      en évoquant l’origine génétique de la pédophilie : «  il y a lieu de s'inquiéter de son engouement pour des thèses déterministes condamnables… » - pourquoi condamnables ? encore du politiquement correct - . Au fait l’homosexualité : inné ou acquis ?

Dans tout ça pas un argument pour m’expliquer pourquoi voter Royal sauf qu’elle serait de gauche. Beau prétexte : je crois que le 22 je vais m’offrir un nouveau « 21 avril », j’ avais rarement autant rigolé.

Considérations distinguées

 

A reculons

le 9 avril 2007






Messieurs,


Je vous sens encore préoccupés de l’incompétence du Pape et désireux de lui donner quelques conseils voire des directives pour remplir son mandat.
C’est ce que je ressens en lisant votre éditorial du 8 avril « A reculons » .
Passons sur quelques considérations « locales » concernant la Pologne « ultracatholique », l’anticléricalisme de Zapatero et arrivons en au reproche récurrent que vous faites au Pape de vouloir abandonner les acquis de Vatican II pour complaire aux « militants de l'ancienne tradition » en libéralisant la messe en latin.
Je ne vois pas d’abord en quoi cela concerne un journal qui se targue de laïcité et prône à l’évidence le relativisme religieux ; d’autre part, croyez-moi, les quelques Catholiques qui pratiquent encore leur religion et s’efforcent de suivre le pape, ne voient pour la plupart aucune objection à ce que chacun puisse suivre le rite qui lui convient, tant que le choix demeure, ce qui est le cas.
Ce que je conteste le plus, c’est le rôle de super O.N.G. que vous attribuez au christianisme dont la vocation, selon vous, « s'exprime davantage dans l'aide aux populations marginalisées que dans ce pointillisme disciplinaire »
Autrefois on enseignait que l’Eglise avait comme mission d’aller enseigner toutes les nations et de les baptiser, non de corriger toutes les injustices du monde, ce qui venait par surcroît.
Considération distinguée

A reculons

le 9 avril 2007





Messieurs,Je vous sens encore préoccupés de l’incompétence du Pape et désireux de lui donner quelques conseils voire des directives pour remplir son mandat.
C’est ce que je ressens en lisant votre éditorial du 8 avril « A reculons » .
Passons sur quelques considérations « locales » concernant la Pologne « ultracatholique », l’anticléricalisme de Zapatero et arrivons en au reproche récurrent que vous faites au Pape de vouloir abandonner les acquis de Vatican II pour complaire aux « militants de l'ancienne tradition » en libéralisant la messe en latin.
Je ne vois pas d’abord en quoi cela concerne un journal qui se targue de laïcité et prône à l’évidence le relativisme religieux ; d’autre part, croyez-moi, les quelques Catholiques qui pratiquent encore leur religion et s’efforcent de suivre le pape, ne voient pour la plupart aucune objection à ce que chacun puisse suivre le rite qui lui convient, tant que le choix demeure, ce qui est le cas.
Ce que je conteste le plus, c’est le rôle de super O.N.G. que vous attribuez au christianisme dont la vocation, selon vous, « s'exprime davantage dans l'aide aux populations marginalisées que dans ce pointillisme disciplinaire »
Autrefois on enseignait que l’Eglise avait comme mission d’aller enseigner toutes les nations et de les baptiser, non de corriger toutes les injustices du monde, ce qui venait par surcroît.
Considération distinguée