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30/01/2018

La faiblesse de l'Etat

Je n’ai aucune idée sur la nécessité de construire ou non l’aéroport de Notre Dame des Landes, mais telle que l’affaire a été menée, l’Etat semble avoir cédé aux « zadistes ». Il eut fallu faire évacuer la ZAD avant de communiquer la décision prise.

Cet abandon vient après tant d’autres que l’Etat français apparaît maintenant d’une faiblesse insigne. Rappelons quelques uns des précédents : la centrale de Plogoff, le camp du Larzac, les portiques pour poids lourds de Madame Royal, l’annulation de la loi Devaquet venant après de nombreuses manifestations étudiantes, sans parler de l’instauration de zones de non-droit échappant à l’ordre républicain ou on deale quand on ne se tue pas à la kalachnikoff, de la montée du terrorisme, de l’immigration incontrôlée compromettant la sécurité. L’Etat ne sait plus se faire respecter malgré la présence de l’armée dans les rues.

On voit arriver d’autres crises où on peut craindre que l’Etat ne cède une fois de plus à des mouvements absolument pas représentatifs. On peut se demander par exemple ce qui va advenir quand sera prise la décision de réaliser le centre d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure. L’affaire est autrement sensible que Notre dame des Landes et l’opposition a déjà commencé à s’organiser regroupant antinucléaires, écologistes, activistes de tout poil et opposants locaux. Aucune concertation n’a été possible et on voit mal l’Etat passer en force.

Le pouvoir actuel joue les matamores mais pour quels résultats ? il y a toujours autant de clandestins inexpulsés qui mettent à mal notre identité et nous ruinent en aides sociales.

C’est bien là la principale préoccupation des Français, on ne peut que craindre qu’un jour cela tourne mal.

07/01/2016

L'appel de Sainte Anne

J’ai profité d’un séjour contraint à l’hôpital des armées Sainte Anne de Toulon pour lire le livre de Philippe de Villiers, « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu ». Venant après le livre d’Eric Zemmour, « le suicide français », j’en suis sorti indigné.

Le témoignage de Villiers dont on ne peut mettre en doute la sincérité ni l’exactitude, fait toucher du doigt, non seulement l’impuissance des gouvernants quels qu’ils soient à redresser une situation économique, sociale, et sociétale de plus en plus délabrée mais aussi ce qui les agite, la recherche du pouvoir par tous les moyens, la dissimulation des choses aux Français, le mépris pour la démocratie, la défense de leurs situations personnelles.

Bref la classe politique qu’elle soit de droite ou de gauche est totalement usée et inefficace : ça ne peut pas durer comme ça.

Obnubilés par la montée continue du Front National, les politiques de gauche comme de droite ne pensent qu’à lui barrer la route par les pires compromissions, sans chercher à comprendre ce qui la provoque : une colère contre une classe de gouvernement incapable de résoudre la question de l’emploi et d’enrayer la montée de l’islamisme.

Tous les gouvernements ont promis d’inverser la courbe du chômage, elle ne fait que monter. Personne n’ose entreprendre les réformes courageuses qui s’imposent, restructurer de fond en comble le code du travail, rétablir l’équilibre des comptes sociaux et du budget, alléger les structures de l’Etat.

Les Français n’en peuvent plus de voir la perte de leurs repères nationaux, ne supportent plus la prise de pouvoir de plus en plus prégnante par l’Europe, ne comprennent pas qu’on ne mette un frein à une immigration de plus en plus invasive.

Il faut changer la classe politique : la connivence des partis dits de gouvernement, l’amoralisme voire la malhonnêteté de ceux qui devraient se consacrer à leur pays et aux Français ne sont plus supportables.

Or, si rien n’est fait, aux présidentielles de 2017, l’offre du second tour sera soit deux anciens présidents ayant échoué ou anciens premiers ministres – on prend les mêmes et on recommence – soit Marine Le Pen et un des anciens présidents ou premiers ministres. Dans cette dernière situation Marine Le Pen n’a aucune chance, elle se heurtera à un « front républicain » sans compter tous ceux qui à la suite de décennies de diabolisation ne voteront jamais pour elle.

Il faut donc changer la donne et regrouper toutes les forces nationales sans exclusive, sous la houlette d’un candidat, crédible, ayant un projet, honnête et pour cela je ne vois que Philippe de Villiers. Cela implique que Marine Le Pen passe son tour et se rallie à ce regroupement de patriotes et de nationaux qui ne supportent plus le déclin de leur pays et la perte de ses valeurs.

Il doit y avoir une majorité en France à souhaiter un tel regroupement, allant de la droite encore abusivement qualifiée d’extrême, à une frange du parti républicain qui comprend certainement beaucoup de patriotes aspirant au changement.

Cela mes semble la seule méthode pour changer les choses.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

17/06/2014

Et si l'Etat arrêtait de s'occuper de tout?

Beaucoup des problèmes que rencontre le gouvernement viennent de ce qu’il veut se mêler de tout, fixer la durée du travail, faire circuler les trains, tout régenter dans l’enseignement etc…

La conséquence est qu’il est confronté directement aux syndicats et associations, pendant que les véritables intéressés en l’occurrence les voyageurs et les parents d’élève sont exclus du débat et pris en otages.  Le conflit avec la CGT et SUD à la SNCF en est un parfait exemple, personne ne comprend les raisons d’un conflit que l’on suppose différentes de celles qui sont avouées.

Il serait nécessaire que le gouvernement se concentre sur ses missions régaliennes : la défense, l’ordre, la justice, le budget, les affaires étrangères et s’abstienne de se mêler de la gestion d’intérêts qui ne sont pas de son ressort. Il fut un temps où l’Etat fabriquait des autos, produisait du courant, depuis qu’il ne s’en occupe plus les choses se passent mieux entre l’entreprise et ses salariés.

Il en serait de même si les chemins de fer relevaient de sociétés privées auxquelles pourrait être si nécessaire et contre rétribution, confié des missions de service public.

L’Education Nationale, le mammouth,  qui emploie quelqu’un million de personnes, devrait être dispersée jusqu’à, éventuellement, le niveau de l’établissement scolaire ou de l’université, autonomes et seulement soumis au contrôle de l’Etat.

Il est un autre domaine dont il serait souhaitable que l’Etat tentaculaire ne se mêle pas trop c’est l’énergie. Que recherche-t-on ? Une énergie toujours disponible à l’endroit où on en a besoin et la moins chère possible. Les Etats Unis qui exploitent le gaz de schiste ont fait baisser le coût du gaz à un niveau tel que l’industrie chimique se relocalise et que le chômage diminue à mesure que l’activité reprend.

Que fait-on en France parallèlement ? à la suite d’une promesse électorale irresponsable du Président de la république, on veut procéder à une « transition énergétique », modifier le « mix énergétique » et autres fariboles qui n’intéressent pas les Français satisfaits de la situation actuelle, au moins pour l’électricité qui en France est disponible à un coût modéré.

La France produit un pour cent des « gaz à effet de serre » de la planète, c’est dire que toute considération écologique de développement d’ « énergies renouvelables » est totalement marginale et ne devrait être prise en compte qu’en second ordre.

D’autant qu’il faut bien voir que certaines énergies comme « l’éolienne » ne sont « vertes » que de très loin : d’abord il faut fabriquer les machines en grande quantité ce qui nécessite énergie et matières premières ; sait-on que pour remplacer un seul réacteur nucléaire de 1500 MW il faut  à peu près 1000 éoliennes, basées chacune sur un bloc de béton de plusieurs milliers de tonnes y compris la plupart de celles en mer et que ces énormes machines défigurent les paysages bien plus que les centrales nucléaires.

Des centrales au gaz ou au charbon doivent de plus relever les éoliennes quand le vent ne souffle pas. En Allemagne depuis l’abandon du nucléaire la consommation de charbon ne fait que croître.

La volonté non justifiée de réduire la part du nucléaire dans le  « mix » énergétique à 50%, entrainerait l’arrêt d’une vingtaine de réacteurs dont la plupart pourrait, sans risque excessif, fonctionner encore dix ou vingt ans.

La saine démarche serait de laisser EDF, sous le contrôle de l’agence de sécurité nucléaire, décider de l’arrêt et de la construction de nouveaux réacteurs en fonction des besoins d’électricité non seulement en France mais aussi pour ce qui pourrait être vendu à nos voisins qui, ayant renoncé au nucléaire, voient le prix du kilowatt monter considérablement : l’électricité est en Allemagne plus chère de 85% qu’en France.

Nous dépensons en France 70 milliards d’euros pour notre énergie, surtout pour les produits pétroliers, nous pourrions réduire cette facture en vendant de l’électricité.

La conception des réacteurs ne devrait pas être le fruit d’un perfectionnisme excessif, mais en prenant en compte uniquement les risques envisageables : inutile de prévoir un tsunami à l’intérieur des terres ou dans des zones où le phénomène est inconnu ou un tremblement de terre dans des zones non sismiques.

Il peut être plus économique d’accepter des pertes de production d’électricité en cas de panne que de prévoir des installations redondantes et couteuses pour qu’il n’y en ait pas.

Tout cela relève d’un calcul coût-efficacité.

On évoque aussi l’élimination des déchets nucléaires et on est en train de vouloir construire un gigantesque dépôt à Bure en Haute Marne à 500m de profondeur pour un coût insensé – actuellement 35 milliards d’euros mais certainement plus – sans rechercher une solution à l’extérieur de l’hexagone alors que le projet se heurte à l’opposition – justifiée – des populations locales. J’avais personnellement proposé à l’ANDRA – agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs – d’étudier la possibilité d’enfouir les déchets dans le sol de l’atoll de Mururoa où ont eu lieu les essais nucléaires et qui de ce fait est déjà un dépôt. Là il n’y a personne et les frais seraient réduits ; l’Andra n’avait pas contesté mais s’en tient à son projet.

Tout ça pour dire que si l’Etat se limitait à ses fonctions régaliennes et laissait les entreprises gérer au mieux tout en assurant les contrôles nécessaires, il ne serait pas en but à des blocages pour des intérêts divers, par des syndicats, lobbies, associations et que les choses iraient mieux. La France serait alors réformable et l’économie redémarrerait.

15/06/2013

Retraites

Je reçois régulièrement des demandes d’adhésion à des associations pour la défense des retraites, demandant l’alignement des retraites des fonctionnaires sur celles du régime général. Faut il compliquer la situation par des comparaisons et des conflits qui n’ont pas lieu d’être ?

Les études sérieuses montrent que le niveau des retraites des fonctionnaires n’est pas foncièrement différent de celles du régime général.Financées par eux mêmes et leur employeur, l’Etat, elles ne grèvent en rien le régime général. Il faut traiter les deux régimes séparément.

Il n’y a pas de caisse de retraite de la fonction publique, il est cependant facile de savoir ce que coûtent les retraites à l’Etat. Si nécessaire on peut jouer sur l’âge de la retraite et le nombre d’années de cotisation, il n’est pas besoin pour cela de changer le mode de calcul sous prétexte de l’aligner sur le régime général, on s’évitera bien des conflits.

Les régimes spéciaux, SNCF, EDF, RATP, n’ont eux aucune justification sauf historique, un conducteur de TGV ne fait pas le même métier qu’un mécanicien de train à vapeur, mais il bénéficie de la retraite à 50 ans quelque dix ans avant celle d’un pilote d’A380.

Pour ces régimes il y a deux solutions : soit on les met à la charge des employeurs, EDF, SNCF, RATP et ce sera aux usagers de les payer, soit on les aligne peu à peu sur le régime général qui les prendra en charge.

Il vaut bien mieux traiter la question régime par régime qu’unifier tous les régimes sur un seul.

 

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