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09/07/2014

Pauvre SNCF

Quand on évoque la privatisation des chemins de fer, on vous parle de service public, de la sécurité, de la qualité du service ; l’affaire de Brétigny est un bon révélateur : que voit-on ? Des procédures d’un autre âge, des défauts évidents, boulons manquants ou desserrés, qu’un examen un peu attentif ne pouvait ignorer. Or ces défauts ont perduré des mois sans être corrigés et pourtant il y a du avoir des inspections périodiques, avec émargement de feuilles d’examen, il doit exister à la SNCF une autorité de contrôle qui veille au respect des procédures, il doit y avoir à Brétigny un chef de gare qui devait connaître l’état du réseau et bien, puisqu’il ne faut pas envisager un sabotage, tout cela n’a pas suffi et un train qui n’allait pas trop vite a déraillé et des passagers sont morts.

La SNCF dont les agents jouissent d’un statut envié, de la sécurité de l’emploi, de retraites précoces, de transports gratuits et qui a accumulé des milliards d’euros de déficit a conduit à ce désastre. Alors on peut se demander si des entreprises privées n’auraient pas fait aussi bien voire mieux pour un moindre coût,  si on n’aurait pas un meilleur service et moins de grèves en introduisant la concurrence. Si le fret ferroviaire pourrait enfin concurrencer la route.

Imaginez un peu ce qu’on aurait dit si on avait trouvé un tel laxisme dans une compagnie aérienne ou une centrale nucléaire.