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20/02/2016

Syrie, on nous ment.

Les informations que l’on reçoit sur la situation en Syrie proviennent uniquement de sources rebelles et sont présentées par des journalistes partisans comme vérité.

De sources dignes de foi et en particulier des évêques, il ressort que la situation est toute autre. En particulier Alep n’est pas une ville rebelle mais est aux mains de groupes de diverses tendances, djihadistes et mercenaires étrangers, infiltrés jusqu’au centre ville. Les habitants n’ont pas collaboré à l’attaque et en subissent toutes les conséquences.

Les djihadistes appuyés par des miliciens de EI, ont coupé l’eau et l’électricité et bombardent au mortier les quartiers du centre ville.

La contre-offensive de l’armée syrienne déclenchée avec l’aide de l’aviation russe a pour but principal de mettre fin au siège de la ville.

Le front se trouve désormais beaucoup plus au nord d’Alep à 20km de la frontière turque que l’armée nationale compte bien atteindre pour couper le ravitaillement permanent en armes et en mercenaires étrangers provenant de Turquie.

Il est bien évident que les accusations constantes de bombardements intentionnels d’hôpitaux par les forces loyalistes sont pure intoxication même si évidemment on ne peut éviter des dégâts colatéraux.

D’ailleurs la guerre syrienne est une partie de poker-menteur à multiples participants : la Turquie qui appartient à la « coalition » contre EI est en fait en guerre contre les Kurdes qu’ils canonnent en Syrie et aussi sur leur sol, ce qu’on reproche à Assad.

Les Etats Unis soutiennent mollement, à la tête de la dite « coalition », par leurs bombardements aériens, les combattants à terre contre EI, Kurdes, Iraniens et milices, mais soutiennent les mouvements djihadistes qui combattent les troupes loyalistes et leur fournissent de l’armement via la Turquie en particulier des missiles antichar TOW ; on peut se demander si, sans le dire, ils ne comptent pas sur les Russes pour régler le problème.

Les Français ont, pour d’obscures raisons, choisi de soutenir les rebelles anti Assad – n’ayant pas tiré les leçons des conséquences de la chute de Saddam et de Kadhafi - et leur ont fourni des armes. Parmi ceux ci il y a le Front al Nosra succursale d’al Qaida que la France combat au Sahel. A la remorque des Etats Unis ils bombardent EI avec de faibles moyens.

L’Arabie Saoudite parle maintenant d’envoyer des troupes combattre EI au sein de la « coalition » mais son ambition est de faire pièce à l’Iran et d’installer une république islamiste sunnite en Syrie.

Le seul à avoir une politique claire et cohérente est Poutine : il cherche à assurer la survie du régime de Bachar al Assad, au moins dans la Syrie utile, et pour cela s’attaque indifféremment à tous les groupes rebelles. Partant de là il s’en prendra à EI avec l’aide des Kurdes, de l’Iran et de l’armée syrienne loyaliste.

La France ferait bien de se retirer de cet bourbier où son rôle est secondaire et contradictoire et où ses intérêts ne sont pas immédiats pour reporter ses moyens sur la Libye où EI prospère et qui constitue une menace directe tant par les flots d’immigrés que comme base de départ vers la Sahel où nous sommes engagés.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

24/04/2014

Quel bazar.

L’autre jour, le Président, à l’institut du monde arabe, condamnait les « Français » partis faire le djihad en Syrie, il y en aurait quelque 700.

Pourquoi évoquer le djihad à l’institut du monde Arabe où on célèbre une civilisation pacifique et tolérante. Du moins c’est ce qu’on nous dit tous les jours : pas d’amalgame.

Derrière l’estrade on apercevait les drapeaux français et européen et aussi la bannière verte de l’Arabie Saoudite. Pourquoi ? L’Arabie n’y est pas chez elle ce me semble et les financements arabes, pourtant promis ne sont plus fournis qu’à dose homéopathique, l’institut étant devenu un boulet de plus pour les finances publiques.

Mieux encore l’Arabie est un des principaux financiers des mouvements djihadistes et de la rébellion islamique contre Assad.

Difficile de condamner ceux qui pensent aller combattre pour une cause que l’on soutient.

En attendant voilà 700 gars formés au djihad qu’on va voir un jour ou l’autre revenir en France, peut être y exercer leurs nouveaux talents.

Il est vrai que l’on ne parle plus guère de la guerre civile Syrienne que Bachar el Assad semble sur le point de gagner.

En juin des élections présidentielles sont prévues que va très vraisemblablement gagner l’actuel président. On dira, bien sur, que les élections ont été truquées, peut être, mais qui a-t-on à opposer à el Assad, à part les mouvements islamistes qu’on combat au Sahel, depuis que notre guerre de Libye les a libérés ?

L’autre jour quand les Dupond et Dupont de la politique étrangère française se donnaient en spectacle en accueillant les quatre journalistes libérés, on n’insistait pas beaucoup sur ceux qui les détenaient faut de pouvoir accuser Bachar.

A ce sujet je constate qu’à tant faire qu’à être otage, il faut mieux être journaliste, même gauchiste ayant milité à SOS racisme, que simple pékin, comme le malheureux qui en est mort au Sahel ou Lazarevic détenu depuis trois ans sans que cela semble préoccuper grand monde et dont le patronyme ne me semble pas très favorable par les temps qui courent actuellement dans le monde arabe.

J’aimerais que l’on m’explique la logique qui sous-tend tout cela en ce qui concerne les intérêts de la France et des Français et encore je n’ai pas évoqué l’Ukraine. Quel bazar.