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25/07/2018

L'affaire Benalla, oh la la

Faire de l’affaire Benalla une affaire d’Etat me paraît quand même quelque peu excessif. Evidemment Jupiter a eu tord de s’enticher d’un nervi d’origine douteuse qui assurait sa sécurité pendant sa campagne électorale, mais des gars (et des garces) qui bénéficient de prébendes totalement injustifiées, il y en a plein les rues, songeons aux joyeux membres du Conseil Economique, Social et Environnemental, aux anciens présidents, aux fonctionnaires des assemblées, au coiffeur de Hollande et même à l’ambassadrice aux pôles nord et sud, Ségolène Royal.

C’est la curie, alors, que les opposants à Macron cherchent à le déstabiliser cela ne me choque pas beaucoup quoique je ne sois pas sur que ce soit une bonne idée, mais que l’ensemble de la presse alimente le scandale avec une belle unanimité m’étonne car les grands médias sont tous aux ordres et représentent des intérêts politiques et économiques.

Qui est derrière tout ce ramdam ? Macron aurait il cessé de plaire et travaille-t-on à son remplacement ? Ce me semble quand même un pari stupide et pour mettre qui à sa place ?

D’autant que les manifestants que Benalla a corrigés ne me paraissent pas blanc-bleu et qu’on mette sur la gueule de fouteurs de merde, me réjouit personnellement.

On ne va pas tarder de dire que c’est la faute à Trump ou à Poutine.

17/12/2017

Sauver la planète

« Alors que les Ottomans étaient aux portes de Constantinople, le concile y discutait du sexe  des Anges »

De même Emmanuel Macron a cru bon de convoquer les puissants et les riches de ce monde à une conférence destinée à « sauver la planète ».

Il est plus facile de se consacrer à la lutte contre les « gaz à effet de serre » (GES) qui sont une menace certainement fantasmée, que de chercher à limiter les conséquences d’une menace certaine qui risque d’entrainer le fin de l’occident chrétien.

La croissance démographique de l’Afrique est de l’ordre de 5% par an alors que la croissance économique n’atteint qu’ 1,5%. Le PIB par habitant est donc en décroissance. Un jeune Terrien sur trois âgé de 15 à 29 ans vivra en Afrique en 2050. L’Afrique qui compte aujourd’hui 1,3 milliard d’habitants en totalisera près de 4,5 milliards en 2100 soit 40% de l’humanité. Cet accroissement n’est pas probable mais quasi-certain, sauf catastrophe ou guerre meurtrière, étant donnée l’inertie des évolutions démographiques.

Comme l’Afrique sera incapable d’offrir du travail et même de nourrir une telle population, le déferlement vers l’Europe, qui a déjà commencé, ne peut que s’amplifier, entrainant terrorisme, mutation culturelle, appauvrissement, troubles en tous genres et vraisemblablement guerre civile si toutefois les européens en plein suicide démographique ont encore le courage de réagir plutôt que de se soumettre.

Il est quand même intéressant de connaître les mesures concoctées à la conférence « One planet summit » si on en croit un article du Monde intitulé « Des solutions pour enrayer la surchauffe. »

Il faudra « un changement radical des modes de vie et de consommation, ces solutions sont aussi porteuses d'un mieux-vivre collectif ». Cela promet, voilà maintenant quelques mesures proposées : «  laisser enfouies dans le sous-sol les ressources fossiles, qui sont les fossoyeurs du climat ». Remarquons que le problème n’est pas la production mais la consommation et qu’en refusant de produire du pétrole nous nous obligeons à l’acheter ce qui accroit d’autant notre déficit commercial. Il est vrai que l’association négaWatt a bâti un scénario conduisant à un mix 100 % renouvelable en France en  2050 !

« Arrêter la déforestation » La déforestation est liée à la croissance démographique et existe en particulier en Afrique : en France la surface des forêts est en croissance.

« Manger moins de protéines animales » Nous allons venir au temps des restrictions et des tickets : la production mondiale de viande devrait augmenter de 75  % d'ici à 2050 pour satisfaire 10  milliards d'êtres humains. « …les Français ne mangeraient plus que 94  grammes de viande par jour et par adulte au milieu du siècle contre 185  g aujourd'hui. En contrepartie, la ration de légumineuses (lentilles, pois chiches, etc.) augmenterait de 15 g à 41 g » Quelle naïveté de croire que si nous mangeons moins de viande cela profitera aux populations d’autres continents.

Bien entendu on s’en prend à l’auto : « le recours au vélo et au covoiturage permettrait de faire baisser les émissions de CO2 dans les zones périurbaines françaises de 21  % à 60  % ».

Ce n’est qu’un simple échantillon de ce qu’on nous réserve « pour sauver la planète », remarquons que le recours à l’énergie nucléaire qui est la solution de nos problèmes énergétiques, n’a même pas été évoquée, par contre on veut faire passer le nombre des éoliennes en France, actuellement de 4000, à 10500 en 2023.

On peut penser que lorsque l’Afrique et l’Islam nous auront conquis, ce sera la fin du consumérisme, le retour au « labourage et pastourage » et que le problème des GES sera résolu.

 

 

 

 

 

11/09/2017

Macron et la Pologne.

Quand en 2006 les frères jumeaux Kascinsky se retrouvèrent au pouvoir en Pologne, Lech comme Président, Jaroslav comme président du conseil, la presse bien-pensante et en particulier Le Monde se déchaina comme au temps du général Pinochet : nationalistes, populistes, catholiques, tout fut bon pour les accabler.

Lech est mort à Smolensk dans un accident d’avion, Jaroslav n’a plus de fonction officielle mais à la tête du parti « droit et justice » au pouvoir, apparaît comme l’homme fort de la Pologne.

Le gouvernement est dirigé depuis 2015 par Beata Szydlo qui apparaît aussi inflexible que les jumeaux Kascinsky. La Pologne est avec la Hongrie, la Slovaquie et la République Tchèque, membre du Groupe de Visegrad, dans le collimateur de la commission européenne, qui l’accuse de ne pas être fidèle aux « valeurs » de l’Europe.

A l’instar de la Pologne, la Hongrie de Viktor Orban qui mit fin à l’invasion de « migrants » venus de Grèce en bloquant la route des Balkans, s’oppose à la création de quotas impératifs de réfugiés, Orban a aggravé son cas en fermant l’université du milliardaire mondialiste Soros à Budapest.

En fait les membres du groupe Visegrad refusent l‘admission de tout migrant, faisant valoir qu’ils ne sont pas, eux, victimes d’attentats islamistes.

L’exécutif européen a entamé une procédure d’infraction contre Varsovie mais aussi Prague et Budapest, la cour de Luxembourg ayant validé les quotas européens de réfugiés. Mais c’est surtout la Pologne - et les 38 millions de Polonais - qui est visée. On lui reproche, en plus du refus d’admission de tout réfugié, la mise au pas des juges et des journalistes.

Il est vrai que Beata Szydlo a fait de la lutte contre l’avortement, la fécondation in vitro et la corruption des médias ses chevaux de bataille, ce qui bien évidemment est contraire aux « valeurs de l’Europe ».

C’est dans ce contexte que le président Macron cherche à réformer la directive sur les travailleurs détachés dont bénéficie surtout la Pologne. Que cette directive soit un scandale, imposant aux travailleurs français une concurrence déloyale insupportable, c’est bien évident, mais cette directive n’est pas née de rien et a du être ratifiée à un moment ou à un autre par la France ou ses représentants.

Quoiqu’il en soit au cours de sa tournée en Europe orientale, au cours de laquelle il a soigneusement évité Varsovie et Budapest, il s’en est pris à Sofia, à la politique globale du gouvernement polonais, qui porterait atteinte à l’Etat de droit et mettrait la Pologne à la marge de l’Union européenne.

Beata Szydlo n’a pas apprécié, et on la comprend, et a déclaré : «Peut-être ces déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d'expérience et de pratique politique, ce que j'observe avec compréhension, mais j'attends qu'il rattrape rapidement ces lacunes et qu'il soit à l'avenir plus réservé ». Pas aimable mais pas faux, si Macron voulait tellement réformer la directive « travailleurs détachés », il serait préférable qu’il s’y prenne autrement et assure par exemple qu’en échange de concessions sur la directive, la France s’opposerait désormais à l’ingérence de Bruxelles dans les affaires intérieures polonaises. Cela ne couterait rien, les sanctions pour atteinte à l’Etat de droit devant être votées à l’unanimité. Plusieurs pays s’y opposent.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

10/05/2017

Le chamboule-tout

Si il y a une chose qu’a montrée l’élection d’Emmanuel Macron, c’est bien le ras-le-bol des Français pour tous les calculs minables qui caractérisent le « système ». Pendant que chacun suppute les chances qu’a son parti de survivre aux législatives voire d’imposer au Président une autre politique par la cohabitation, on ne peut que constater que tous les partis ayant des députés sont morts et que le « système » n’est plus opérant.

Les Républicains vont à l’évidence éclater entre les partisans d’une opposition dure, les centristes exerçant un droit de regard sur les décisions du Président sans s’y opposer systématiquement et ceux qui vont rallier « En Marche » par conviction ou pour aller à la soupe. De plus on peut estimer à plusieurs dizaines le nombre de députés FN, sans parler des députés qui ne seront pas réélus. L’hypothèse dune majorité de députés « de la droite et du centre » capable d’imposer un premier ministre est à vérifier.

En allant plus à droite, l’avenir du Front National risque de n’être pas serein. L’échec de Marine Le Pen montrant une certaine faiblesse et son incapacité d’assumer les fonctions présidentielles ne sera pas sans conséquence. D’ailleurs on peut se demander si elle avait réellement envie d’être élue étant donné l’impossibilité qu’elle aurait eue de gouverner avec l’opposition des média, de la finance, des grandes entreprises, des syndicats et des instances européennes et si son comportement pendant le débat avec Macron n’était pas une forme de sabordage. Quoiqu’il en soit le FN tel qu’il est a vécu, il devra changer de politique abandonnant ses positions économiques gauchisantes, se recentrer sur les fondamentaux qui intéressent ses partisans, la lutte contre le chômage par une relance de l’économie et en particulier de l’industrie, en obtenant de l’Europe un contrôle de ses frontières et une préférence nationale au moins pour les marchés publics et une limitation réelle de l’immigration ressentie comme une invasion. Mais l’éclatement du FN est à craindre entre le nord et les campagnes où ses soutiens sont surtout ceux qui ont été exclus par la mondialisation et le midi qui regroupe surtout des souverainistes demandant l’arrêt de l’immigration légale ou non.

A gauche on constate la disparition du parti socialiste réduit à quelques pour-cents et dont les élus vont préférer rejoindre « En Marche » dans l’espoir de conserver leur siège, et l’émergence d’une gauche radicale, regroupant mélanchonistes, communistes et écolo, sans qu’il y ait la moindre chance d’accord entre ces mouvements.

Si on pense que beaucoup d’électeurs vont aller au secours du succès, on peut envisager que par des décisions populaires réellement mises en œuvre, le président Macron arrivera à réunir suffisamment d’élus pour gouverner.

Ce serait la fin d’un système au pouvoir depuis 40 ans avec le succès qu’on lui connaît.

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

04/05/2017

Une droite suicidaire.

Après avoir, par un comportement irresponsable, réussi à perdre une élection imperdable et porté très probablement Emmanuel Macron, fils spirituel de François Hollande, à la Présidence, la « droite de gouvernement » est en train de mijoter une manière de troisième tour aux législatives, qui lui permettrait de reprendre le pouvoir en imposant la cohabitation au nouveau Président.

L’expérience montre que les périodes de cohabitation ne permettent pas les réformes nécessaires et que si cela était on arriverait à un blocage et à une aggravation de la situation actuelle.

L’hypothèse défendue par François Baroin de l’élection d’un nombre suffisant de « Les Républicains » ou de l’UDI pour empêcher le nouveau président d’avoir une majorité est de toute façon assez improbable :

Les députés de droite dont le parti a été rejeté par une majorité des Français ne seront pas tous réélus, on verra apparaître un certain nombre de députés Front National élus à leur place.

D’autre part certains députés de droite vont rejoindre le nouveau Président dans l’espoir d’obtenir son onction pour les législatives voire un poste de ministre.

Certains candidats investis par le mouvement du Président ont des chances d’être élus.

Enfin les députés de la gauche laminée par les présidentielles, socialistes ou écologistes, se rallieront au Président ou seront remplacés par des candidats qu’il aura investis.

Dans ces conditions l’idée suicidaire de bloquer le fonctionnement des institutions par une cohabitation semble en soi une mauvaise idée et en plus une idée qui a peu de chance d’aboutir.

Quand nos « élites » comprendront elles que les Français ne supportent plus toutes ces magouilles ?

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com