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31/01/2019

La révolte de Bécassine

Il y a beau temps que la politique de la France est celle de Paris. Louis XIV était bien parti à Versailles pour s’en affranchir, ça n’a pas empêché son arrière-arrière petit fils Louis XVI d’y être ramené par la populace – le boulanger, la boulangère et le petit mitron - pour qu’il y soit à disposition. Depuis toutes les révolutions, 1789, 1930,1948, la Commune sont parisiennes et ont défini l’avenir du pays.

Il y eut longtemps, Paris et la province, puis Paris et les régions et maintenant Paris et les territoires, mais c’est toujours la même chose Madame de Grand-Air, la Parisienne qui sait tout et Bécassine la paysanne débile et illettrée. Bécassine est le parfait symbole des « sans dents », des gens de peu ou de rien, qui ne comprennent pas la subtilité des décideurs Parisiens, petits marquis, clones issus de la même batterie, l’ENA, qui mènent la France là où elle ne veut pas aller.

Depuis la fin des trente glorieuses, le chômage ne fait que croitre, la France est asservie à Bruxelles où se prennent toutes les décisions importantes, la famille est mise à mal -mariage pour tous, bientôt PMA voire GPA, démantèlement de la politique familiale -, une immigration invasive qui fait que l’on ne se sente plus chez soi, chez soi.

La France est écrasée de taxes en tout genre, championne d’Europe des prélèvements obligatoires, le niveau de vie stagne et peut être régresse, le chômage de masse se maintient. Pendant ce temps là des intouchables, corps à statut, hauts fonctionnaires surpayés et inamovibles, commissions et autorités innombrables souvent inutiles, élus bénéficient d’avantages injustifiés,

On a mis en place un état socialiste qui se mêle de tout, cinq millions de foyers ont besoin d’une aide de l’Etat pour se loger, autant de personnes sont indemnisées pour travailler plutôt que de rester au chômage.

Et puis un jour on a créé une taxe pétrole pour dissuader les gens d‘utiliser leur voiture, on augmente indéfiniment le coût de l’électricité pour financer des éoliennes à l’origine de nombreuses nuisances y compris sanitaires et qui défigurent les paysages, on veut contraindre les Français à changer de voiture, à remplacer leur chaudière à isoler leur maison comme si ils avaient les moyens de le faire, au nom d’une fumeuse transition énergétique qui est loin d’être leur principale préoccupation, et – cerise sur le gâteau – on limite la vitesse à 80 k/h.

Pendant ce temps là Paris ne fait que croître, on crée le grand Paris à coup de dizaines de kilomètres de métro, alors qu’il faudrait aménager le territoire en créant ou en maintenant des entreprises, en étendant à tout le pays les moyens de communication modernes.

Les gens des « territoires » voient par ailleurs disparaître leurs trains, leurs écoles, leurs bureaux de poste, leurs médecins et leurs hôpitaux et se sentent considérés comme des citoyens de seconde zone. Alors ils se révoltent et revêtent le gilet jaune, occupent les ronds-points et manifestent tous les samedis depuis trois mois. La révolte des Gilets Jaunes c’est la révolte de Bécassine contre Madame de Grand-Air, des campagnes contre les métropoles qui disposent de transports en commun, d’hôpitaux, de lycées de haut niveau, de théâtres et ne sont pas contraints chaque jour à faire des dizaines de km pour se rendre à leur travail.

Les Gilets Jaunes, une révolte qui ne vient pas de Paris, on ne sait pas comment traiter ce phénomène, alors pour les endormir on monte des opérations de communication, réunions de maires, grand débat dont on peut prévoir que les « élites » omniscientes ne tiendront aucun compte.

Il faudrait à la France une réflexion sur les profondes réformes nécessaires sur l’organisation de l’Etat et des administrations, sur l’Europe, sur les aides sociales, sur le contrôle de l’immigration, et des gouvernants qui aient le courage de les mener à bien ainsi qu’une une nouvelle « nuit du 4 août » pour abolir les privilèges.

 

30/01/2019

Mes doléances

ENA

Suppression de l’ENA qui produit des clones coupés des réalités.

 

Transition énergétique

Abandonner définitivement la taxe carbone, les subventions aux éoliennes et aux panneaux solaires et reprendre la filière nucléaire en remplaçant les réacteurs à leur fin de vie.

 

Réformes sociétales

Remettre à plus tard les réformes sociétales, PMA, GPA, elles n’intéressent qu’une minorité et divisent les Français

 

Aménagement du territoire

Mettre en place une réelle politique d’aménagement du territoire pour réindustrialiser la province. Utiliser les moyens de transport dans le sens décentralisation et non pour tout ramener à Paris. Abandonner le projet du Grand Paris

Maintenir et rétablir les services publics indispensables.

 

Formation

Encourager la création de lycées de haut niveau, la décentralisation des grandes écoles et des études supérieures. La prééminence parisienne est une injustice, tout le monde ne peut pas aller étudier à Paris.

 

Niveau de vie

Ce n’est pas à l’Etat de financer les logements des salariés et d’augmenter les bas salaires par une indemnité, la suppression de ces aides serait compensée par un relèvement du SMIC et la réduction des charges sociales des employeurs.

 

Immigration

Limitation drastique de l’immigration par l’expulsion systématiques des clandestins et la suppression du regroupement familial. Il faut aussi obliger les étudiants étrangers à retourner dans leur pays.

Droit du sol limité aux parents en situation régulière.

Suppression de l’AME

 

Politique familiale

Réformer les aides aux familles dans un but nataliste et non d’aide sociale : allocations familiales pour tous, déplafonnement du quotient familial.

 

16:08 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doléances

18/01/2019

Nourrir la planète.

J’apprends par la presse qu’un groupe de trente-sept experts non identifiés appartenant à 16 pays nous donne la recette d’un « régime de santé planétaire » qui permettrait à notre planète de nourrir 10 milliards d’individus en 2050. C’est vraiment prendre le problème par le mauvais bout, les pays qui ont une croissance démographique forte sont justement ceux qui dès maintenant, n’ont pas de quoi se nourrir. La solution n’est pas alimentaire mais démographique, si 820 millions de personnes dans le monde souffrent de sous-nutrition elles appartiennent à des pays qui sont incapables de se gouverner et de se développer et qui prolifèrent comme des lapins.

Il est bien possible que 2,4 milliards soient au contraire en situation de surconsommation, et il est gentil de se préoccuper de leurs diabète, hypertension et troubles vasculaires, mais la richesse dont ils profitent n’est pas née de rien, mais de leur civilisation, de leur ingéniosité et de leur travail.

La première action à entreprendre est de limiter la croissance démographique qui entraine l’appauvrissement de pays qui pourraient ainsi se développer et atteindre la suffisance alimentaire.

Comment peut-on espérer que dix milliards d’humains puissent se nourrir un jour de la même manière si on tient compte des différentes habitudes alimentaires et des climats

Les experts préconisent un menu type ramenant la moyenne actuelle des pays riches de 3700 calories à 2500 par jour. Il conviendrait de manger par jour 500 grammes de légumes et de fruits complétés par des céréales complètes, des produits laitiers et « quelques cuillerées d’huile végétale de préférence insaturée ». Par contre on serait réduit à 14 grammes de viande par jour, soit un steak ou un hamburger par semaine – Sully lui souhaitait une poule au pot tous les dimanches !-

Par exemple un Nord-Américain devrait diviser par plus de six sa ration actuelle de viande rouge tandis qu’un habitant d’Asie du Sud-Est devrait la multiplier par deux. On imagine que l’Américain devrait se rabattre alors sur le riz libéré par le changement de régime alimentaire des Asiatiques.

Notre groupe d’experts fait remarquer qu’ainsi 11 millions de morts prématurées pourraient être évitées chaque année dans le monde, ce qui, remarquons le, augmenterait encore la croissance démographique cause de tous nos maux.

On imagine l’ONU mettant en place un système mondial de tickets de rationnement et combattant l’inévitable marché noir. On pourrait aussi rationner le tabac et n’autoriser la vente d’alcool qu’un jour sur deux. J’ai connu ça pendant les années les plus noires de notre histoire et ne suis pas sur de vouloir recommencer par solidarité mondiale.

Je me demande qui paye tous ces experts pour leurs fumeuses théories mais je pense qu’il serait plus pertinent de les conduire aux champs pour qu’ils participent aux travaux de la terre « qui elle ne ment pas »

 

11/01/2019

Gilets jaunes.

Au début il s’agissait de protester contre la taxe carbone, inventée par des écolos décidés à éradiquer le pétrole de nos consommations au profit des voitures électriques et du chauffage au bois. Les utopistes à l’origine de cette taxe, méconnaissaient à l’évidence la vie à la campagne là où il n’y a plus de transports en commun ni de commerces de proximité.

Les Gilets jaunes s’en sont pris au gouvernement qui a rapidement cédé en rase-campagne, l’augmentation de la taxe a été suspendue, on espère définitivement.

Et puis les revendications se sont déplacées et étendues à l’augmentation du pouvoir d’achat. Il semble que sur cette question il fallait s’adresser aux employeurs qui versent les salaires. Non on s’en est pris à l’Etat qui s’il fait des redistributions ne génère pas de richesses, c’est là qu’on constate que nous sommes devenus un Etat socialiste.

Que l’Etat verse des allocations aux familles nombreuses, à ceux qui n’ont pas un sou, aux handicapés, c’est bien normal et il est juste que l’on y consacre une part des impôts. Mais est il normal que l’Etat verse une allocation logement à 6,5 millions de foyers, 20% des Français ? Les salaires doivent permettre de vivre décemment et de se loger.

Le comble a été l’invention de la prime d’activité décidée à récompenser ceux qui consentent à travailler moyennant salaire. C’est, dans son principe, hallucinant mais il paraît qu’avec les différentes allocations il est quelquefois plus avantageux de ne rien faire que de travailler. 5 millions de Français vont en bénéficier !

Pour pallier cet état de fait on peut diminuer les allocations ou augmenter les salaires, la diminution des allocations doit être possible mais il semble que le plus normal serait d’augmenter les salaires du montant des deux allocations, logement et prime d’activité qui seraient supprimées, sauf pour des cas particuliers comme les étudiants, autrement dit d’une part augmenter le SMIC du même montant et diminuer d’autant les charges patronales.

Ce serait un pas vers la sortie de l’Etat providence. Remarquons aussi que depuis les 35 heures et les 5 semaines de congés payés les Français travaillent à peu près 15% de moins que les citoyens des autres pays industrialisés et que nous ne sommes plus concurrentiels.

Si en plus nous nous tirons des balles dans le pied en augmentant le coût de l’énergie pour développer des énergies dites renouvelables hors de prix, on comprendra que le chômage n’est pas près de régresser.

 

02/01/2019

Quel gachis

En 2011 dans le sillage des printemps arabes, spontanée ou suscitée, démarrait la rébellion syrienne. Le but était de renverser le régime baasiste de Bachar el Assad. Personne ne s’en serait mêlé, l’affaire aurait été vite réglée, l’opposition n’étant pas très nombreuse et souvent à l’étranger.

Seulement se constituait une coalition hétéroclite réunissant, Etats Unis, France, Arabie Saoudite, Turquie, et mouvements islamistes sunnites ou salafistes souvent proches d’Al Quaïda, avec en arrière plan Israël. Le régime baasiste n’était certes pas sans reproche mais il était laïc, et respectait les nombreuses minorités, Kurdes, Alaouites, Druses, Yézidis et Chrétiens.

On est parti pour une guerre fraiche et joyeuse, Bachar el Assad ne devant pas faire long feu, on entend même Fabius, ministre des affaires étrangères français déclarer que « Bachar el Assad ne mériterait pas d’être sur la terre » et que les mouvements terroristes d’Al Nosra « font du bon boulot ». On rappela l’ambassadeur de France à Damas se coupant de toute liaison avec la Syrie.

Mais la Syrie a le soutien inconditionnel de l’Iran et la guerre va durer huit ans. D’autant qu’en 2015 la Russie intervient militairement et sauve le régime.

La guerre aura fait 350 000 morts et des millions de réfugiés, des destructions considérables mais surtout elle aura donné naissance à l’Etat Islamique (EI) qui installe un califat autoproclamé à cheval sur l’Irak et la Syrie. Fondamentaliste, EI massacre, opprime, fait régner la terreur dans les zones qu’il contrôle, détruit une partie des vestiges de l’antique Palmyre et entretient le terrorisme islamiste mondial.

Et au bout de huit ans de guerre, les territoires contrôlés par EI, sont ramenés à peu de chose, ce qui ne veut pas dire qu’EI ayant perdu son emprise territoriale, ne continuera pas à entretenir le terrorisme, en Europe, en Afrique et en Asie.

Maintenant le président Trump renonce à être le gendarme du monde et va rapatrier les boys. Les Kurdes qui ont été en pointe dans le combat contre l’Etat Islamique, sont menacés par les Turcs qui les considèrent comme des terroristes, ils vont avoir besoin d’un protecteur. Ce n’est surement pas la France qui remplira ce rôle, pour poursuivre son action militaire elle ne peut se passer des Américains. Les Français vont être obligés en bons vassaux de les suivre. Si bien que les Kurdes sont contraints de faire appel à Bachar el Assad. Voilà la Syrie rétablie dans ses frontières et le régime baasiste maintenu.

Quel gâchis, combien de morts, de destructions, de réfugiés pour en arriver là. La France a perdu toute influence dans une zone où elle en avait beaucoup. A moins d’avaler son chapeau, on ne voit pas comment on va rétablir des rapports corrects avec la Syrie et nous avons abandonné notre responsabilité multiséculaire de protecteur des chrétiens d’orient. Cette responsabilité est maintenant assurée de fait par la Russie qui a rétabli sa stature de grande nation, politique et militaire et va rester incontournable au Moyen Orient.

Ce fiasco est dans la lignée de la guerre de Libye, voilà ou nous conduit une politique « droit de l’hommiste », bien loin de la Réalpolitik qui serait nécessaire.