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21/06/2019

La vraie menace

La France est la seule à prendre au sérieux la menace climatique, elle s’est fixé un objectif intenable de « neutralité carbone » en 2050, c’est à dire qu’à cette date on absorbera autant de CO2 qu’on en produira, ce qui revient à diviser par 6, les rejets de gaz carbonique. Objectif intenable mais qui revient à se noyer avec un pavé au cou, par les contraintes qu’il va falloir s’imposer, pour la production et la consommation d’énergie. Cela entrainera un changement de mode de vie qu’on se garde bien d’expliquer au bon peuple : plus de voitures au pétrole, plus de chauffage au fuel, obligation d’utiliser les transports en commun ou la bicyclette, limitation de l’utilisation des avions, transport routier sévèrement contrôlé, électricité hors de prix, sans parler des contraintes alimentaires, réduction drastique de la consommation de viande remplacée par des lentilles et les pois chiches.

Le pire est que la France est actuellement un des pays les plus vertueux du monde et que les gros producteurs de CO2, Les Etats Unis, l’Inde et tous les pays de l’Europe de l’Est, de l’Allemagne à la Pologne, ont renoncé aux objectifs du traité de Paris. Nous voilà donc avec des contraintes empêchant toute concurrence et nous mettant en situation d’infériorité.

Mais le pire c’est que, obnubilé par le changement climatique, nous négligeons la vraie menace qui est la croissance démographique mondiale. En 2050 il y aura deux milliards de terriens de plus, dont il faudra assurer l’existence. Or justement les pays où la croissance démographique est la plus forte sont, pour la plupart, actuellement incapables d’assurer à leurs ressortissants un niveau de vie acceptable.

Les démographes considèrent qu’ en 2050 la population mondiale atteindra 9,7 milliards, à la fin du siècle ce chiffre pourrait atteindre 11 milliards. Et pourtant on admet que le taux de fécondité actuellement de 2,5 par femme devrait tomber à 2,2 en 2050. Mais l’évolution du taux de natalité est très variée : actuellement il est de 4,6 en Afrique subsaharienne, parallèlement les naissances sont inférieures aux décès dans 55 pays situés dans le monde développé : pour la moitié d’entre eux, notamment le Japon, la Grèce ou le Portugal, la population doit diminuer de 10% et même de 20% dans les Pays Baltes et la Bulgarie. A l’inverse d’ici 2050 neuf pays devraient assurer la moitié de la croissance démographique mondiale : Inde, Nigeria, Pakistan, RDC, Ethiopie, Tanzanie, Egypte et Etats Unis. Parmi les pays dont la population augmente rapidement, 47 ont des indices de développement très faibles, notamment en Afrique subsaharienne. Un habitant de la planète sur six nait en Afrique, ce sera encore un sur quatre en 2050.

La croissance économique est dans nombre de pays africains inférieure à la croissance démographique si bien que le niveau de vie est en baisse. D’ici 2050 le continent noir verra sa population doubler et passer de 1,3 milliard à 2,5 milliards.

Il est donc certain que les flux migratoires, notamment vers les pays développés en décroissance démographique, ne sont pas près de se tarir et qu’il ne sera pas possible de les contrôler. Une grande partie de l’Afrique subsaharienne étant francophone, la France est directement menacée.

Dans ces conditions le réchauffement climatique et l’objectif de « neutralité carbone » sont des balivernes devant une menace qui est une quasi certitude et est autrement mortelle.

18/01/2019

Nourrir la planète.

J’apprends par la presse qu’un groupe de trente-sept experts non identifiés appartenant à 16 pays nous donne la recette d’un « régime de santé planétaire » qui permettrait à notre planète de nourrir 10 milliards d’individus en 2050. C’est vraiment prendre le problème par le mauvais bout, les pays qui ont une croissance démographique forte sont justement ceux qui dès maintenant, n’ont pas de quoi se nourrir. La solution n’est pas alimentaire mais démographique, si 820 millions de personnes dans le monde souffrent de sous-nutrition elles appartiennent à des pays qui sont incapables de se gouverner et de se développer et qui prolifèrent comme des lapins.

Il est bien possible que 2,4 milliards soient au contraire en situation de surconsommation, et il est gentil de se préoccuper de leurs diabète, hypertension et troubles vasculaires, mais la richesse dont ils profitent n’est pas née de rien, mais de leur civilisation, de leur ingéniosité et de leur travail.

La première action à entreprendre est de limiter la croissance démographique qui entraine l’appauvrissement de pays qui pourraient ainsi se développer et atteindre la suffisance alimentaire.

Comment peut-on espérer que dix milliards d’humains puissent se nourrir un jour de la même manière si on tient compte des différentes habitudes alimentaires et des climats

Les experts préconisent un menu type ramenant la moyenne actuelle des pays riches de 3700 calories à 2500 par jour. Il conviendrait de manger par jour 500 grammes de légumes et de fruits complétés par des céréales complètes, des produits laitiers et « quelques cuillerées d’huile végétale de préférence insaturée ». Par contre on serait réduit à 14 grammes de viande par jour, soit un steak ou un hamburger par semaine – Sully lui souhaitait une poule au pot tous les dimanches !-

Par exemple un Nord-Américain devrait diviser par plus de six sa ration actuelle de viande rouge tandis qu’un habitant d’Asie du Sud-Est devrait la multiplier par deux. On imagine que l’Américain devrait se rabattre alors sur le riz libéré par le changement de régime alimentaire des Asiatiques.

Notre groupe d’experts fait remarquer qu’ainsi 11 millions de morts prématurées pourraient être évitées chaque année dans le monde, ce qui, remarquons le, augmenterait encore la croissance démographique cause de tous nos maux.

On imagine l’ONU mettant en place un système mondial de tickets de rationnement et combattant l’inévitable marché noir. On pourrait aussi rationner le tabac et n’autoriser la vente d’alcool qu’un jour sur deux. J’ai connu ça pendant les années les plus noires de notre histoire et ne suis pas sur de vouloir recommencer par solidarité mondiale.

Je me demande qui paye tous ces experts pour leurs fumeuses théories mais je pense qu’il serait plus pertinent de les conduire aux champs pour qu’ils participent aux travaux de la terre « qui elle ne ment pas »

 

27/04/2016

COP 21.La vraie menace.

Le 22 avril quelque 160 pays se sont réunis à New York pour signer l’accord survenu à la fin de la COP21 à Paris. Signer mais pas ratifier, il faudra plusieurs années, l’accord n’entrera en vigueur que quand 55 pays représentant 55% des émissions des gaz à effet de serre l’auront ratifié.

A un climato-sceptique, la COP21 apparaît comme une grande kermesse, un peu vaine et trompeuse.

D’abord que l’accord ait recueilli l’unanimité des 197 participants, aux intérêts si divergents, allant de Nauru et des Kiribati, à la Chine et aux Etats Unis, montre ce qu’il contient de promesses non tenues et d’espoirs déçus. Ensuite parce que l’origine anthropique du réchauffement climatique n’est absolument pas prouvée, le GIEC lui même n’étant sur qu’à 95%, ce qui laisse de la place au doute.

Pour la Société du Calcul Mathématique la lutte contre le réchauffement climatique est « une croisade absurde, coûteuse et inutile », il n’existe aucune donnée objective qui permette d’affirmer que le climat soit « détraqué », il est variable comme il l’a toujours été, bien avant l’ère industrielle.

Le Suisse Werner Munter lui pense que l’homme n’est pour rien dans le réchauffement climatique, dans les 10.000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons.

Les causes des variations climatiques peuvent être les variations d’activité du soleil, ou des instabilités à grande constante de temps de la circulation des océans. D’ailleurs si les glaces arctiques fondent, il n’en est rien en antarctique.

Alors pourquoi n’entend-t-on pas les climato-sceptiques ? Il y a une telle pression médiatique qui frise le terrorisme qu’ils préfèrent probablement se taire, surs qu’ils sont de n’être pas crus et d’être cloués au pilori. La lutte contre le réchauffement climatique est devenue une religion et le silence des climato-sceptiques est celui des catacombes, rappelons nous Claude Allègre.

D’ailleurs comment peut-on croire que la Chine, l’Inde ou les Etats Unis puissent sacrifier leur économie, opter pour la décroissance pour économiser l’énergie ? L’accord n’est pas contraignant et à long terme, on a bien le temps pour ne pas l’appliquer.

Rien ne prouve que le climat actuel soit un optimum, un réchauffement de 2° de la température en France, serait agréable et la nature s’adapterait, cela entrainerait en plus des économies sur le chauffage.

Entre 9000 et 6000 avant notre ère les températures moyennes africaines étaient de 2° supérieures à aujourd’hui ce qui provoqua une augmentation des pluies, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants.

Quoi qu’il en soit la température exceptionnellement élevée constatée en 2015, est plus due à un phénomène El Nino exceptionnel qu’au réchauffement climatique.

Mais cette fixation sur le réchauffement climatique détourne l’attention de la vraie menace qui pèse sur la planète et en particulier sur la vieille Europe. Il s’agit de la croissance de la population mondiale.

Pour l’Europe la menace d’invasion vient de l’Afrique maghrébine et sub-saharienne, le déferlement a déjà commencé principalement à partir de la Libye via Lampedusa, Malte, l’Italie, mais aussi par Gibraltar, les enclaves espagnoles et même l’Europe de l’Est. L’actuelle, immigration venue du Moyen Orient détourne l’attention de l’émigration africaine potentiellement beaucoup plus importante et non liée à des causes circonstancielles, guerres, insécurité, persécutions politiques ou religieuses. La croissance démographique africaine est une tendance lourde qui va durer. Le taux de fécondité africain est de 4,5 enfants par femme contre 2,5 pour le reste du monde et moins de 2 en Europe. La population africaine augmente de 2,5 à 3% par an, si bien qu’elle va passer de 1.1 milliard aujourd‘hui, à 2,4 milliards en 2050 et à 4 milliards en 2100. Or si la population croit de 3% par an les ressources agricoles augmentent de 1% seulement. La première conséquence est l’exode rural de populations qui ne trouvent plus de quoi se nourrir et l’urbanisation galopante qui engendre des conurbations monstrueuses qui ne parviennent pas à maitriser leurs problèmes alimentaires, énergétiques, sanitaires, environnementaux. En 1950, 14% des Africains vivaient en ville, ils devraient être 60% en 2050. Lagos devrait en 2030 regrouper 24 millions d’habitants et Le Caire 25 millions.

Si l’Afrique ne se développe pas à un rythme suffisant, ce qui est probable – il faudrait atteindre un taux de croissance de 7% - et ne maîtrise pas sa démographie, c’est par millions que les Africains vont déferler vers les pays développés et en particulier l’Eldorado européen. Et il ne s’agira pas de populations instruites, formées mais de pauvres hères, déracinés culturellement qu’il ne sera pas possible d’assimiler.

Pour que l’Afrique se développe, il faudrait privilégier l’éducation et la formation, investir dans les infrastructures nécessaires, passer de l’intérêt tribal à l’intérêt national et surtout contrôler la démographie, ce n’est pas la tendance actuelle. 

Ce n’est pas la COP 21 qui règlera cette menace.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

06/12/2015

COP21

Ils sont tous arrivés dans leurs avions, souvent très gros comme l’américain et le chinois, avec leurs milliers de délégués, personne n’a eu l’idée de faire un ramassage. La manifestation accueillera 40 000 personnes, la voiture d’Obama « the Beast » pèse sept tonnes et sa consommation n’est pas communiquée. Bref une débauche de produits pétroliers et de « gaz à effet de serre » (GES).

On y rencontre 150 chefs d’état, du chinois représentant un milliard trois cents millions d’humains au président de Nauru, plus petit état du monde après le Vatican (non convié), un ilot à guano de Micronésie de 21,3km2 ,épuisé par la surexploitation et où maintenant l’Australie parque ses immigrés expulsés.

J’aimerais connaître le « bilan carbone » de cette conférence de dix jours. Il est vrai que pour les menus des restaurants les circuits courts et les produits de saison sont privilégiés, avec obligatoirement de la cuisine végétarienne - on vient de découvrir que la viande était cancérigène -, il est vrai aussi que chaque pays aura obligation de compenser la production de GES liée à la conférence (non ne riez pas). Les chasses d’eau ne seront que de 1,5 litre.

Le budget voté par le Parlement, est de 187 millions d’euros, pour sauver la planète ce n’est pas cher, à Copenhague on avait dépensé 182 millions, mais la conférence avait été un fiasco qu’il faut à tout prix éviter.

Il est vrai aussi que le climat a toujours changé et que l’année 2015, opportunément particulièrement chaude, l’a été probablement beaucoup plus à cause d’un el Nino renforcé que des activités de l’homme. Il n’empêche, il paraît qu’il y a 95% de chance que le réchauffement planétaire ait une origine anthropique ce qui laisse quand même une probabilité de 5% (estimation douteuse du GIEC) aux « climato-sceptiques » espèce obstinée mais considérée comme constituée de minus habens.

Et pourtant on peut s’étonner de certaines choses : la France est actuellement grâce au nucléaire un des pays avancés les plus décarbonés, que veut on faire : réduire la part de l’atome dans la production de l’électricité de 75% à 50%. La « transition énergétique », qui consiste à utiliser les énergies renouvelables, vent, soleil, courants marins, amène un renchérissement de l’électricité et donc des coûts de production, ce qui n’est guère souhaitable dans un pays à fort chômage.

L’Allemagne qui abandonne le nucléaire voit la consommation de charbon et de lignite s’accroître et le prix de l’électricité s’envoler.

Les écolos français ont réussi à empêcher la traversée du Verdon par une ligne à haute tension jugée disgracieuse, ils prônent maintenant la construction de milliers d’éoliennes, et d’hectares de panneaux solaires.

On nous montre quotidiennement Pékin envahi par le smog pour nous expliquer qu’il faut réagir, confondant pollution à basse altitude qui est un phénomène local et gaz à effet de serre qui sont dans la haute atmosphère.

Il est notable que dans toutes les propositions pour la lutte contre le réchauffement climatique, personne n’ose proposer le développement du nucléaire qui a depuis 50 ans, hormis les accidents de Tchernobyl et de Fukushima qui auraient du être évités par une meilleure surveillance à la construction, donné satisfaction. L’atome a tué infiniment moins que le charbon et l’industrie chimique et permet de produire de l’électricité d’une façon continue à un coût acceptable.

Alors la COP21 sera-t-elle un échec ? Certainement pas, on se mettra d’accord sur une déclaration et des engagements sur le long terme contraignants que le parlement américain refusera de ratifier comme d’habitude. L’Inde un des gros pollueurs invoquera son état de pays en développement pour s’exonérer de toute obligation. Seuls quelques pays européens dont la France s’engageront sur des objectifs inatteignables qu’ils contourneront par des artifices à la Volkswagen.

Chacun dans cette conférence poursuit des objectifs contradictoires, les pays développés, se pénaliser le moins possible, les pays pauvres venant chercher des subventions qui se perdront dans les puits sans fond, de la mauvaise gestion, de la corruption, de la prévarication et des guerres tribales.

A vrai dire la principale menace ne vient pas du réchauffement climatique mais de la croissance démographique mondiale, entrainant une urbanisation galopante source de misère et de troubles.

En particulier l’Afrique qui en 1950 représentait 9% de la population mondiale, en représentera un quart en 2050 puis 40% à la fin du siècle : 1,2 milliard d’habitants au jour d’hui, 2,4 en 2050 puis 4,2 à la fin du siècle. Dans l’état actuel des choses, le continent sera bien incapable de nourrir une telle population.

La croissance démographique incontrôlée là est le véritable défi et non le réchauffement climatique.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

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04/10/2013

Lampedusa mon amour.

130 immigrants se noient en cherchant à atteindre Lampedusa et l’Europe. Ils étaient  500 venant probablement de Misrata en Libye, pays que nous avons déstabilisé par notre attaque irréfléchie et c’est bien là notre seule responsabilité à ce drame. Ils fuyaient la Somalie à bord d’un bateau surchargé, tombé en panne puis en feu.

L’Italie décrète un deuil national semblant s’estimer coupable. De quoi ? L’Europe ne peut quand même pas abolir ses frontières et accueillir « toute le misère du monde ». Et pourtant on lit dans la presse bien pensante : « Affirmer que les Européens, qui comptent parmi les humains les plus riches du monde, n’ont pas les moyens d’éviter ce type de tragédie, n’est pas une position politiquement acceptable. ».

Nous nous débattons déjà contre les conséquences d’une immigration africaine, incontrôlée qui entraine ruine et insécurité et il faudrait ouvrir grand les portes.

La croissance démographique en Afrique est supérieure à la croissance économique entravée par la mal-gouvernance, les guerres ethniques et la corruption après plus de 50 ans d’indépendance. Qu’y pouvons nous ? Sommes nous responsables ?

Un jour l’Afrique affamée va déferler sur nos côtes et ce sera le « camp des saints ».