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18/01/2019

Nourrir la planète.

J’apprends par la presse qu’un groupe de trente-sept experts non identifiés appartenant à 16 pays nous donne la recette d’un « régime de santé planétaire » qui permettrait à notre planète de nourrir 10 milliards d’individus en 2050. C’est vraiment prendre le problème par le mauvais bout, les pays qui ont une croissance démographique forte sont justement ceux qui dès maintenant, n’ont pas de quoi se nourrir. La solution n’est pas alimentaire mais démographique, si 820 millions de personnes dans le monde souffrent de sous-nutrition elles appartiennent à des pays qui sont incapables de se gouverner et de se développer et qui prolifèrent comme des lapins.

Il est bien possible que 2,4 milliards soient au contraire en situation de surconsommation, et il est gentil de se préoccuper de leurs diabète, hypertension et troubles vasculaires, mais la richesse dont ils profitent n’est pas née de rien, mais de leur civilisation, de leur ingéniosité et de leur travail.

La première action à entreprendre est de limiter la croissance démographique qui entraine l’appauvrissement de pays qui pourraient ainsi se développer et atteindre la suffisance alimentaire.

Comment peut-on espérer que dix milliards d’humains puissent se nourrir un jour de la même manière si on tient compte des différentes habitudes alimentaires et des climats

Les experts préconisent un menu type ramenant la moyenne actuelle des pays riches de 3700 calories à 2500 par jour. Il conviendrait de manger par jour 500 grammes de légumes et de fruits complétés par des céréales complètes, des produits laitiers et « quelques cuillerées d’huile végétale de préférence insaturée ». Par contre on serait réduit à 14 grammes de viande par jour, soit un steak ou un hamburger par semaine – Sully lui souhaitait une poule au pot tous les dimanches !-

Par exemple un Nord-Américain devrait diviser par plus de six sa ration actuelle de viande rouge tandis qu’un habitant d’Asie du Sud-Est devrait la multiplier par deux. On imagine que l’Américain devrait se rabattre alors sur le riz libéré par le changement de régime alimentaire des Asiatiques.

Notre groupe d’experts fait remarquer qu’ainsi 11 millions de morts prématurées pourraient être évitées chaque année dans le monde, ce qui, remarquons le, augmenterait encore la croissance démographique cause de tous nos maux.

On imagine l’ONU mettant en place un système mondial de tickets de rationnement et combattant l’inévitable marché noir. On pourrait aussi rationner le tabac et n’autoriser la vente d’alcool qu’un jour sur deux. J’ai connu ça pendant les années les plus noires de notre histoire et ne suis pas sur de vouloir recommencer par solidarité mondiale.

Je me demande qui paye tous ces experts pour leurs fumeuses théories mais je pense qu’il serait plus pertinent de les conduire aux champs pour qu’ils participent aux travaux de la terre « qui elle ne ment pas »