Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/01/2019

Gilets jaunes.

Au début il s’agissait de protester contre la taxe carbone, inventée par des écolos décidés à éradiquer le pétrole de nos consommations au profit des voitures électriques et du chauffage au bois. Les utopistes à l’origine de cette taxe, méconnaissaient à l’évidence la vie à la campagne là où il n’y a plus de transports en commun ni de commerces de proximité.

Les Gilets jaunes s’en sont pris au gouvernement qui a rapidement cédé en rase-campagne, l’augmentation de la taxe a été suspendue, on espère définitivement.

Et puis les revendications se sont déplacées et étendues à l’augmentation du pouvoir d’achat. Il semble que sur cette question il fallait s’adresser aux employeurs qui versent les salaires. Non on s’en est pris à l’Etat qui s’il fait des redistributions ne génère pas de richesses, c’est là qu’on constate que nous sommes devenus un Etat socialiste.

Que l’Etat verse des allocations aux familles nombreuses, à ceux qui n’ont pas un sou, aux handicapés, c’est bien normal et il est juste que l’on y consacre une part des impôts. Mais est il normal que l’Etat verse une allocation logement à 6,5 millions de foyers, 20% des Français ? Les salaires doivent permettre de vivre décemment et de se loger.

Le comble a été l’invention de la prime d’activité décidée à récompenser ceux qui consentent à travailler moyennant salaire. C’est, dans son principe, hallucinant mais il paraît qu’avec les différentes allocations il est quelquefois plus avantageux de ne rien faire que de travailler. 5 millions de Français vont en bénéficier !

Pour pallier cet état de fait on peut diminuer les allocations ou augmenter les salaires, la diminution des allocations doit être possible mais il semble que le plus normal serait d’augmenter les salaires du montant des deux allocations, logement et prime d’activité qui seraient supprimées, sauf pour des cas particuliers comme les étudiants, autrement dit d’une part augmenter le SMIC du même montant et diminuer d’autant les charges patronales.

Ce serait un pas vers la sortie de l’Etat providence. Remarquons aussi que depuis les 35 heures et les 5 semaines de congés payés les Français travaillent à peu près 15% de moins que les citoyens des autres pays industrialisés et que nous ne sommes plus concurrentiels.

Si en plus nous nous tirons des balles dans le pied en augmentant le coût de l’énergie pour développer des énergies dites renouvelables hors de prix, on comprendra que le chômage n’est pas près de régresser.

 

Les commentaires sont fermés.