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29/06/2014

La chute de l'empire Byzantin

Ainsi pendant que les Français et probablement les européens, ne se passionnent que pour la coupe de football, pendant qu’à la suite de palinodies assez ridicules les européens se donnent Juncker du Luxembourg pour chef – pourquoi pas Albert de Monaco ? - il s’en est encore trouvé pour signer un accord d’association avec l’Ukraine. L’Ukraine en guerre civile, à l’origine de laquelle l’Europe n’est d’ailleurs pas étrangère - alors que des sanctions sont pour cette raison infligées à la Russie - et dont on ne sait même pas si elle va se diviser ou non. Le traité concerne aussi la Moldavie et la Géorgie.

Il paraît que cet accord  prévoit une coopération entre les Etats signataires et l’Union Européenne pour « favoriser l’émergence d’un Etat de droit et la lutte contre la corruption ». Vaste programme pour ce qui est de l’Ukraine, état failli, corrompu et divisé.

Il apparait que l’UE s’était adressée en fait à toute la basse-cour du tzar Vladimir : La Moldavie, l’Ukraine, la Géorgie, l’Arménie, la Biélorussie et l’Azerbaïdjan. Les trois derniers ont préféré suivre la Russie dans l’Union Douanière.

Il semble que l’UE négociait depuis cinq ans dans une totale discrétion ce traité dont le seul objectif est, pour complaire à Washington, de repousser vers l’est la zone d’influence de Poutine. Qu’avons nous à y gagner? L’Europe a besoin de la Russie autant que celle ci de l’Europe et il est plus que temps de tourner la page de la guerre froide. D’autant que l’expérience montre que l’association conduit à l’adhésion et pourquoi pas à l’admission à l’OTAN cette alliance sans objet sauf de nous inféoder aux Etats Unis. Evidemment  ce sont les anciens pays de l’Europe de l’Est, la Pologne, les Etats Baltes et curieusement la Suède neutre, qui ont poussé à ce traité étant encore hantés par une menace maintenant imaginaire venant de Russie, menace qu’on ferait disparaître en normalisant définitivement les relations entre l’Union Européenne et la Russie.

Remarquons que les trois états avec lesquels nous venons de signer ce traité ont un contentieux avec la Russie : L’Ukraine avec la Crimée et les régions séparatistes du Sud-est, la Moldavie avec la Transnistrie, la Géorgie avec l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, et que ce n’est pas ce traité qui aidera à les résoudre.

On se demande comment ce traité a été négocié et par qui et on ne peut que s’étonner que parmi les 28 il n’y en ait pas un qui s’y soit opposé.

On apprenait l’autre jour que l’Albanie, cet état mafieux et musulman, débris de l’empire Ottoman avait entamé les démarches d’adhésions à l’Europe ; l’Albanie et ensuite Le Kosovo et toute la poudrière balkanique. Nous sommes déjà 28, jusqu’où allons nous étendre cette Babel ingérable qui n’a aucun projet commun, aucune culture, aucune histoire communes.

Et pendant ce temps là, la France en pleine décadence , incapable de faire contrepoids à l’Allemagne de la Führerin Angela, discute des droits des homosexuels, d’égalité pour les femmes, d’OGM, d’intermittents du spectacle et de protection des petits oiseaux, la France en proie aux querelles de politiciens incapables, pour obtenir un fauteuil faute d’un trône, alors que les termites islamiques s’attaquent à la charpente de la maison France où on en est à manger halal dans les écoles, à célébrer le ramadan et à tout casser à l’occasion d’une victoire de l’Algérie.

On dit que pendant que les Ottomans étaient aux portes de Constantinople, le concile discutait du sexe des anges. Voilà où on en est revenu : la chute de l’empire Byzantin

24/06/2014

Le baccalauréat.

Plus de 2000€ par candidat, 1, 5 G€ tel est paraît-il le coût, tout compris, d’un examen qui ne sert plus à rien. Qui se rappelle que le bac n’est pas un examen de fin d’études secondaires mais un examen de l’enseignement supérieur permettant de vérifier la capacité de l’élève à suivre des études universitaires.

Et pourtant le bac professionnel qui a un tout autre objet : exercer un métier manuel, boulanger ou maçon…, donne aussi accès à l’enseignement supérieur, la sélection se fera par l’échec en fin de première année.

En 2013, 92% de ceux qui se sont présentés à la voie générale ont été reçus. Est il raisonnable de maintenir un examen où pratiquement tout le monde est reçu, un contrôle continu devrait permettre de déceler les rares élèves qui ne méritent pas le diplôme et qu’il faut réorienter ou faire redoubler.

On pourrait au minimum, limiter l’examen aux quelques disciplines nécessaires à la poursuite d’études supérieures, les facultés exigeant la détention de telle ou telle filière.

Le système actuel ne garantit aucunement le niveau du candidat ; En 2010 37,2% des bacheliers L ont été diplômés avec une note inférieure ou égale à 8 dans l’une des trois principales épreuves ; supprimer toutes les options et le rattrapage oral, quel gain de temps et d’argent et le diplôme reprendrait une certaine signification : En quoi une épreuve d’équitation garantit-elle une compétence à faire des études de droit ?

Le bac ne sert même plus à l’orientation : avec le système « Admission post-bac » 8 lycéens sur 10 savent ce qu’ils feront à la rentrée avant même de connaître les notes du bac et les classes préparatoires, les IUT et les BTS recrutent sur dossier.

Un incident a montré cette année que le bac ne garantissait aucunement le niveau. Dans la filière S les candidats ont trouvé l’épreuve de math trop difficile et 25 000 ont signé une pétition de protestation sur facebook et pourtant le problème relevait bien du programme, l’association des professeurs de mathématiques juge le sujet équilibré. Il n’empêche que les enseignants s’accordent sur un point « le barème de notation en tiendra compte » «  il est possible que l’on note sur plus de 20 points pour compenser », autrement dit on va tripatouiller la correction pour maintenir le taux de réussite. Quelle signification a un succès dans ces conditions et que peut on penser d’un examen où on peut dépasser 20 de moyenne ?

En plus des maths une épreuve de français portant sur un poème des « contemplations » de Victor Hugo a déclenché l’ire des candidats, visiblement les élèves actuels ne comprennent plus un texte classique. Evidemment, ayant le choix entre trois sujets, ils auraient pu prendre la dissertation, mais qui sait aujourd’hui rédiger une dissertation ?

En dehors de toutes ces considérations, l’obtention du bac conduit à des abus étonnants : dans certaines facultés, Perpignan, Nanterre, Villetaneuse, Montpellier, Toulouse-le-Mirail et d’autres, des détenteurs de bac pro, maçonnerie, boulangerie, ou secrétariat, s’inscrivent pour des études de sociologie, d’économie, de langues. Cela leur permet d’avoir le statut d’étudiant, qui leur ouvre droit à la sécurité sociale, à diverses réductions, notamment dans les transports, et surtout à une bourse mensuelle de 470€ sur dix mois, accordée sur critères sociaux, compatible avec un emploi et exonérant des frais d’inscription. Ces faux étudiants, n’assistent pas au cours, perturbent les TD où leur présence est obligatoire et rendent copie blanche aux examens.

Ils sont généralement issus « de milieux très défavorisés » souvent de l’immigration et le sujet est évidemment tabou d’autant que cela permet de camoufler des jeunes chômeurs.

Ce phénomène n’est nullement marginal : à Perpignan, 84 copies blanches sur 161 inscrits à une épreuve de sociologie, une soixantaine sur 300 en droit. A Montpellier 700 étudiants sur 5000 seraient concernés en première année.

Un contrôle de connaissance à l’admission en faculté permettrait d’éliminer ces pratiques comme aussi d’éviter de perdre un an pour que l’étudiant s’aperçoive qu’il ne peut pas suivre l’enseignement. Mais cela nécessite une réforme ou la suppression du bac. On peut craindre que ce ne soit pas demain la veille.

 

 

 

 

 

19/06/2014

Alstom

Actuellement General Electric, une firme américaine, voudrait racheter la branche Energie d’Alstom et tout le monde de s’indigner de cette ingérence américaine. On recherche plutôt une alliance avec Siemens.

Je pense utile de revenir sur la genèse de l’industrie nucléaire en France.

Quand dans les années 60 on décida de se tourner vers l’énergie nucléaire pour assurer l’indépendance de la France dans la production d’électricité, on développa une filière nationale dite graphite-gaz qui utilisait de l’uranium naturel, non enrichi.

Ces réacteurs étaient des machines compliquées peu rentables et qui ne présentaient pas le degré de sécurité actuellement exigé, ils se rapprochaient de la centrale de Tchernobyl de triste renom.

Tous ces réacteurs sont maintenant arrêtés et en voie de démantèlement.

En 1974 Westinghouse, société américaine, céda sa licence de réacteurs à eau pressurisée (PWR) à Framatome qui deviendra Areva. C’est à partir de cette licence que seront construits les 58 réacteurs actuellement en service en France, ceux qu’on a vendus à l’étranger et les EPR actuellement en construction.

Quand à General Electric autre firme américaine, il s’était allié à la Compagnie Générale d’Electricité (CGE) pour développer les réacteurs à eau bouillante qui ne seront pas retenus en France. La CGE deviendra Alcatel Alsthom puis Alstom qui fournit les turbo- alternateurs des réacteurs français.

Par contre la coopération avec l’Allemand Siemens ne commence qu’en 1989 et a pour objet la conception d’un réacteur de nouvelle génération, l’EPR. L’abandon du nucléaire par l’Allemagne interrompra cette collaboration.

On voit donc que la collaboration avec l’industrie américaine, Westinghouse pour les réacteurs et General Electric pour les turbo-alternateurs n’est pas nouvelle et est à l’origine de l’industrie nucléaire française, alors que celle avec Siemens n’a pas conduit à grand chose. Dans ces conditions on comprend mal l’acharnement du gouvernement à favoriser le mariage franco-allemand.

 

17/06/2014

Et si l'Etat arrêtait de s'occuper de tout?

Beaucoup des problèmes que rencontre le gouvernement viennent de ce qu’il veut se mêler de tout, fixer la durée du travail, faire circuler les trains, tout régenter dans l’enseignement etc…

La conséquence est qu’il est confronté directement aux syndicats et associations, pendant que les véritables intéressés en l’occurrence les voyageurs et les parents d’élève sont exclus du débat et pris en otages.  Le conflit avec la CGT et SUD à la SNCF en est un parfait exemple, personne ne comprend les raisons d’un conflit que l’on suppose différentes de celles qui sont avouées.

Il serait nécessaire que le gouvernement se concentre sur ses missions régaliennes : la défense, l’ordre, la justice, le budget, les affaires étrangères et s’abstienne de se mêler de la gestion d’intérêts qui ne sont pas de son ressort. Il fut un temps où l’Etat fabriquait des autos, produisait du courant, depuis qu’il ne s’en occupe plus les choses se passent mieux entre l’entreprise et ses salariés.

Il en serait de même si les chemins de fer relevaient de sociétés privées auxquelles pourrait être si nécessaire et contre rétribution, confié des missions de service public.

L’Education Nationale, le mammouth,  qui emploie quelqu’un million de personnes, devrait être dispersée jusqu’à, éventuellement, le niveau de l’établissement scolaire ou de l’université, autonomes et seulement soumis au contrôle de l’Etat.

Il est un autre domaine dont il serait souhaitable que l’Etat tentaculaire ne se mêle pas trop c’est l’énergie. Que recherche-t-on ? Une énergie toujours disponible à l’endroit où on en a besoin et la moins chère possible. Les Etats Unis qui exploitent le gaz de schiste ont fait baisser le coût du gaz à un niveau tel que l’industrie chimique se relocalise et que le chômage diminue à mesure que l’activité reprend.

Que fait-on en France parallèlement ? à la suite d’une promesse électorale irresponsable du Président de la république, on veut procéder à une « transition énergétique », modifier le « mix énergétique » et autres fariboles qui n’intéressent pas les Français satisfaits de la situation actuelle, au moins pour l’électricité qui en France est disponible à un coût modéré.

La France produit un pour cent des « gaz à effet de serre » de la planète, c’est dire que toute considération écologique de développement d’ « énergies renouvelables » est totalement marginale et ne devrait être prise en compte qu’en second ordre.

D’autant qu’il faut bien voir que certaines énergies comme « l’éolienne » ne sont « vertes » que de très loin : d’abord il faut fabriquer les machines en grande quantité ce qui nécessite énergie et matières premières ; sait-on que pour remplacer un seul réacteur nucléaire de 1500 MW il faut  à peu près 1000 éoliennes, basées chacune sur un bloc de béton de plusieurs milliers de tonnes y compris la plupart de celles en mer et que ces énormes machines défigurent les paysages bien plus que les centrales nucléaires.

Des centrales au gaz ou au charbon doivent de plus relever les éoliennes quand le vent ne souffle pas. En Allemagne depuis l’abandon du nucléaire la consommation de charbon ne fait que croître.

La volonté non justifiée de réduire la part du nucléaire dans le  « mix » énergétique à 50%, entrainerait l’arrêt d’une vingtaine de réacteurs dont la plupart pourrait, sans risque excessif, fonctionner encore dix ou vingt ans.

La saine démarche serait de laisser EDF, sous le contrôle de l’agence de sécurité nucléaire, décider de l’arrêt et de la construction de nouveaux réacteurs en fonction des besoins d’électricité non seulement en France mais aussi pour ce qui pourrait être vendu à nos voisins qui, ayant renoncé au nucléaire, voient le prix du kilowatt monter considérablement : l’électricité est en Allemagne plus chère de 85% qu’en France.

Nous dépensons en France 70 milliards d’euros pour notre énergie, surtout pour les produits pétroliers, nous pourrions réduire cette facture en vendant de l’électricité.

La conception des réacteurs ne devrait pas être le fruit d’un perfectionnisme excessif, mais en prenant en compte uniquement les risques envisageables : inutile de prévoir un tsunami à l’intérieur des terres ou dans des zones où le phénomène est inconnu ou un tremblement de terre dans des zones non sismiques.

Il peut être plus économique d’accepter des pertes de production d’électricité en cas de panne que de prévoir des installations redondantes et couteuses pour qu’il n’y en ait pas.

Tout cela relève d’un calcul coût-efficacité.

On évoque aussi l’élimination des déchets nucléaires et on est en train de vouloir construire un gigantesque dépôt à Bure en Haute Marne à 500m de profondeur pour un coût insensé – actuellement 35 milliards d’euros mais certainement plus – sans rechercher une solution à l’extérieur de l’hexagone alors que le projet se heurte à l’opposition – justifiée – des populations locales. J’avais personnellement proposé à l’ANDRA – agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs – d’étudier la possibilité d’enfouir les déchets dans le sol de l’atoll de Mururoa où ont eu lieu les essais nucléaires et qui de ce fait est déjà un dépôt. Là il n’y a personne et les frais seraient réduits ; l’Andra n’avait pas contesté mais s’en tient à son projet.

Tout ça pour dire que si l’Etat se limitait à ses fonctions régaliennes et laissait les entreprises gérer au mieux tout en assurant les contrôles nécessaires, il ne serait pas en but à des blocages pour des intérêts divers, par des syndicats, lobbies, associations et que les choses iraient mieux. La France serait alors réformable et l’économie redémarrerait.

07/06/2014

Angela über alles.

J’ai été effaré de voir Angela Merkel se congratuler le 6 juin parmi les vainqueurs de son armée ; je ne sais si elle assista au feu d’artifice, mais je la vis circuler, à l’aise, parmi les vainqueurs aux agapes qui suivirent.

Je me demande ce qu’ont pu penser là où ils sont, les soldats allemands qui périrent le 6 juin 44 sur les plages normandes, personnellement j’ai trouvé ça inconvenant.

Mais peut être qu’Angela veut-elle faire croire que seuls les nazis ont combattu pendant  les cinq années d’une guerre ayant provoqué la mort de dizaine de millions d’européens et que les Allemands luttaient en majorité contre le nazisme; j’ai connu cette triste époque et en ai gardé le sentiment d’une adhésion de la plupart au combat. D’ailleurs Hitler n’était pas arrivé au pouvoir par un coup d’état.

Que la chancelière ait été se recueillir sur les tombes des combattants allemands et honorer leur sacrifice, c’eut été normal, mais il eut fallu que pour le reste des commémorations elle s’abstienne.

L’autre hypothèse est que l’Europafuerherin considère que l’Allemagne a gagné post mortem le combat de Hitler, pour faire une Europe unie et là elle n’aurait pas tort, je remarque que comme en 40 nous sommes toujours à l’heure de Berlin.

Quoiqu’il en soit je n’aurais pas assisté à un feu d’artifice à Dien Bien Phu pour le soixantième anniversaire de la chute du camp retranché.

Il est vrai qu’il paraît qu’on va faire défiler avec leurs drapeaux des détachements Viet et Fellagha, le 14 juillet sur les Champs Elysées. Quelle époque !