16/04/2019
Qu'allions nous faire dans cette galère?
Loin de moi l’idée de reprocher quoi que ce soit aux armées françaises pour leur action en 1994 au cours des massacres ethniques au Rwanda mais il faut bien dire que l’engagement français a été un échec total.
Ca a commencé en 1990 quand l’ethnie tutsie réfugiée en Ouganda a cherché à reprendre le pouvoir. Les Hutus gouvernaient depuis une vingtaine d’année en vertu d’une logique démographique qui ne signifie rien en Afrique.
Les Tutsis ethnie dominante avaient toujours été au pouvoir quoique minoritaire, de l’ordre de 16%, c’était dans la nature des choses.
L’amiral Lanxade raconte, autant que je me souvienne, que Mitterand était alors embarqué sur un bateau de la Marine quelque part dans l’océan Indien et qu’il prit la décision d’intervenir sur un coin de table du carré, ce fut l’opération Noroit qui repoussa l’échéance de quatre ans jusqu’à l’attentat contre le Falcon présidentiel le 6 avril 1994.
Qu’on ait pendant cette période formé et armé l’armée rwandaise est une évidence mais c’était l’armée d’un gouvernement légal, reconnu par tous.
En 1994 la France voulut intervenir pour mettre fin aux massacres qui avaient commencé et rechercha une mission de l’ONU. La France oui, mais qui ? C’était en période de cohabitation, Mitterand Président de la République et Balladur premier ministre étaient pour, le ministre de la défense Léotard et les militaires étaient contre.
La décision de l’ONU fut longue à prendre, les Etats Unis y étaient opposés. Il fallut attendre le 22 juin 1994, les massacres avaient commencé depuis plus de trois mois. Que Turquoise ait limité les dégâts c’est bien évident, elle a probablement sauvé des dizaines de milliers de personnes, il n’empêche que la France ayant formé et armé les Hutus fut accusée de s’être portée au secours des « génocidaires ». Le 22 août 1994, il fut mis fin à l’opération Turquoise mais les massacres continueront en particulier en RPC, il y aura eu en tout plusieurs millions de victimes
Si on fait le bilan de toute notre intervention de 1990 à 1994, il est totalement négatif, tout ce que l’on voulait empêcher a eu lieu : Le FPR tutsi a repris le pouvoir et y est encore 25 ans après ayant institué un régime dictatorial sous les ordres de Kagamé, les massacres ont eu lieu d’une façon épouvantable et le Rwanda a déstabilisé la RPC. En prime la France est attaquée de toutes parts aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur ayant en particulier perdu de l’influence en Afrique, bientôt on va s’excuser.
Si on n’était jamais intervenu au Rwanda, ni Noroit ni Turquoise, les Tutsis auraient certainement repris le pouvoir ce qui est dans la nature des choses et les massacres n’auraient peut être pas eu la même ampleur.
Alors pourquoi sommes nous intervenus au Rwanda où nous n’avons guère d’intérêt ? Uniquement par décision du Président Mitterand sans qu’aucun accord du Parlement n’ait été recherché. Si on veut bien me pardonner une comparaison hasardeuse, Napoléon III était allé au Mexique de la même façon pour faire plaisir à Eugénie. Et en vertu de quoi : l’article 35 de la Constitution prévoyait à cette époque « la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement » on me dira que ce n’était pas une guerre et qu’on ne déclare plus la guerre mais enfin qu’est ce qui autorisait Mitterand à emmener la France dans cette galère ? Nous ne sommes plus en régime parlementaire mais bonapartiste modèle second empire.
15:05 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rwanda, mitterand, tutsis, hutus, génocide
05/02/2017
Au secours, la gauche revient
Je ne sais pas si François Fillon est punissable, je pense personnellement qu’il profite des privilèges dus ou indus de nos élus : 52 députés font travailler leur femme.
Ce que je sais par contre, c’est qu’abandonner Fillon pour voter Macron, c’est tomber dans le piège tendu par Hollande qui ourdit sa vengeance.
Macron est la création de Hollande, son fils adoptif, il n’a pas de programme mais il mène sa campagne intelligemment dépensant beaucoup plus d’argent que ce qu’on reproche à Fillon sans qu’on en connaisse la provenance, mais ceux qui le soutiennent sont un bon révélateur de ses objectifs, Alain Minc, BHL, Bergé, Cohn Bendit tous des mondialistes voulant la disparition de la France dans la Babel européenne, la libéralisation des mœurs, la fin de la famille.
Macron ne dit pas grand’chose lui même, mais s’il n’a aucun programme se contentant d’éructer à la tribune, il se réclame toutefois de la gauche. Voulons nous revoir Belkacem, peut être Taubira, et continuer à voir l’Education Nationale et la Justice aller à vau-l’eau ?
Des machines comme celle dont est victime Fillon, il y en eut beaucoup surtout contre la droite : la feuille d’impôt de Chaban, l’affaire Marcovic contre Pompidou, les diamants de Bokassa de Giscard ; par contre on a oublié le faux attentat des jardins de l’Observatoire quand il s’est agi d’élire Mitterand, puis sa double vie et Hollande se rendant en scooter chez sa dulcinée.
Le vrai problème est de savoir s’il vaut mieux élire François Fillon qui a un programme crédible pour redresser la France ou ce Rastignac aux dents longues qui tient des meetings tonitruants où il ne dit rien de ce qu’il ferait probablement par ce qu’il n’en sait rien lui même.
Si Macron est élu, le reste va suivre et nous nous retrouverons pour cinq ans avec une assemblée de gauche qui continuera son œuvre immigrationniste et anti familiale, la corruption des mœurs, le démembrement de la nation française, le naufrage de l’éducation, l’expansion de l’Islam et la prolifération des aides sociales, toutes choses qui conduiront à la faillite financière et morale.
Il faut se réveiller et comprendre que c’est une machine qui est dirigée contre Fillon et que ce n’est pas sur cela qu’on doit le juger et le récuser.
15:41 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fillon, macron, hollande, mitterand
10/04/2014
Un nul nommé Désir.
S’il est besoin de trouver une confirmation comme quoi le changement de ministère ne conduira à rien, la nomination d’Harlem Désir au Secrétariat d’état aux affaires européennes en est une bonne.
Car quelle est la qualification d’Harlem pour cette fonction délicate ? Il a montré sa nullitude – comme dirait Ségolène – comme premier secrétaire du parti socialiste.
Promu pour son insuffisance voilà ce qui va plaire dans les instances européennes où il va représenter la France et ce qui montre le peu d’importance qu’attachent nos gouvernants à l’Union Européenne.
Candidat deux fois aux législatives où il avait recueilli des scores minables, il se fait élire député européen en 2004 ce qui nécessite seulement qu’on vous mette sur une liste en position éligible. Il est donc connu à Bruxelles ce qui n’est pas forcément favorable.
Car quels sont les mérites de cet olibrius à part un teint bronzé et un nom improbable ? Une licence de philosophie à la Sorbonne où après les Jeunesses Communistes Révolutionnaires, il milite à l’UNEF-ID.
Professionnellement, il a été brièvement animateur radio et salarié dans une maison d’édition, sans oublier un emploi fictif de « formateur permanent » au salaire mensuel de 8900 F à l’ « Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants », ce qui lui vaut une condamnation à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende sans parler d’une amnistie accordée par Mitterand pour 80 000 francs d’amende de stationnement.
Il est vrai qu’il est surtout connu comme président de SOS Racisme sponsorisé par Pierre Bergé qui déclarait alors : « Harlem Désir est un des moments de la conscience humaine. Il est aussi un des moments de l'honneur de la France » ! Il faut oser.
Comme on voit tout ce qu’il faut pour devenir un ministre de la V° république, un fauteuil au Conseil économique et social, habituel réceptacle de ceux qui ont cessé de plaire, aurait suffi. Pauvre France.
15:44 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : harlem désir, affaires européennes, union européenne, mitterand, sos racisme, pierre bergé