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30/08/2014

Mais que veut l'Union Européenne?

Au départ il y avait une manœuvre, d’une part de l’Ukraine qui faisant semblant de vouloir signer à Vilnius un traité d’association avec l’Europe, voulait faire pression sur Poutine pour obtenir une aide financière et économique, d’autre part de l’Union Européenne poussée par les Etats Unis, pour repousser la zone d’influence russe. La manœuvre conduisit à la déstabilisation de l’Ukraine, à la sécession des provinces russophones et à l’élection douteuse à la présidence ukrainienne d’un oligarque chocolatier.

Tout le monde savait fort bien que la ligne jaune était franchie, Poutine ne pouvant accepter la remise en cause de son pré-carré dont l’Ukraine fait partie depuis des siècles, bien avant la création de l’Union Soviétique.

L’affaire, épicée par la chute d'un avion de la Malaysia qui n’aurait jamais du passer par là, conduisit à la guerre civile, l’armée ukrainienne, s’en prenant aux provinces sécessionnistes du Donbass, faisant plusieurs milliers du mort.

Jusque là Poutine avait montré un sang-froid assez remarquable, n’apportant pas un soutien direct aux insurgés russophones, se contentant d’envoyer un convoi humanitaire, démarche qui venant de tout autre aurait recueilli l’adhésion générale.

Il n’empêche, l’Occident chargeait Poutine de la responsabilité du conflit, appliquait des sanctions qui avaient d’ailleurs comme conséquence de nuire à l’économie de l’Europe et de compromettre son approvisionnement en gaz.

L’armée ukrainienne semblant prendre le dessus, Poutine qui à l’évidence voudrait trouver une solution politique à une crise qui n’a pas grand fondement, mais veut négocier en position de force, se résigne à aider militairement ses amis russophones, rétablissant vite-fait la situation militaire.

L’Ukraine du coup sollicite l’aide de l’OTAN à laquelle elle demande même son admission. Alors que la défense de l’intégrité de l’Ukraine n’est en rien dans la mission de l’OTAN, son secrétaire général danois ne rejette pas cette éventualité, ajoutant que chaque pays avait « le droit de décider lui même, sans ingérence de l’extérieur », ce qui semble quand même un peu rapide, les autre membres de l’alliance ayant quand même à donner leur avis.
Enfin voilà où nous en sommes dans une crise totalement artificielle créée sous l’influence américaine pour empêcher la Russie de regagner son influence politique. Voilà l’Union Européenne sommée d’accueillir un pays ruiné de 45 millions d’habitants, dont l’avenir politique est douteux et dont l’économie est imbriquée dans celle de la Russie. Seule la Russie est capable de rétablir l’économie ukrainienne et il ne faut pas espérer que Poutine va laisser faire.

Jusqu’à maintenant Poutine a réagi d’une façon extrêmement modérée et veut à l’évidence trouver une solution politique, il est temps que l’Europe, plutôt que de brandir des menaces de sanction, négocie une solution acceptable par tous. En particulier il faut stopper toute immixtion de l’OTAN qui n’a rien à y faire et que la Pologne et les Pays Baltes cessent de croire qu’ils sont menacés.

La solution est de plus nécessaire car les pays occidentaux ont besoin de l’appui de la Russie pour contrer la vraie menace que constituent les fanatiques de l’Etat Islamique, en Irak et en Syrie. L’action conjointe de l’Occident, de la Russie, de l’Iran et aussi de la Syrie est nécessaire pour endiguer cette menace mortelle pour les minorités de la région et en particulier les chrétiens dont nous, mais aussi la Russie, doivent-être les défenseurs.

L’accueil des chrétiens chassés de chez eux n’est qu’un pis-aller, il faut éviter leur déportation et permettre qu’ils restent sur leur terre où ils témoignent du christianisme depuis 2000 ans.

 

Commentaires

La situation n'est pas simple...

Écrit par : LAGAUCHE | 31/08/2014

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