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17/02/2013

J'suis qu'un pauvre paysan

Dans l’affaire du cheval devenu bœuf, on n’a pas beaucoup dit que la maison Spanghero  était la propriété de Lur Berri, une coopérative basque dont la vocation était de faire la promotion et de commercialiser des produits locaux. Comme dit un délégué CFDT : « On s’est battu pour que Lur Berri reste et travaille localement. Au lieu de faire faire des milliers de kilomètres à de la viande qui vient de Roumanie pour revenir en France...c'est quelque chose qui n'aurait jamais dû exister ". 

Non seulement cela a coûté beaucoup d'argent à la coopérative mais elle s'est lancée dans des métiers qu'elle ne sait pas faire. Avec des rachats, elle s'est projetée dans la mondialisation et la financiarisation. On a sacrifié un investissement local qui favorisait des circuits de distribution courts au profit d'investissements extérieurs difficilement contrôlables. Lur Berri est propriétaire de Labeyrie, foie gras et saumon fumé, et fabrique aussi des blinis.

Cette affaire est à l’image d’une agriculture qui se dit écolo mais construit des usines à cochons et à poulets où les bêtes vivent hors sol et ne connaissent pas la lumière du soleil, où les poules vivent coude à coude pour pondre des œufs qui tombent dans des gouttières. Mon hérédité de Charolais a la nostalgie de ces boeufs blancs paissant en liberté dans l’herbe verte.

Les agriculteurs maintenant pleurent après les subventions, peut être feraient ils mieux de ne plus faire n’importe quoi

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com