Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/12/2018

Des lentilles et des pois chiches

Ma conscience écologiste bien connue, a été alertée par un article du Monde du 12 décembre intitulé « Ce qu’il faut manger pour sauver la planète » : Me voilà obligé, moi et mes six milliards de collègues humains, de remettre en cause toutes mes habitudes alimentaires. J’ai appris qu’il fallait que je renonce vite fait, à mon burger-frites hebdomadaire surtout si la viande était de la viande de bœuf ( ?) et les frites dorées à l’huile de palme. L’élevage des bovins est en effet une catastrophe écologique surtout « du fait des rots des vaches »

Etant donné la croissance démographique et la prolifération de nos frères humains, on nous conseille de remplacer les protéines animales par des végétales pour diminuer la consommation de bœuf de 80% et des autres viandes dans de moindres proportions.

Il faut aussi, et là c’est grave pour des milliards d’humains, diminuer la consommation de riz dont la culture produit moult méthane. Là ça va être dur de convaincre les asiatiques et les africains, je crains une certaine réticence qu’il faudra vaincre.

Alors qu’allons nous manger ? Des légumineuses, lentilles, pois chiches, voilà qui aurait fait plaisir à Esaü qui aimait tant les lentilles.

J’imagine avec émotion ce que seront les campagnes françaises quand au pied de myriades d’éoliennes gigantesques pousseront jusqu’à l’horizon des lentilles et des pois chiches, toutes les vaches en ayant été bannies à cause de leurs flatulences.

J’ai été convaincu par le témoignage de Mélinda une bobo qui mangeait de la viande tous les jours et qui maintenant se nourrit de légumineuses et de céréales (achetées en vrac) et de celui de Michael qui, ayant renoncé à la viande, se nourrit de seitan, de tofu et d’algues.

C’est probablement irresponsable, mais je préfère encore avoir un peu plus chaud que de manger toutes ces cochonneries.

17/02/2013

J'suis qu'un pauvre paysan

Dans l’affaire du cheval devenu bœuf, on n’a pas beaucoup dit que la maison Spanghero  était la propriété de Lur Berri, une coopérative basque dont la vocation était de faire la promotion et de commercialiser des produits locaux. Comme dit un délégué CFDT : « On s’est battu pour que Lur Berri reste et travaille localement. Au lieu de faire faire des milliers de kilomètres à de la viande qui vient de Roumanie pour revenir en France...c'est quelque chose qui n'aurait jamais dû exister ". 

Non seulement cela a coûté beaucoup d'argent à la coopérative mais elle s'est lancée dans des métiers qu'elle ne sait pas faire. Avec des rachats, elle s'est projetée dans la mondialisation et la financiarisation. On a sacrifié un investissement local qui favorisait des circuits de distribution courts au profit d'investissements extérieurs difficilement contrôlables. Lur Berri est propriétaire de Labeyrie, foie gras et saumon fumé, et fabrique aussi des blinis.

Cette affaire est à l’image d’une agriculture qui se dit écolo mais construit des usines à cochons et à poulets où les bêtes vivent hors sol et ne connaissent pas la lumière du soleil, où les poules vivent coude à coude pour pondre des œufs qui tombent dans des gouttières. Mon hérédité de Charolais a la nostalgie de ces boeufs blancs paissant en liberté dans l’herbe verte.

Les agriculteurs maintenant pleurent après les subventions, peut être feraient ils mieux de ne plus faire n’importe quoi

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com