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27/07/2015

J' suis qu'un pauvre paysan.

Je l’avoue je ne connais pas grand chose au monde paysan, et à la Politique Agricole Commune, mais, pour moi, quand on demande à un ministre de fixer le prix du lait et de la viande et d’arbitrer entre éleveur, transformateur et vendeur on est dans l’économie socialiste qui est par définition vouée à l’échec.

Je veux bien qu’on subventionne pour des raisons d’aménagement du territoire, des paysans qui maintiennent une agriculture de qualité dans des zones difficiles, éloignées ou montagneuses, mais j’ai l’impression que ce n’est pas les exploitants maintenant en état nos campagnes et évitant leur désertification qu’on aide le plus. Il ne me semble pas nécessaire de subventionner les céréaliers de la Beauce et les betteraviers du nord comme il ne me semble pas utile d’encourager la production du maïs à laquelle on doit les pénuries d’eau.

D’autre part je n’appellerais pas agriculteurs des exploitants qui élèvent sous un hangar des milliers de poulets à raison de 23 au m2 qui ne verront jamais l’extérieur pendant leur courte vie de 44 jours, ou des cochons « hors sol » élevés sur caillebotis et dont on répand le lisier sans se préoccuper des nappes phréatiques et des algues vertes malodorantes qui envahissent les plages, ni ceux qui installent leurs poules dans des cages le cul au dessus d'une gouttière pour récupérer leurs oeufs.

Je ne comprends pas non plus les agriculteurs qui trouvent normal de gâcher la vie et les vacances de leurs clients avec leurs tracteurs ou qui vont malmener les magasins qui vendent des produits étrangers alors que l’agriculture française vit de l’exportation.

Par contre je comprendrai ceux qui ne voteront plus pour des gouvernants qui ont coupé l’Europe des achats russes par des sanctions suicidaires, qui les écrasent de taxes, de normes et d’impôts. C’est là qu’il y a quelque chose à faire à mon sens.

Remarquons pour finir que les terres agricoles sont beaucoup moins chères en France qu’en Allemagne et que les transactions sont sévèrement contrôlées par des organisations soviétoïdes appelées SAFER.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

 

 

27/07/2014

De minimis non curat pretor.

Un avion d’une compagnie étrangère volant entre deux capitales étrangères, s’écrase à l’étranger, il paraît que c’est une crise « A l’Elysée, Francois Hollande prend en main la gestion de la crise » écrit Le Monde ; une crise, non : un accident aérien.

Et immédiatement le Président d’annuler sa participation au 4° sommet de l’Océan Indien et une visite dans les DOM, Réunion et Mayotte.

Il est vrai qu’il y avait 116 morts dont 51 Français. Bien sur c’est triste et on ne peut que compatir, mais ces morts n’étaient pas en service commandé, ils voyageaient pour leurs besoins professionnels et familiaux. Bref dans cette catastrophe la France en tant que telle n’était nullement engagée.

Alors fallait-il que le Président renonce à un engagement international dans une zone où la France a des intérêts politiques et économiques, pour recevoir personnellement les familles des victimes ?

Dans cette époque compassionnelle, on ne peut que s’étonner de voir des flopées de ministres se déplacer pour le moindre événement. Par exemple je ne pense pas que la Légion qui a l’habitude d’honorer ses morts entre légionnaires, souhaite qu’on rende à chacun les honneurs aux Invalides. Un accident de chemin de fer : un ou deux ministres, un accident de la route, un ministre, une inondation, un ministre… Ces hauts personnages n’ont ils actuellement rien à faire alors que la France est elle, en crise avec 5 millions de chômeurs, des émeutes quotidiennes de communautés et est engagée dans plusieurs interventions extérieures.

On a l’impression que ne voulant ou ne pouvant faire quelque chose d’utile, améliorant le sort des Français, ils se manifestent par une agitation sans but et sans fin pour des choses qui sont du niveau d’un préfet.

En l’occurrence le Président a pris en main la gestion des évènements depuis l’Elysée, il a mobilisé, les ministres des Affaires Etrangères, de la Défense, de l’Intérieur, et des Transports, et prononcé une allocution sur un ton solennel. Il a ensuite reçu les familles des victimes qui n’en demandaient surement pas tant. Ce n’est pas de son niveau.

Voilà comment la France est gouvernée, on privilégie l’événement à la réflexion et à l’action, finalement c’est plus facile sinon plus utile. On préfère « montrer » que « faire »

02/04/2014

Gouvernement de combat.

On nous avait promis un gouvernement de combat, une équipe réduite et on nous sert une équipe où on a cherché à maintenir les équilibres, les appartenances, les origines. Comment voulez vous que ça marche ?

Là où il aurait fallu une équipe soudée, obéissant à un chef, d’accord sur le but et la démarche, ayant les compétences nécessaires - un petit « goum » comme disait Bigeard -  on trouve une bande certes réduite en effectif, mais où on prend en gros les mêmes, où on respecte, les sensibilités politiques, la parité – problème subsidiaire oh combien - où le francs-maçons sont majoritaires, et où les considérations de couleur de peau n’ont pas été oubliées. A qui fera-t-on croire que Valls a choisi de garder Taubira à la justice ?

Tout ça ne peut pas marcher longtemps, il aurait fallu faire appel à la société civile, choisir des ministres sans ambition personnelle et décidés à casser la baraque et à construire sur des bases assainies.

Qui dans cette équipe, saura démembrer le mammouth de l’Education nationale et en faire un organisme décentralisé où les syndicats ne s’occuperont que de la défense du personnel, qui aura le courage de s’en prendre au mille-feuilles administratif, de réduire drastiquement le nombre des fonctionnaires, d’en finir avec les statuts de la SNCF et de l’EDF, de stopper l’immigration invasive, de revoir les avantages sociaux, de supprimer les abus et les fraudes ?

Il faudrait aussi supprimer tous les organismes qui ne servent à rien comme le Conseil économique et social, diminuer le nombre de députés et de sénateurs et les avantages dont ils jouissent.

Le vrai problème c’est le chômage, tout doit être fait pour aider les entreprises, réduire les charges, avoir une énergie la moins chère possible qu’elle vienne du nucléaire ou du gaz de schiste. Si on se préoccupe de pollution ou de réchauffement climatique ou de montée du niveau des océans, alors que la France ne produit que 1% des gaz à effet de serre, on se met en position d’infériorité par rapport à la Chine. De même la politique étrangère ne doit pas être guidée par de bons sentiments, rapprochons nous de la Russie qui offre de nombreux débouchés et nous fournit en produits pétroliers, ne nous occupons pas de l’Ukraine et de la Syrie.

Hélas, devant l’échec, je ne donne pas six mois avant une dissolution.