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13/09/2017

Inconscience à Saint Martin

Saint Martin et Saint Barthélémy sont comme d’ailleurs l’ensemble des Antilles sur la route des ouragans. Irma n’était donc pas du tout imprévue même si cet ouragan avait une vigueur rare mais pas inconnue.

En métropole on définit des zones inondables inconstructibles, on évalue les risques et on cherche à les réduire.
En l’occurrence à Saint Martin il semble que l’on n’ait pas pris le risque en compte alors qu’il était connu.

Des mesures devraient être prises et on espère qu’elles le seront au cours de la reconstruction :

D’abord sécuriser les infrastructures vitales : centrale électrique, moyens de communication, usine de dessalement, bâtiments administratifs indispensables. Ceci nécessite de choisir des emplacements hors d’atteinte des eaux et de les concevoir pour qu’elles puissent résister à l’ouragan maximum envisageable. On peut aussi enterrer le réseau électrique et sécuriser le réseau de distribution d’eau.

Il faut également prévoir un plan d’évacuation des zones menacées : sites de regroupement et de mises à l’abri avec des stocks de vivres et d’eau. Prévoir un système d’alerte.

Il faut ensuite définir les zones où la construction est autorisée, construire suffisamment résistant pour que les dégâts soient limités, éventuellement construire sur pilotis ce qui favorise l’écoulement des eaux, au moins prévoir un étage hors d’atteinte par les eaux.

Ce n’est pas du tout ce qui était fait à Saint Martin où on a construit en bordure de mer, où on a laissé se développer un habitat précaire souvent occupé par des étrangers clandestins.

Il faut aussi que l’île dispose de forces de maintien de l’ordre suffisantes pour éviter les pillages auxquels on a assisté, au besoin prévoir un acheminement rapide.

Mais ce qu’il faut voir c’est que ce qui est arrivé à Saint Martin peut arriver dans nombre des îles françaises même en Polynésie, mais aussi dans les autres Antilles, et les îles de l’océan Indien. Un tel typhon passant sur Mayotte aurait des conséquences dramatiques en raison de la densité de la population, de la précarité de beaucoup d’habitations certaines en bordure de mer.

Tout cela relève d’une étude de risque comme on en fait pour les centrales nucléaires, d’une totale intransigeance dans l’application des mesures définies et d’une surveillance constante pour éviter des dérives.

Évidemment cela couterait de l’argent mais éviterait la catastrophe à laquelle on vient d’assister.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

12/07/2015

A quand une nouvelle loi Gayssot

On se souvient de l’émoi suscité dans les milieux bien-pensants par la publication du livre d’ Olivier Pétré-Grenouilleau « Les traites négrières » où il expliquait, tout en condamnant l’esclavage, que la traite transatlantique occidentale avait été infiniment moins horrible que la traite orientale et que les africains eux mêmes avaient pratiqué une traite interne et servi de fournisseurs d’esclaves.

Ce livre très documenté limitant la culpabilité de l’homme blanc, n’avait pas été apprécié par ceux qui estiment qu’il ne fera jamais assez repentance.

Depuis le CRAN - conseil représentatif des associations noires - milite pour une indemnisation des descendants noirs - ou supposés tels - des esclaves, bien que personnellement j’estime que le sort des Français noirs des DOM est infiniment plus enviable que celui de leurs ancêtres restés en Afrique.

Quoiqu’il en soit l’affaire rebondit  avec la parution d’une étude scientifique sur l'édit royal de mars  1685, dit Code noir. L’auteur, Jean-François Niort, maître de conférences d'histoire du droit à l'université des Antilles, vient de subir des attaques diffamantes et des menaces de la part de groupes guadeloupéens qui le traitent de «  révisionniste et  de négationniste »  et le somment de s’en aller.

Il s’est adressé au MIR France, (Mouvement international pour les réparations) qui lui a reproché de procéder à une "  reconstruction de l'Histoire  ". Il est vraie que l’histoire du Code noir a été établie une fois pour toute en 1987 dans un ouvrage « indépassable » et définitif par le philosophe Louis Sala Molins , « Le Code noir ou le calvaire de Canaan ».

Pour Louis Sala Molins, le Code noir est le mal absolu niant l’humanité de l’esclave.

Ce qui est faux, plusieurs articles de cette loi royale tendent à protéger l’esclave et il faudrait voir dans ce texte une tentative du pouvoir royal de maitriser les pratiques esclavagistes.

La cabale dirigée contre Jean-François Niort voudrait l’empêcher de mettre en cause la thèse de Louis Sala Molins considérée comme une vérité définitive bien que les universitaires  ne prennent guère en compte cet ouvrage excessif et passionnel. Cela rappelle les accusations de révisionnisme et de négationnisme que provoque toute recherche sur un autre génocide, au point d’avoir suscité la célèbre loi Gayssot.

A quand une loi similaire pour l’esclavage ?

10/05/2013

Indemniser l'esclavage!

En ce dix mai, « journée des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions », on en entend de vertes et de pas mures.

Louis-Georges Tin, président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires), association grassement subventionnée, réclame en plus de la repentance, une indemnisation des descendants des esclaves pour le travail qui n’a pas été rémunéré pendant les siècles qu’a duré la traite occidentale. Bien entendu de la traite arabo-musulmane et de la traite intra-africaine, il n’est pas question.

M. Tin s’étend en particulier sur les malheurs d’Haiti qui fut en 1804 la première république noire libre du monde - après d’ailleurs le massacre des blancs - imputables selon lui, non à l’instabilité et à la gabegie endémiques dès l’origine et qui durent depuis deux siècles, mais à une indemnité versée à la France au moment de l’indépendance.

Pour les départements d’outre mer aussi il demande l’indemnisation des descendants d’esclaves, comme si ces départements ne représentaient pas des zones de prospérité parmi les îles de la région aussi bien aux Antilles que dans l’Océan Indien, aux grands frais de la métropole.

Il va jusqu’à citer Mayotte, départementalisé il y a un an. En 1841 quand la France intervint à Mayotte sur la demande des Mahorais, c’était pour se protéger des exactions des autres Comores. La France abolit presqu’immédiatement l’esclavage qui y était pratiqué par les Arabes. La traite arabo-musulmane notamment à partir de Zanzibar ne fut pas abolie, le marché aux esclaves de Zanzibar ne sera fermé de force, qu’en 1873 par les Anglais. Les Comores étaient des sultanats gouvernés par des Arabes, on y pratique encore uniquement l’islam. Maintenant les fonctionnaires mahorais, pléthoriques et inefficaces, réclament l’ « indexation », revendiquant le doublement des salaires pratiqués en métropole pour cause de vie chère. Le coût de Mayotte pour la France est estimé à un milliard d’euros par an.