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10/05/2013

Indemniser l'esclavage!

En ce dix mai, « journée des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions », on en entend de vertes et de pas mures.

Louis-Georges Tin, président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires), association grassement subventionnée, réclame en plus de la repentance, une indemnisation des descendants des esclaves pour le travail qui n’a pas été rémunéré pendant les siècles qu’a duré la traite occidentale. Bien entendu de la traite arabo-musulmane et de la traite intra-africaine, il n’est pas question.

M. Tin s’étend en particulier sur les malheurs d’Haiti qui fut en 1804 la première république noire libre du monde - après d’ailleurs le massacre des blancs - imputables selon lui, non à l’instabilité et à la gabegie endémiques dès l’origine et qui durent depuis deux siècles, mais à une indemnité versée à la France au moment de l’indépendance.

Pour les départements d’outre mer aussi il demande l’indemnisation des descendants d’esclaves, comme si ces départements ne représentaient pas des zones de prospérité parmi les îles de la région aussi bien aux Antilles que dans l’Océan Indien, aux grands frais de la métropole.

Il va jusqu’à citer Mayotte, départementalisé il y a un an. En 1841 quand la France intervint à Mayotte sur la demande des Mahorais, c’était pour se protéger des exactions des autres Comores. La France abolit presqu’immédiatement l’esclavage qui y était pratiqué par les Arabes. La traite arabo-musulmane notamment à partir de Zanzibar ne fut pas abolie, le marché aux esclaves de Zanzibar ne sera fermé de force, qu’en 1873 par les Anglais. Les Comores étaient des sultanats gouvernés par des Arabes, on y pratique encore uniquement l’islam. Maintenant les fonctionnaires mahorais, pléthoriques et inefficaces, réclament l’ « indexation », revendiquant le doublement des salaires pratiqués en métropole pour cause de vie chère. Le coût de Mayotte pour la France est estimé à un milliard d’euros par an.

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