24/06/2007
La Résistance et le Parti
le 24 juin 2007
Messieurs,
Faut il que le communisme ait perdu de son charme et le Parti de son éclat pour que Le Monde, le 24 juin, publie le texte de Jean-Marc Berlière et Sylvain Boulouque intitulé « le Mythe et l’Histoire », expliquant les causes de la mort de Guy Môquet, un des fusillés de Chateaubriant le 22 octobre 41, que Nicolas Sarkozy évoquait l’ autre jour.
Enfin, on voit rappeler que le parti communiste a eu en 1940 une attitude que vous qualifiez de « aux antipodes de la Résistance », que cette attitude n’a changé qu’au moment de l’agression allemande contre l’Union Soviétique et que la mort des otages était la conséquence d’assassinats individuels irresponsables ordonnés par le parti communiste pour se dédouaner, en l’occurrence l’assassinat du Feldkommandant de Nantes.
Je me souviens de la nécrologie que vous aviez publiée en décembre 1996, intitulée « Une résistante de la première heure », à la mort de Marie Claude Vaillant-Couturier où vous vous extasiez qu’elle soit entrée dans la clandestinité en avril 1940, trois mois avant l’armistice, ce qui faisait d’elle effectivement la première des résistantes.
Je me demande jusqu’où va aller votre remise en cause, il y a encore de nombreuses vérités occultées depuis des dizaines d’années et d’infranchissables tabous, qui, à être enfreints, vous envoient devant la justice.
J’espère que vous allez continuer à rétablir la vérité historique, ce serait une vraie révolution.
Considération distinguée
14:45 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)
22/06/2007
Maurice Audin traître
le 22 juin 2007
Messieurs,
Dans votre N° du 21 juin, vous vous croyez obligés de rendre hommage à Maurice Audin à l’occasion du 50° anniversaire de sa mort.
Déjà en mai 2004 vous célébriez l’inauguration d’une rue de Paris à la mémoire de ce traitre. Je vous avais écrit la lettre dont je vous joins copie, elle est toujours d’actualité.
« Je ne sais pas si Maurice Audin a été torturé et “assassiné” par l’Armée Française - personne ne le sait d’ailleurs - ce que je sais c’est que ce “jeune mathématicien” auquel Le Monde rend hommage le 29 mai, à l’occasion du baptême d’une rue de Paris à son nom par Bertrand Delanoë, militait au Parti Communiste Algérien interdit et, comme le reconnaît Pierre Vidal-Naquet le 27 novembre 1997 dans L’Evènement du jeudi, participa à des actions clandestines au cours de la bataille d’Alger. Il fut donc au même titre que les “porteurs de valises” coupable de trahison en temps de guerre, puisque guerre il y eut, et vraisemblablement responsable de la mort de militaires Français aux ordres d’un gouvernement démocratique.
Je pense donc que Pierre Vidal-Naquet qui fut exempté de service militaire et Bertrand Delanoë dont les parents étaient colons en Tunisie ont perdu en cette affaire une belle occasion de se taire.
D’autant que Bertrand Delanoë s’autorise ensuite à de curieux dérapages: “...Combien de décennies pour reconnaître que des Français ont été collabos et ont livré des juifs aux nazis ? ”
Né en 1950, Bertrand Delanoë ne sait pas ce de quoi il parle.
Que le parti communiste rende hommage à un traître, cela ne m’étonne pas : il est bien dans la lignée du déserteur Maurice Thorez. »
La semaine dernière vous vous portiez au secours d’Abou Omar, aujourd’hui c’est Maurice Audin, vous feriez bien de mieux choisir vos héros.
Considération distinguée
14:10 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (1)
08/06/2007
Pauvre Abou Omar
le 8 juin 2007
Messieurs,
Je pense qu’il y a de meilleures causes à défendre que celle de l’Imam Abou Omar, ce salafiste enlevé par la CIA en Italie et transfèré en Egypte où il fut, dit il, torturé. Ce qui m’étonne quand même c’est que, dans l’article de Cécile Hennion paru le 8 mai « Enlevé par la CIA, torturé en Egypte », vous preniez ses déclarations pour paroles d’évangile ou plutot de coran.
Quand on le voit avec sa femme enrobée de noir, même les gants, dont on n’aperçoit pas un bout de peau, lui barbu avec une « dichdacha » blanche, on se dit qu’il n’a rien de très catholique et personnellement je n'attacherai aucune foi à ses déclarations.
J’ai d’ailleurs beau regardé ses chevilles je n’y aperçois pas « les stigmates de ses anciennes entraves » annoncés, il est vrai que depuis il « ne désire plus sa femme » : si c’est dans son emballage ça ne m’étonne pas tellement.
Tout cela est grotesque et s’il est vrai que vous nous avez bassinés pendant des décennies avec l’affaire Ben Barka, je n’ai pas souvenir que vous vous soyez beaucoup apitoyés sur le sort du Colonel Argoud, enlevé en Allemagne par des barbouzes françaises et sur celui d’Adolf Eichmann enlevé pour être pendu par les Israéliens.
Tout cela prouve la relativité des choses.
Considération distinguée
16:11 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (1)