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11/08/2019

Ne pas discriminer les mères lesbiennes

Devant l’offensive médiatique tendant à imposer la PMA pour toutes les femmes en particulier les ménages de femmes lesbiennes, on peut s’interroger sur le nombre de femmes qui y feront appel et sur la nécessité de bouleverser la filiation telle qu’elle existe en France. En 2017, 228000 mariages ont été célébrés dont 7000 entre homosexuels des deux sexes. Si en première analyse on admet qu’il y a eu autant de mariages entre femmes qu’entre hommes, on arrive à 3500 mariages entre deux femmes. Comme il est parfaitement évident que tous les ménages de deux lesbiennes ne feront pas appel à la PMA, on constate que cette pratique n’intéressera que quelques centaines de ménages par an. On est dans le marginal, dans ces conditions il est très excessif de révolutionner les règles de filiation pour des femmes qui d’ailleurs, pourraient procréer comme tout le monde.

Le projet de loi de bioéthique prévoit pour les mariages de deux lesbiennes d’établir la filiation à l’égard de leurs enfants conçus par don de gamètes par une « déclaration anticipée de volonté » signée par le couple dès le consentement au don. Elle met ainsi en place un dispositif refusant toute hiérarchie entre la mère qui accouche et celle qui n’accouche pas. L’Etat signifie ainsi qu’aux yeux de notre droit ses deux mères sont parfaitement à égalité de statut et de droits. Il en résulte qu‘en cas de divorce l’enfant peut être confié à l’une ou l’autre mère, éventuellement celle qui n’a pas accouché et qui n’a donc aucun lien biologique avec lui. Remarquons que dans ce cas on est bien proche de la gestation pour autrui qui est interdite.

Autre disposition nouvelle, le projet de loi de bioéthique reconnaît le droit à une personne née à la suite d’un don de gamètes, à sa majorité, de connaître l’identité du donneur à qui elle doit la vie. Evidemment ça responsabilise le donneur qui jusqu’à maintenant se comportait comme un taureau charolais, ne se préoccupant pas de sa descendance. Mais que fera un donneur qui au bout de dix huit ans verra se manifester ses enfants, peut être par dizaine ? Quelle sera sa place pour chacun de ses enfants qui auront ainsi deux mères et un père ?

Les couples hétérosexuels qui font appel à un donneur pour des raisons de stérilité ne sont pas tenus de révéler à leurs enfants la particularité de leur origine.

Les organisations homosexuelles considèrent cette différence de traitement comme une mesure discriminatoire pour les mères lesbiennes « Il faut impérativement amender ce projet de loi et étendre la « déclaration anticipée de volonté » à tous les enfants conçus par don. Quel que soit le sexe de leurs parents, les enfants doivent bénéficier des mêmes garanties au regard de leur droit d’accès à leurs origines ». Ce n’est peut être pas l’avis des parents. On peut même lire cette phrase admirable « Il est temps de sortir de cet héritage d’allégeance au modèle « biologique » qui n’a fait que du mal, et de revendiquer que les familles issues de don sont des familles tout aussi dignes que les autres. »

Le modèle biologique qui n’a fait que du mal ! Il paraît que l’on discrimine les enfants de parents hétérosexuels en leur refusant une garantie d’accès à leurs origines. Les parents ont peut être le droit d’informer ou non leurs enfants. Décidément l’exception voire l’anomalie devient la norme.

Faut il vraiment bouleverser les règles de filiation pour quelques lesbiennes en mal d’enfant ?

 

14/06/2019

PMA

La PMA est le sujet à la mode, comme s’il n’y avait pas mieux à faire, immigration, réduction des dépenses publiques, retraite, indemnité de chômage, relance de l’industrie, réduction des impôts etc…

D’autant que la PMA est un sujet « clivant » qui déchaine les passions. On remplace droits de l’enfant par droit à l’enfant, comme s’il n’y avait pas assez de familles monoparentales. En plus le sujet n’intéresse que très peu de femmes que rien n’empêche d’avoir des enfants par le procédé normal.

L’abus vient de l’appellation de PMA sans père, bien sur qu’il y a un père : le donneur, et c’est ce qui me choque le plus : qu’un homme se comporte comme un taureau charolais et engendre peut être des dizaines d’enfants dont il se désintéresse et dont il ne connaitra même pas l’existence, me laisse pantois. Donner ses gamètes n’est quand même pas la même chose que donner son sang. Ce que transmet le donneur, c’est lui même son ascendance, sa lignée, enfin rien d’anonyme.

De plus comme vont les choses on va reconnaître aux enfants ainsi engendrés le droit à la connaissance de leurs origines, ce qui entraine la levée de l’anonymat. Que fera le donneur quand des dizaines de descendants connaitront leur père génétique et peut être lui demanderont des comptes.

J’avoue ne pas comprendre comment on peut être donneur.

15:50 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pma, donneurs

21/10/2017

Réflexions d'un macho assumé.

L’affaire Weinstein, la belle histoire de faux-culs ou plutôt de fausses-fesses puisqu’il faut respecter le genre. A qui fera-t-on croire que dans le milieu du cinéma, pas tellement fréquenté par les oies blanches et les enfants de Marie, les penchants de Weinstein n’étaient pas connus. De toute façon les rapports entre sexes, c’est une éternelle histoire d’offre et de demande où, sauf quelques cas extrêmes, c’est la femme qui choisit. Ces dames n’avaient qu’à partir dignement en prenant une mine offusquée. Celles qui ont préféré assurer leur carrière n’ont qu’à s’en prendre à elles mêmes.

Aux Etats Unis on conseille aux hommes de ne pas monter seul avec une femme dans un ascenseur, on commence à en être là en France. On veut pénaliser le harcèlement sexuel, tout le monde sait que ceux qui sont visés sont surtout les habitants allogènes des « quartiers » pour qui la femme est un être inférieur, ne méritant aucun respect, mais ceux là ne seront jamais inquiétés.

Ce seront les pauvres Gaulois qui une fois de plus vont trinquer pour une remarque admirative, un sifflement voire une remarque ou une suggestion. Les comportements déplacés sont déjà passibles de peines importantes, il paraît que mettre une main aux fesses est passible de cinq ans de prison ! Ce me semble excessif mais comme la justice est monopolisée par les femmes, 80% à l’école de la magistrature au mépris de la parité, il faut s’attendre au pire. Pourtant les femmes par la préoccupation constante de leur silhouette et de leur aspect, par le soin de « réparer des ans l’irréparable outrage » cherchent bien à séduire.

Les femmes veulent vivre comme des hommes, qu’elles en acceptent les conséquences et se rendent compte que leur immixtion dans un milieu typiquement masculin amène des perturbations. Des policières, des pompières, ou des marinières perturbent un équilibre séculaire, qu’elles le reconnaissent. D’autant qu’une policière ne rendra jamais les mêmes services qu’un homme sur la voie publique.

Elles veulent pouvoir disposer librement de leur corps, si elles ne se respectent pas, pourquoi les hommes les respecteraient-ils ?

J’ai découvert qu’il y avait une secrétaire d’état à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui est actuellement une féministe militante, c’est un non-sens, c’est mettre un général putschiste, ministre des armées.

On dit que le général De Gaulle à qui on avait suggéré de créer un ministère de la Condition féminine aurait répondu « et pourquoi pas un secrétariat au tricot ? » Il est vrai que tante Yvonne savait s’en tenir à son rôle de maitresse de maison à l’Elysée et ne se prétendait pas « première dame ».

Valéry a écrit : « il y a trois sortes de femmes, les emmerdantes, les emmerdeuses et les emmerderesses ». Je pense ce jugement très excessif, il y a des femmes admirables, adorables, délicieuses et le monde serait bien triste sans elles (s’il existait). Je reconnais qu’élevé à faire le baise-main, à céder ma place aux femmes et à m’effacer pour les laisser passer, à leur envoyer des fleurs et à payer au restaurant, j’ai quelque mal à m’habituer au féminisme et à ses revendications perpétuelles, à ce dolorisme constant qui prétend la condition féminine bien misérable.

Je pense que certaines de ces dames féministes finissent par appartenir en même temps aux trois catégories de Valéry.

Quand les femmes prétendent qu’elles sont moins payées que les hommes le débat est biaisé, il ne faut pas comparer des moyennes, mais la rétribution au même poste et dans les mêmes conditions. Beaucoup de femmes font le choix de s’occuper de leurs enfants et travaillent à temps partiel, ou interrompent leur carrière pour des congés parentaux, c’est très bien mais cela a des conséquences sur leur carrière. J’ai appris que l’actuelle secrétaire d’état à l’égalité ne travaillait pas le mercredi pour s’occuper de ses deux filles. Les hommes et les femmes sont égaux mais dissemblables, n’ont pas les mêmes appétences ni les mêmes capacités physiques. Il ne faut pas aller contre la nature des choses : les femmes se sentent plus concernées par leurs enfants que les hommes pourquoi le nier, ce n’est pas un stéréotype. D’ailleurs qui réclame la PMA sinon les lesbiennes ou les femmes seules en mal d’enfant. Il y a paraît-il, des femmes qui font congeler leurs ovocytes pour pouvoir faire des enfants quand elles auront le temps. Certaines femmes veulent des enfants, non pour eux, mais pour leur hygiène mentale.

Pour en revenir à la PMA, ce qui me choque le plus c’est le donneur qui transmet à n’importe qui son hérédité, sa lignée, son identité et qui ne s’en préoccupe pas plus qu’un taureau charolais.

En fait les féministes ne veulent pas l’égalité, que personne ne leur conteste, mais vivre comme un homme, avoir la même carrière professionnelle, la même carrière politique. A ce sujet la parité est une absurdité antidémocratique : on choisit un ministre pour ses compétences non en fonction de son sexe et l’élection d’un petit ménage aux élections départementales est proprement ridicule.

Les dames députées, s’habillent comme des hommes en pantalon ou en tailleur noir, se confondant ainsi à la masse masculine. Si elles osent la couleur c’est en uni, si bien que le jour où l’une d’elle se présente vêtue d’une robe à fleurs, elle recueille les lazzis de l’assemblée.

Mais ce qui est le plus insupportable c’est l’ambition de réformer la langue française pour supprimer la prédominance du masculin. Déjà la manie qui s’étend au chef de l’Etat de dire « celles et ceux » ou « les Françaises et les Français » au lieu de la simple forme, « ceux » ou « les Français », rend le discours agaçant mais l’invention stupide de l’écriture inclusive bardée de points séparant les terminaisons de chaque genre est en train de s’étendre. Il y a même, paraît il, un manuel scolaire pour l’enseigner. Pauvres enfants qui déjà ignorent l’orthographe et la grammaire…

En fait les femmes sont jalouses des hommes au point de faire interdire les urinoirs jugés sexistes. Le rêve des féministes est de pouvoir pisser debout contre un arbre, ce qui est, il faut le reconnaître, fort agréable.

Il serait temps que les hommes réagissent plutôt que d’accepter l’invasion de leur espace, et autrement qu’en se laissant, comme maintenant, pousser la barbe.

 

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