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15/03/2013

Pauvre Patricia.

Grand moment hier sur France 3 où officiait la très gauchiste Patricia Loison.

Elle avait invité une représentante de l’opposition syrienne au look très occidental et parfaitement francophone, pour lui demander ce qu’elle pensait de l’idée franco-britannique de fournir des armes à l’opposition.

La dame ne mâcha pas ses mots : je pense que c’est une très mauvaise idée, c’est ajouter la guerre à la guerre, les zones « libérées » sont immédiatement prises en main par les djihadistes et ceux qui trinquent ce sont les 35% des Syriens des minorités. D’ailleurs l’Arabie Séoudite et le Qatar fournissent déjà des armes. Il n’y a de solution que politique. Cette pauvre Patricia essaya bien de la faire taire et de parler plus fort, elle dut finalement la couper. Un grand moment vous dis-je où on entend pour une fois la vérité.

Il faut bien dire qu’après l’affaire de Libye qui provoqua la guerre du Mali, il est étonnant qu’on veuille soutenir nos adversaires, en Syrie, pour des raisons qui m’échappent encore mais où Israël et l’Iran ne sont pas étrangers. 

 

10/11/2012

Manoeuvres en Syrie

Actuellement se tient à Doha, capitale du Qatar, la réunion d’un grand nombre de factions de l’opposition Syrienne dans l’espoir de rassembler un front uni pour constituer un gouvernement provisoire.

Cette tentative est à l’initiative de la ligue arabe et des puissances occidentales qui apparemment commencent à s’inquiéter de la montée en puissance des djihadistes et des salafistes.

L’avenir de ce plan conçu par Riad Seif, un dissident de 65 ans, un entrepreneur ayant payé son opposition au régime baasiste de huit années de prison, dépend de l’accord du Conseil national syrien qui se veut représentatif.

A vrai dire le CNS qui regroupe surtout des opposants de l’extérieur n’a jamais réussi à s’imposer comme une alternative crédible au régime de al-Assad. Les occidentaux lui reprochent en particulier de comprendre beaucoup d’islamistes. Il a en particulier été désavoué par Hillary Clinton le 31 octobre et sommé de rejoindre le mouvement de Riad Seif.

Le CNS hésite à abdiquer sa prééminence. Il vient de se doter d’un nouveau président un chrétien de gauche Georges Sabra qui a remplacé le kurde Abdel Basset Sayda.

Les nombreux organismes de terrain présents à Doha, représentant les zones « libérées », font aussi pression dans l’espoir de recevoir une aide plus importante et surtout des armes.

Le plan Seif, baptisé Initiative nationale syrienne, voudrait constituer un gouvernement installé en Syrie, dans le nord le long de la frontière turque, qui pourrait être reconnu internationalement et recevoir des armes et de l’argent. Mais les occidentaux rechignent à fournir des armes dont on ne sait pas dans quelles mains elles iraient.

Rien n’est donc fait mais on peut penser que les adversaires d’al-Assad ont abandonné l’idée d’une solution négociée, celui ci  déclarant, et c’est probablement vrai, vouloir rester et mourir en Syrie.

Le nombre d’attentats commis à Damas ces derniers jours incline à penser que l’on voudrait bien l’éliminer physiquement.

Quoiqu’il en soit on voit se mettre en place une solution qui a fait ses preuves en Irak, en Afghanistan et en Libye. Passer la suite à un pouvoir divisé et sans légitimité réelle qui tirera les marrons du feu au profit des frères musulmans et des salafistes.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com