14/06/2016
Martinez et le code du travail.
Il nous la baille belle, Martinez, avec sa défense du code du travail, encore faudrait il qu’il le respecte ce qui n’est pas le cas. Si le droit de grève est formellement reconnu par le préambule de la constitution, il est quand même encadré par la loi.
D’abord la grève doit être dictée par des motifs professionnels, ce qui n’est pas le cas pour la SNCF, EDF, ou la RATP qui ne sont absolument pas concernés par la loi « travail » du fait de leurs statuts, il s’agit donc d’une grève politique.
La grève est strictement limitée à l’interruption du travail et ne saurait justifier des agissements illégaux à l’intérieur de l’entreprise. L’occupation des locaux par les grévistes est interdite, ils doivent quitter l’entreprise.
Le droit de grève implique aussi le droit de ne pas participer à la grève, l’installation de piquets de grève ou le blocage de l’entreprise sont interdits et susceptibles de sanctions, emprisonnement ou amende. Il est interdit de contraindre les salariés à participer à la grève par des menaces ou des manœuvres frauduleuses.
Pour les services publics et les entreprises chargées de la gestion du service public, un préavis est exigé précisant les motifs du recours à la grève et ses modalités.
On voit que partout Martinez a enfreint la loi, en bloquant les dépôts, les raffineries, en provoquant des grèves non motivées dans des entreprises comme la SNCF, ou EDF.
Il est fort mal placé dans ces conditions à exiger la suppression ou la modification de la loi « travail »
http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com
15:38 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : martinez, code du travail, grève
31/05/2016
Trahison,
Je ne sais ce qu’il faut penser de la loi « Travail » mais là n’est pas le problème. Ce que je sais c’est qu’en démocratie, c’est au Parlement de voter les lois et que, en l’occurrence, en ne renversant pas le gouvernement quand Vals a employé le 49-3, il a ratifié la loi « Travail » et que la seule façon d’y revenir est d’attendre les prochaines élections et de voter en conséquence.
Au cours de 37 années de carrière militaire au service de la France, jamais l’idée ne me serait venue de ne pas obéir au gouvernement légitime du pays.
Or que voit-on ? Un meneur, répondant au nom de Martinez, à la tête d’une organisation syndicale représentant 2,7% des salariés, a décidé de mettre à genoux l’économie française, se constituant en contre-pouvoir décidé de faire plier le gouvernement quels que soient les coûts et les moyens. Il ne s’agit d’ailleurs pas tellement de combattre une loi qui vraisemblablement, avec les navettes entre les Assemblées, ne sera jamais votée, mais de montrer que la CGT existe encore par son pouvoir de nuisance.
Utilisant des méthodes staliniennes – la grève dans les raffineries décidée par la CGT, n’est jamais soumise au vote – Martinez pourrit la vie de ses concitoyens en les privant d’essence, de transports en commun voire d’électricité.
Le plus curieux dans cette affaire est que la CGT, comme les autres syndicats, vit de subventions de l’Etat qu’on serait bien inspiré de supprimer.
La SNCF, l’EDF et la RATP que la CGT appelle à la grève ne sont en rien concernées par cette loi, protégées qu’elles sont par des statuts d’un autre âge.
Ayant atteint moi même un âge avancé, je peux dire que Martinez qui fut communiste s’il ne l’est pas encore, me rappelle Maurice Thorez qui déserta en 1939, Henri Martin qui sabota son bateau partant pour l’Indochine, Georges Boudarel, commissaire politique dans un camp d’officiers français prisonniers du Vietminh et Maurice Audin qui participa à la bataille d’Alger au coté du FLN, une longue lignée de traîtres que ne dépare pas Martinez. Autrement dit, il est lui même un traître d’autant que la France est en état d’urgence sous menace terroriste.
Puis-je suggérer que la CGT soit dissoute et interdite et que Martinez soit embastillé et jugé pour trahison.
17:54 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : parlement, martinez, cgt, traîtres