10/02/2016
La grèce ce baudet.
La Grèce, porte d’entrée principale de l’Europe en venant de Turquie, par les îles de la mer Egée, notamment Chio et Lesbos, ne parvient pas à endiguer le flot des centaines de milliers de migrants voulant gagner l’Europe et est accusée de laxisme par Frontex, l’agence européenne en charge du contrôle des frontières de l’Europe. Tout le monde sait bien qu’il lui est impossible de rendre étanche sa frontière maritime, d’autant que les « naufragés » recueillis par les patrouilleurs de Frontex sont conduits en Grèce.
La Grèce n’en a tout simplement pas les moyens et l’aide d’urgence qu’elle a demandée à Bruxelles n’arrive qu’au compte-gouttes, quand elle arrive.
Devant cette situation Bruxelles a décidé de déclencher une procédure visant à isoler la Grèce du reste de l’espace Schengen : l’Allemagne pourra contrôler voire fermer sa frontière avec l’Autriche, qui pourra faire de même à sa frontière avec la Slovénie, La Hongrie ayant déjà fermé ses frontières, la route des Balkans serait fermée et la Grèce se trouverait seule à l’extérieur des frontières réelles de l’espace Schengen. On veut même fermer la frontière de la Macédoine qui n’appartient ni à l’Union Européenne ni à Schengen. La Grèce est appelée à devenir ainsi un immense camp de réfugiés auprès duquel Calais serait une aimable plaisanterie.
Or la véritable responsable de ce flot incontrôlé de migrants est à l’évidence Frau Merkel et sa Wilkommen Politik, ouvrant tout d’abord l’Allemagne à un million de réfugiés, formidable appel d’air dans lequel se sont engouffrés Syriens et Irakiens mais aussi Afghans, Maghrébins, Erythréens, et autres Africains.
Il est permis de se demander ce qui a poussé Angela Merkel à ouvrir largement les portes de l’Allemagne avant de les refermer devant les protestations des Allemands, peut-être l’idée de compenser la dépopulation de l’Allemagne faute de naissances, ce qui reviendrait à un remplacement de population, surtout par des musulmans, et ainsi à l’islamisation de l’Europe. Ou alors faut-il voir la conséquence d’un reste de mauvaise conscience de l’Allemagne pour les crimes du nazisme et voulant se racheter?
Quoi qu’il en soit la politique devant cet afflux de centaines de milliers de migrants aurait du être décidée à l’échelle de l’Europe, dont on voit maintenant qu’elle n’existe pas chaque pays rétablissant individuellement ses frontières.
Et pourtant l’invasion se poursuit à travers la mer Egée mais aussi à partir de la Libye vers l’Italie, avec son lot continu de noyades.
L’Allemagne en arrive à envisager l’intervention de l’OTAN, à laquelle appartiennent la Turquie et la Grèce ; bien-sur l’OTAN a les moyens maritimes nécessaires mais si c’est pour récupérer les naufragés volontaires et les débarquer en Europe, ce que faisait l’ opération Mare Nostrum, cela ne fera qu’aggraver la situation.
Pour obtenir des résultats et limiter le flot, il conviendrait d’installer les points de contrôle - les hot spot – non à l’arrivée, Grèce ou Italie, mais au départ en Turquie, après négociation avec le gouvernement Turc et en Libye, aux environs de Syrte, en établissant un comptoir militairement défendu en l’absence d’un gouvernement crédible avec lequel négocier et de faire patrouiller les bateaux de Frontex devant les côtes. Ceux qui débarqueraient en contournant ces points de contrôle y seraient reconduits. C’est la seule façon de décourager les migrants et d’endiguer le flot.
16:33 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce, turquie, lesbos, frontex, allemagne, angela merkelela merkel, libye, italie, réfugiés