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17/06/2014

Et si l'Etat arrêtait de s'occuper de tout?

Beaucoup des problèmes que rencontre le gouvernement viennent de ce qu’il veut se mêler de tout, fixer la durée du travail, faire circuler les trains, tout régenter dans l’enseignement etc…

La conséquence est qu’il est confronté directement aux syndicats et associations, pendant que les véritables intéressés en l’occurrence les voyageurs et les parents d’élève sont exclus du débat et pris en otages.  Le conflit avec la CGT et SUD à la SNCF en est un parfait exemple, personne ne comprend les raisons d’un conflit que l’on suppose différentes de celles qui sont avouées.

Il serait nécessaire que le gouvernement se concentre sur ses missions régaliennes : la défense, l’ordre, la justice, le budget, les affaires étrangères et s’abstienne de se mêler de la gestion d’intérêts qui ne sont pas de son ressort. Il fut un temps où l’Etat fabriquait des autos, produisait du courant, depuis qu’il ne s’en occupe plus les choses se passent mieux entre l’entreprise et ses salariés.

Il en serait de même si les chemins de fer relevaient de sociétés privées auxquelles pourrait être si nécessaire et contre rétribution, confié des missions de service public.

L’Education Nationale, le mammouth,  qui emploie quelqu’un million de personnes, devrait être dispersée jusqu’à, éventuellement, le niveau de l’établissement scolaire ou de l’université, autonomes et seulement soumis au contrôle de l’Etat.

Il est un autre domaine dont il serait souhaitable que l’Etat tentaculaire ne se mêle pas trop c’est l’énergie. Que recherche-t-on ? Une énergie toujours disponible à l’endroit où on en a besoin et la moins chère possible. Les Etats Unis qui exploitent le gaz de schiste ont fait baisser le coût du gaz à un niveau tel que l’industrie chimique se relocalise et que le chômage diminue à mesure que l’activité reprend.

Que fait-on en France parallèlement ? à la suite d’une promesse électorale irresponsable du Président de la république, on veut procéder à une « transition énergétique », modifier le « mix énergétique » et autres fariboles qui n’intéressent pas les Français satisfaits de la situation actuelle, au moins pour l’électricité qui en France est disponible à un coût modéré.

La France produit un pour cent des « gaz à effet de serre » de la planète, c’est dire que toute considération écologique de développement d’ « énergies renouvelables » est totalement marginale et ne devrait être prise en compte qu’en second ordre.

D’autant qu’il faut bien voir que certaines énergies comme « l’éolienne » ne sont « vertes » que de très loin : d’abord il faut fabriquer les machines en grande quantité ce qui nécessite énergie et matières premières ; sait-on que pour remplacer un seul réacteur nucléaire de 1500 MW il faut  à peu près 1000 éoliennes, basées chacune sur un bloc de béton de plusieurs milliers de tonnes y compris la plupart de celles en mer et que ces énormes machines défigurent les paysages bien plus que les centrales nucléaires.

Des centrales au gaz ou au charbon doivent de plus relever les éoliennes quand le vent ne souffle pas. En Allemagne depuis l’abandon du nucléaire la consommation de charbon ne fait que croître.

La volonté non justifiée de réduire la part du nucléaire dans le  « mix » énergétique à 50%, entrainerait l’arrêt d’une vingtaine de réacteurs dont la plupart pourrait, sans risque excessif, fonctionner encore dix ou vingt ans.

La saine démarche serait de laisser EDF, sous le contrôle de l’agence de sécurité nucléaire, décider de l’arrêt et de la construction de nouveaux réacteurs en fonction des besoins d’électricité non seulement en France mais aussi pour ce qui pourrait être vendu à nos voisins qui, ayant renoncé au nucléaire, voient le prix du kilowatt monter considérablement : l’électricité est en Allemagne plus chère de 85% qu’en France.

Nous dépensons en France 70 milliards d’euros pour notre énergie, surtout pour les produits pétroliers, nous pourrions réduire cette facture en vendant de l’électricité.

La conception des réacteurs ne devrait pas être le fruit d’un perfectionnisme excessif, mais en prenant en compte uniquement les risques envisageables : inutile de prévoir un tsunami à l’intérieur des terres ou dans des zones où le phénomène est inconnu ou un tremblement de terre dans des zones non sismiques.

Il peut être plus économique d’accepter des pertes de production d’électricité en cas de panne que de prévoir des installations redondantes et couteuses pour qu’il n’y en ait pas.

Tout cela relève d’un calcul coût-efficacité.

On évoque aussi l’élimination des déchets nucléaires et on est en train de vouloir construire un gigantesque dépôt à Bure en Haute Marne à 500m de profondeur pour un coût insensé – actuellement 35 milliards d’euros mais certainement plus – sans rechercher une solution à l’extérieur de l’hexagone alors que le projet se heurte à l’opposition – justifiée – des populations locales. J’avais personnellement proposé à l’ANDRA – agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs – d’étudier la possibilité d’enfouir les déchets dans le sol de l’atoll de Mururoa où ont eu lieu les essais nucléaires et qui de ce fait est déjà un dépôt. Là il n’y a personne et les frais seraient réduits ; l’Andra n’avait pas contesté mais s’en tient à son projet.

Tout ça pour dire que si l’Etat se limitait à ses fonctions régaliennes et laissait les entreprises gérer au mieux tout en assurant les contrôles nécessaires, il ne serait pas en but à des blocages pour des intérêts divers, par des syndicats, lobbies, associations et que les choses iraient mieux. La France serait alors réformable et l’économie redémarrerait.

20/07/2013

les Eclisses

Le jour même où déraillait un train en gare de Brétigny, à la suite du déboulonnage supposé spontané, d’une éclisse et ce à la plus grande joie des pillards des cités voisines, une locomotive déraillait sur la même voie  à Fromental près de Limoges. Là aussi une éclisse était déboulonnée.

Il s’agit là d’un sabotage visant Areva et revendiqué par un militant anti-nucléaire anonyme.

La SNCF estime qu’il serait aventureux de faire un rapprochement entre les deux affaires.

Pour quelqu’un qui s’intéresse aux probabilités, le risque pour qu’un déboulonnage d’éclisse accidentel se produise le même jour et sur la même voie qu’un déboulonnage d’éclisse intentionnel doit être de l’ordre de 10-12,  c’est à dire une quasi impossibilité.

Remarquons qu’on se garde bien de parler de sabotage à Brétigny et qu’on ne parle plus du sabotage de Fromental.

De même qu’on répugne à parler des pillages et caillassages des sauveteurs par les jeunes des cités, longtemps niés et maintenant avérés.

J’aimerais que la SNCF révèle combien d’éclisses se déboulonnent spontanément par an sur l’ensemble du réseau.

Mais on préfère occuper la galerie avec la belle histoire du Norvégien néo-nazi de Corrèze et de sa femme chasseresse

15/06/2013

Retraites

Je reçois régulièrement des demandes d’adhésion à des associations pour la défense des retraites, demandant l’alignement des retraites des fonctionnaires sur celles du régime général. Faut il compliquer la situation par des comparaisons et des conflits qui n’ont pas lieu d’être ?

Les études sérieuses montrent que le niveau des retraites des fonctionnaires n’est pas foncièrement différent de celles du régime général.Financées par eux mêmes et leur employeur, l’Etat, elles ne grèvent en rien le régime général. Il faut traiter les deux régimes séparément.

Il n’y a pas de caisse de retraite de la fonction publique, il est cependant facile de savoir ce que coûtent les retraites à l’Etat. Si nécessaire on peut jouer sur l’âge de la retraite et le nombre d’années de cotisation, il n’est pas besoin pour cela de changer le mode de calcul sous prétexte de l’aligner sur le régime général, on s’évitera bien des conflits.

Les régimes spéciaux, SNCF, EDF, RATP, n’ont eux aucune justification sauf historique, un conducteur de TGV ne fait pas le même métier qu’un mécanicien de train à vapeur, mais il bénéficie de la retraite à 50 ans quelque dix ans avant celle d’un pilote d’A380.

Pour ces régimes il y a deux solutions : soit on les met à la charge des employeurs, EDF, SNCF, RATP et ce sera aux usagers de les payer, soit on les aligne peu à peu sur le régime général qui les prendra en charge.

Il vaut bien mieux traiter la question régime par régime qu’unifier tous les régimes sur un seul.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com