Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/09/2022

Les sabotages de Nord Stream

En juin 2022 les Américains se livrèrent pendant une dizaine de jours à un exercice de lutte contre les mines en mer Baltique. Cet exercice avait pour but d’expérimenter les méthodes de lutte contre les mines en utilisant notamment des véhicules téléopérés. Pour détruire une mine on dépose une charge à proximité qu’on active à distance.

Ce qui est intéressant c’est que cet exercice se tenait à l’endroit où les deux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 viennent d’être sabotés
Les Américains ont donc eu toute opportunité pour placer des charges estimées en centaines de kg de TNT pour détruire les gazoducs en quatre emplacements..

Les auteurs du sabotage sont donc connus et accuser les Russes est ridicule.

Les Américains ne s’étaient d’ailleurs jamais cachés de leur opposition à la construction de ces gazoducs qui pour eux représentait une alliance entre la puissante industrie allemande et les ressources énergétiques russes, ce qui mettrait en jeu leur suprématie sur l’occident. Empêcher le rapprochement entre l’Allemagne et la Russie est d’ailleurs un des buts de la guerre que les Américains ont entrepris contre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien.

Les victimes des sabotages ne sont pas les Russes mais les Allemands privés de fourniture de gaz à bon marché. Ils sont aussi copropriétaires des gazoducs qu’ils ont partiellement financés. Or y a-t-il une réaction de l’Allemagne contre cette agression ? Que nenni : ils n’ont rien dit ni même osé impliquer les Américains dans le sabotage

Cette absence de réaction montre à quel point l’Allemagne est inféodée aux Etats Unis ce qui fait que le soi disant couple franco-allemand est un leurre sur lequel il ne faut surtout pas compter : nous serons toujours les dindons de la farce.

27/07/2013

La vérité si je mens.

Dans Le Monde du 26 juillet, je lis l’éditorial. Le journal s’indigne de la façon dont sont jugés par le maire « les gens du voyage » qui squattent un terrain privé à Cholet :

« Rien absolument rien ne justifie de pareils propos. Ils stigmatisent une communauté non pour ce qu'elle fait, juste pour ce qu’elle est. Cela s’appelle du racisme». L’ennui est que si vous continuez la lecture vous trouvez un peu plus loin : « …ils s’installent parfois en toute illégalité sur des terrains de sport ou des terrains privés. En rendant la vie impossible à nombre de municipalités » Voilà un raisonnement indiscutable.

Page 6 dans un article sur le déraillement de Brétigny, alors qu’on vient d’ouvrir une information judiciaire « pour homicides et blessures involontaires » et qu’un expert a été commis, on lit que le procureur a déclaré qu’« a priori, aujourd’hui, l’acte de malveillance est écarté »  Qu’est ce qu’il en sait ? Et pourquoi ce magistrat a-t-il des a priori.

Tout ça semble de l’enfumage, d’autant qu’on ne parle plus du déraillement, le même jour, à Limoges dans les mêmes conditions, d’une locomotive à la suite d’un sabotage.

 

20/07/2013

les Eclisses

Le jour même où déraillait un train en gare de Brétigny, à la suite du déboulonnage supposé spontané, d’une éclisse et ce à la plus grande joie des pillards des cités voisines, une locomotive déraillait sur la même voie  à Fromental près de Limoges. Là aussi une éclisse était déboulonnée.

Il s’agit là d’un sabotage visant Areva et revendiqué par un militant anti-nucléaire anonyme.

La SNCF estime qu’il serait aventureux de faire un rapprochement entre les deux affaires.

Pour quelqu’un qui s’intéresse aux probabilités, le risque pour qu’un déboulonnage d’éclisse accidentel se produise le même jour et sur la même voie qu’un déboulonnage d’éclisse intentionnel doit être de l’ordre de 10-12,  c’est à dire une quasi impossibilité.

Remarquons qu’on se garde bien de parler de sabotage à Brétigny et qu’on ne parle plus du sabotage de Fromental.

De même qu’on répugne à parler des pillages et caillassages des sauveteurs par les jeunes des cités, longtemps niés et maintenant avérés.

J’aimerais que la SNCF révèle combien d’éclisses se déboulonnent spontanément par an sur l’ensemble du réseau.

Mais on préfère occuper la galerie avec la belle histoire du Norvégien néo-nazi de Corrèze et de sa femme chasseresse