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12/11/2014

De l'effort

Je ne pense pas que l’idée de distribuer des « tablettes » dans les écoles et collèges soit une bonne idée.

Je crois que l’apprentissage ne peut se faire que par l’effort : ce n’est pas en utilisant à-tout-va des moyens plus ou moins ludiques, qu’on apprendra à lire, écrire et compter toutes choses que certains élèves ne savent pas faire en quittant le collège.

Je veux bien que l’on remplace le tableau noir par un tableau vert, qu’on utilise une craie qui ne grince pas trop, à l’extrême limite qu’on installe un tableau blanc et des marqueurs de couleur mais certainement pas un tableau interactif ou n’importe quel gadget électronique.

Quand on montre les lettres écrites par nos ancêtres les poilus, on peut voir comment on écrivait avec une plume sergent major. Peut être faudrait-il revenir à la plume et à l’encrier encastré dans le pupitre en pente de bois massif. Sans en arriver là il faut écrire sur du papier et non sur un écran avec un correcteur orthographique.

Il faudrait aussi rétablir le temps que l’on consacrait autrefois à l’apprentissage de la langue écrite et parlée, les pages d’écriture et la dictée quotidienne. Enseigner la grammaire y compris les temps du subjonctif, faire analyses grammaticales et logiques, des lectures à haute voix et des récitations : les fables de La Fontaine sont d’immortels chefs-d’œuvre. Tout cela nécessite de l’effort et de la réflexion et évite de confondre comme beaucoup maintenant, participe passé et infinitif, à mon sens un péché mortel.

J’aimerais que l’on interdise la calculatrice tant que les bases du calcul - tables de multiplication et opérations - ne sont pas parfaitement acquises et comprises.

J’ai eu à faire réviser les mathématiques à un de mes petits-fils, il devait être en 4ème, il y était arrivé sans connaître les tables, le sens des opérations, il comptait sur ses doigts et se précipitait sur sa calculatrice dans laquelle il entrait des tas de chiffres, sans comprendre la logique de son calcul, distinguant à peine addition et multiplication et en ressortait un résultat totalement improbable dont la monstruosité ne le choquait pas faute de connaître les ordres de grandeur. Un calcul mental approximatif lui aurait évité cette erreur mais apprend-t-on encore à calculer mentalement ?

Je demanderais aussi qu’on rétablisse l’estrade qui permettait au professeur de surveiller sa classe et établissait une juste différence de niveau entre l’enseignant et l’élève.

Bien entendu il faut maintenir les notes, les classements, les punitions mais remplacer les expulsions par des retenues les jours de congé.

Je ne refuse pas tous les progrès, un vidéoprojecteur peut être utile pour l’enseignement de la géographie, la calculatrice au lycée, mais il faut appuyer l’enseignement sur des livres, des notes prises en cours, des devoirs écrits fréquents.

Pour finir, je voudrais dire qu’exiger un master pour les professeurs des écoles - les instituteurs - est une erreur, il conviendrait  de les sélectionner par concours après le bacc et leur apprendre à enseigner en deux ans d’une façon très pratique, dans ce qu’on appelait autrefois une école normale.

Evidemment tout cela nous ramène avant mai 68 et ne plaira pas aux actuels pédagogues qui s’appliquent à lutter contre les stéréotypes et les inégalités, à apprendre la tolérance et le « vivre ensemble » et à niveler par le bas.

 

 


http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

05/11/2014

Mare Nostrum.

Au lieu de patrouiller la Méditerranée pour arrêter l’immigration, notamment à partir de la Libye, la marine italienne, a mis en place fin octobre 2013, à la suite de la noyade de 366 immigrants au large de Lampedusa, l’opération Mare Nostrum destinée à porter secours aux réfugiés en mer.

On a ainsi sauvé des dizaines de milliers de personnes venues de toute l’Afrique et du Proche Orient, qui ont ensuite été conduites en Italie

Cette opération humanitaire a eu la conséquence que l’on pouvait prévoir, d’augmenter le nombre de candidats à l’immigration. Certains passeurs se contentaient d’entasser des immigrés dans des embarcations de fortune qu’ils abandonnaient au large avec l’espoir qu’elles soient récupérées par la marine Italienne.

Le nombre des fugitifs s’est multiplié ainsi que le risque de noyade qui a doublé. Il aurait mieux fallu ne rien faire.

L’Union Européenne veut remplacer Mare Nostrum par Triton mais en fait elle n’a pas de moyens, et les pays riverains ne veulent pas accueillir de réfugiés.

Il faudrait en fait patrouiller au large des côtes libyennes et empêcher les départs en reconduisant les embarcations à leur point de départ, cela nécessiterait l’accord de la Libye qui est devenue un état virtuel depuis la chute de Kadhafi.

C’est une des conséquences de l’intervention irresponsable menée par la France sous Sarkozy pour de faux prétextes. Kadhafi arrivait à contrôler et limiter les tentatives d’immigration.

A vrai dire le problème de l’immigration par voie maritime est la partie émergée de l’iceberg, Antonio Vitorino, ancien commissaire portugais européen, déclarait récemment au cours d’une conférence que 80% des passages se faisaient par voie terrestre notamment par la Grèce. Le nombre des immigrés clandestins est dans tous les pays un secret bien gardé toujours sous estimé plus ou moins volontairement et chacun cherche à s’en débarrasser  au profit de ses voisins .

La population de l’Afrique devant doubler d’ici à 2050, on peut penser que le « Camp des Saints » n’est pas loin.

 

 

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03/11/2014

Le sexe des maths

Autrefois le concile s’intéressait au sexe des anges, maintenant Le Monde s’intéresse au sexe des maths .

La raison de la chose : la médaille Fields, le Nobel des maths, vient d’être attribuée pour la première fois à une femme, Maryam Mirzakhani, et d’en conclure émerveillé, que contrairement à ce qu’on prétend, les femmes seraient aussi douées que les hommes pour les sciences dures.

Moi je veux bien et j’estime que c’est possible, mais je me demande si la sélection n’a pas été biaisée comme pour un vulgaire Nobel de la paix, par le fait qu’il s’agit d’une femme et qui plus est  iranienne. A vrai dire je ne sais pas, l’article ne le dit pas, ce qui a valu à cette dame cette brillante distinction.

Le Monde en profite pour se gausser du président de Harvard en 2005, Larry Summers qui avait affirmé que les femmes « présentent moins d’aptitudes intrinsèques pour les mathématiques » que les hommes ce qui avait déclenché une tempête chez les bien-pensants. La donzelle a fait ses études à Harvard.

C’est un cheval de bataille constant du journal de référence, que le faible nombre de femmes qui font des études scientifiques ou intègrent des écoles d’ingénieurs.

Pour Le Monde les filles auraient les mêmes aptitudes que les garçons aux mathématiques mais seraient victimes de stéréotypes et de clichés, de discriminations – les enseignants s’intéresseraient plus aux garçons – ou d’autocensure.

Il est probable qu’aussi aptes que les garçons, les filles s’intéressent à d’autres disciplines que les sciences et le mieux est de les laisser faire elles mêmes leur choix. Mais non, comme d’habitude, on veut dicter à chacun ce qu’il doit faire.

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