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03/11/2014

Le sexe des maths

Autrefois le concile s’intéressait au sexe des anges, maintenant Le Monde s’intéresse au sexe des maths .

La raison de la chose : la médaille Fields, le Nobel des maths, vient d’être attribuée pour la première fois à une femme, Maryam Mirzakhani, et d’en conclure émerveillé, que contrairement à ce qu’on prétend, les femmes seraient aussi douées que les hommes pour les sciences dures.

Moi je veux bien et j’estime que c’est possible, mais je me demande si la sélection n’a pas été biaisée comme pour un vulgaire Nobel de la paix, par le fait qu’il s’agit d’une femme et qui plus est  iranienne. A vrai dire je ne sais pas, l’article ne le dit pas, ce qui a valu à cette dame cette brillante distinction.

Le Monde en profite pour se gausser du président de Harvard en 2005, Larry Summers qui avait affirmé que les femmes « présentent moins d’aptitudes intrinsèques pour les mathématiques » que les hommes ce qui avait déclenché une tempête chez les bien-pensants. La donzelle a fait ses études à Harvard.

C’est un cheval de bataille constant du journal de référence, que le faible nombre de femmes qui font des études scientifiques ou intègrent des écoles d’ingénieurs.

Pour Le Monde les filles auraient les mêmes aptitudes que les garçons aux mathématiques mais seraient victimes de stéréotypes et de clichés, de discriminations – les enseignants s’intéresseraient plus aux garçons – ou d’autocensure.

Il est probable qu’aussi aptes que les garçons, les filles s’intéressent à d’autres disciplines que les sciences et le mieux est de les laisser faire elles mêmes leur choix. Mais non, comme d’habitude, on veut dicter à chacun ce qu’il doit faire.

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com