Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/02/2021

Manquent pas d'air

La justice allemande a condamné, mercredi 24 février, un ancien membre des    services syriens de renseignement à quatre ans et demi de prison pour « complicité de crimes contre l’humanité » dans le cadre du premier procès lié aux exactions imputées au régime de Bachar Al-Assad.

La Haute Cour régionale de Coblence a ainsi reconnu coupable Eyad Al-Gharib, 44 ans, d’avoir participé à l’arrestation, à l’automne 2011, d’au moins 30 manifestants près de Damas, et à leur transfert dans l’un des innombrables centres de détention de l’archipel syrien de la torture.

Eyad Al-Gharib est sergent, c’est donc un lampiste destiné à servir d’exemple. D’ailleurs le nom de Bachar Al-Assad a été prononcé 5 fois au cours de la lecture du verdict

Eyad Al-Gharib est jugé en même temps que Anwar Raslan ancien colonel de la sûreté d’Etat qui fut jusqu’à l’automne 2012, responsable des investigations dans des centres de détention.

Le procès de Coblence s’est ouvert en avril 2020 après l’arrestation de ces deux hommes en février 2019. Anwar Raslan avait été reconnu par ses victimes, des Syriens réfugiés en Allemagne.

Bien sur Bachar Al-Assad n’est pas un tendre, mais il a eu depuis dix ans à lutter contre une rébellion fleurant bon la CIA et le pétrole, soutenue par une étrange coalition réunissant les USA, la France et les terroristes islamistes d’Al Qaida.

La Syrie n’ayant pas ratifié le statut de Rome, la Cour Pénale de Justice ne peut ouvrir de poursuites contre ses ressortissants. L’Allemagne a donc décidé de recourir au principe de la « compétence universelle » qui autorise la justice à poursuivre les auteurs de crimes contre l’humanité commis à l’étranger, quelle que soit la nationalité des bourreaux et des victimes.

Faut il quand même que les Allemands aient la mémoire courte, car n’ont ils pas porté il y a quelques décennies, un régime criminel au pouvoir, qu’ils ont ensuite soutenu et pour lequel ils se sont battus, d’ailleurs courageusement, jusqu’au bout. N’ont ils pas construit Auschwitz et Buchenwald et exterminé quelques millions de juifs ? Toutes choses auprès desquelles les exactions de Bachar Al-Assad, quelles qu’elles soient, ne sont que peccadilles.

Décidément les Allemands ne manquent pas d’air, ils feraient bien de se montrer discrets quand il s’agit des droits de l’homme.

Manquent pas d'air

La justice allemande a condamné, mercredi 24 février, un ancien membre des  services syriens de renseignement à quatre ans et demi de prison pour « complicité de crimes contre l’humanité » dans le cadre du premier procès lié aux exactions imputées au régime de Bachar Al-Assad.

La Haute Cour régionale de Coblence a ainsi reconnu coupable Eyad Al-Gharib, 44 ans, d’avoir participé à l’arrestation, à l’automne 2011, d’au moins 30 manifestants près de Damas, et à leur transfert dans l’un des innombrables centres de détention de l’archipel syrien de la torture.

Eyad Al-Gharib est sergent, c’est donc un lampiste destiné à servir d’exemple. D’ailleurs le nom de Bachar Al-Assad a été prononcé 5 fois au cours de la lecture du verdict

Eyad Al-Gharib est jugé en même temps que Anwar Raslan ancien colonel de la sûreté d’Etat qui fut jusqu’à l’automne 2012, responsable des investigations dans des centres de détention.

Le procès de Coblence s’est ouvert en avril 2020 après l’arrestation de ces deux hommes en février 2019. Anwar Raslan avait été reconnu par ses victimes, des Syriens réfugiés en Allemagne.

Bien sur Bachar Al-Assad n’est pas un tendre, mais il a eu depuis dix ans à lutter contre une rébellion fleurant bon la CIA et le pétrole, soutenue par une étrange coalition réunissant les USA, la France et les terroristes islamistes d’Al Qaida.

La Syrie n’ayant pas ratifié le statut de Rome, la Cour Pénale de Justice ne peut ouvrir de poursuites contre ses ressortissants. L’Allemagne a donc décidé de recourir au principe de la « compétence universelle » qui autorise la justice à poursuivre les auteurs de crimes contre l’humanité commis à l’étranger, quelle que soit la nationalité des bourreaux et des victimes.

Faut il quand même que les Allemands aient la mémoire courte, car n’ont ils pas porté, il y a quelques décennies, un régime criminel au pouvoir, qu’ils ont ensuite soutenu et pour lequel ils se sont battus, d’ailleurs courageusement, jusqu’au bout. N’ont ils pas construit Auschwitz et Buchenwald et exterminé quelques millions de juifs ? Toutes choses auprès desquelles les exactions de Bachar Al-Assad, quelles qu’elles soient, ne sont que peccadilles.

Décidément les Allemands ne manquent pas d’air, ils feraient bien de se montrer discrets quand il s’agit des droits de l’homme.

26/02/2021

Cet univers impitoyable

Pour tout le monde le Texas c’était le pétrole, J.R. Ewing et son univers impitoyable, les choses ont changé, le Texas s’est lancé à corps perdu dans les énergies renouvelables, surtout les éoliennes. Aidé par une fiscalité très favorable rendant bon marché l’électricité produite, on a construit des « fermes » gigantesques : 390 éoliennes à Sweetwater, 421 à Horse Hollow ou encore 627 à Roscoe, autour de la petite ville agricole d’Abilene. En 2022 avec le solaire les éoliennes produiront 36% de l’électricité au Texas autant que le gaz naturel.

Un des acteurs de ce rêve écolo est le Français Engie qui il y a peu vantait ce succès : « Au Texas, nous aimons faire de l’argent à partir de notre terre. Il y a le bétail, le pétrole et le gaz, et désormais le vent et le soleil. »

Et puis tout un coup, l’air polaire a déferlé sur le Texas, le thermomètre est tombé à -18°, à San Antonio il faisait plus froid qu’en Alaska. Le réseau électrique n’a pas tenu, le gaz a gelé dans les centrales, les éoliennes se sont arrêtées dans le froid, quatre millions de personnes ont été privées de courant pendant 48 heures. Les canalisations ont explosé dans les maisons, des stalactites descendaient des luminaires du salon. Sans électricité pas de retraitement, l’eau a été déclarée impropre à la consommation: dans Houston on faisait la queue devant les fontaines publiques avec des bidons, Les hôpitaux ont du traiter 700 cas d’intoxication au monoxyde carbone, une trentaine de personnes sont mortes de froid ou asphyxiées.

Les gens brulaient des meubles, faisaient fondre de la neige pour alimenter la chasse d’eau, risquaient l’intoxication pour se chauffer.

Il faut dire que le réseau électrique du Texas n’est pas connecté à l’extérieur et que pour cette raison personne n’a pu leur porter secours.

« On ne devrait plus construire une turbine de plus au Texas ! », a fulminé le commissaire à l’agriculture.

Peut être devrait on méditer sur cette catastrophe, bien sur en France il fait rarement -18°, mais le vent ne souffle pas toujours. Rien ne vaut l’énergie nucléaire.  

05/02/2021

L'affaire du siècle

 J’ai toujours entendu dire que depuis Montesquieu, en démocratie, les trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, devaient être séparés. Aussi je me demande sous quel régime nous vivons quand je vois « l’affaire du siècle ». Quatre ONG, à l’origine d’une pétition ayant recueilli deux millions de voix, (Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam et la Fondation Nicolas Hulot) avaient déposé un recours devant le tribunal de Paris pour dénoncer l’« inaction climatique » de l’Etat face au dérèglement climatique.

Plutôt que de les débouter, la rapporteuse publique Amélie Fort-Besnard, à l’issue d’une argumentation de près de deux heures, a invité le tribunal à reconnaître la « carence fautive » de l’Etat et à verser un euro symbolique aux associations requérantes pour « le préjudice moral résultant de sa carence fautive à n’avoir pas pris toutes les mesures nécessaires pour respecter la trajectoire de réduction des gaz à effet de serre qu’il a lui-même établie ». Le tribunal l’a suivie et a condamné l’Etat à verser un euro aux quatre associations

Voilà où nous en sommes un tribunal se permet de juger l’action de l’exécutif et de la condamner.

Il est vrai que nous commençons à nous habituer aux immixtions du judiciaire dans le domaine de l’exécutif, par le Conseil constitutionnel, la cour Européenne des droits de l’homme, la cour de Justice de l’Union européenne… sans parler de l’affaire Fillon pour éliminer un candidat à la présidentielle. Le plus étonnant est que dans l’ « affaire du siècle » le gouvernement se soit défendu dans un mémoire des accusations contre son action en mettant en avant sa loi énergie–climat de 2019.

Ce sont aux électeurs qu’il revient de ne plus voter pour les dirigeants actuels si leur action ne leur convient pas mais non à une quelconque magistrate non élue et plus ou moins politisée.

Le ministère de la transition écologique était là pour défendre l’action du gouvernement, l’exécutif se justifiant devant le judiciaire, dans quel monde vivons nous ?