19/03/2017
L'Emmanuel.
« Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici qu’une voix au fort accent batave, fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, l’Emmanuel, en qui j'ai mis toutes mes complaisances: écoutez-le! L’Emmanuel se dressa et d’une vox forte dit alors : lève toi et En Marche. » (D’après St Matthieu)
Vous avez aimé Hollande vous adorerez son fils spirituel, lancé par lui dans l’échiquier politique en même temps qu’une vigoureuse action médiatico-judiciaire, menée pour déstabiliser Fillon auquel la Présidence semblait promise.
Emmanuel Macron est un mondialiste avoué, pour qui la culture française n’existe pas et qui, en Algérie accuse son pays de crimes contre l’humanité, un immigrationniste, un multiculturaliste, l’homme des banques et du libre échange, celui qui dit à chacun ce qu’il veut entendre. Il se dit de gauche et est en effet soutenu par de vieux routiers, Robert Hue, Najat Belkassem, Christiane Taubira, Bernard Kouchner, Jean Arthuis, Corinne Lepage, Jean-Paul Huchon ou Jean-Marie Cavada, tous socialistes ou verts, et par cette « planche pourrie » de François Bayrou et surtout par des hommes d’influence, Jacques Attali, Alain Minc, Pierre Bergé, BHL et Daniel Cohn Bendit, tous militant pour la mondialisation, l’Europe sans frontière, le multiculturalisme, et propriétaires de la presse.
Il est vrai que l’on peut être étonné et déçu des rapports de François Fillon à l’argent, mais quand on entend le silence assourdissant des parlementaires sur ces affaires, on peut penser que nombreux sont ceux qui ont eu des comportements similaires. De toute façon les sommes en jeu sont sans commune mesure avec ce qu’a gagné Macron chez Rothschild.
Le problème est de savoir si on veut élire à la Présidence un ascète à la morale irréprochable ou un dirigeant capable de redresser la France en faisant les réformes nécessaires. On n’entend jamais reprocher à Richelieu, Mazarin et Colbert de s’être enrichis comme ils l’ont fait sur les deniers de l’état, on ne se souvient d’eux que comme des grands ministres. La façon dont Fillon résiste à toutes les attaques avec calme et détermination incite à penser qu’il serait ferme pour gouverner.
Le plus étonnant dans cette affaire est que les droites réunies, sans exclusive, représentent 60% de l’électorat, et que l’on risque de voir élu un homme de gauche qui pendant quatre ans a participé au désastre du quinquennat.
Il faudra un jour que la « droite » comprenne que le ban où on a cantonné le Front National ne sert qu’à la gauche et qu’il n’est pas raisonnable d’avoir comme seul but de « faire barrage au F.N. »
Un accord à minima entre les deux droites, de désistement réciproque pour les législatives et l’engagement de Fillon à soutenir Marine Le Pen, s’il n’est pas au second tour, éliminerait le risque de voir Macron élu et assurerait une majorité de droite à l’Assemblée nationale.
On peut rêver mais la droite est tellement bête qu’elle préfèrera élire le digne fils de Hollande.
http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com
16:17 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : emmanuel, macron, fillon, le pen, présidentielles
Les commentaires sont fermés.