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05/09/2015

Nous sommes en guerre.

Nous sommes en guerre, d’abord là où nous nous battons militairement, au Sahel et en Syrie, mais aussi parce que nos frontières sont menacées par le déferlement de ce qu’il faut bien appeler une invasion : des centaines de milliers d’allogènes veulent s’installer chez nous, certains pour s’y réfugier mais beaucoup pour profiter de nos richesses.

Parmi les migrants en Europe centrale, on trouve nombre de Kosovars, d’Albanais, de Serbes qui ne sont en rien menacés.

Pour ceux qui traversent la Méditerranée aussi bien à partir de la Turquie vers la Grèce, que de la Libye vers l’Italie ou Malte, il faut bien reconnaître que l’Occident a une part de responsabilité : les guerres d’Irak, d’Afghanistan, maintenant de Syrie ont déstabilisé le Moyen et le Proche Orient et ce pour des motifs douteux, vouloir chasser des dictateurs comme Saddam Hussein ou Bachar el-Assad n’était certes pas une bonne idée et nous avons eu bien tort de ne pas nous opposer aux Américains comme pour la seconde guerre d’Irak, comme nous avons eu bien tort de nous en prendre à Kadhafi qui servait de rempart contre l’émigration africaine.

Ce n’est pas le moment de pleurer les pots cassés ni de larmoyer sur la photo d’un enfant mort, il faut tenter d’arrêter le désastre.

Quand les Vandales et les Huns ont déferlé sur l’Europe, nous les avons combattus et à l’époque Ste Geneviève ne s’est pas demandé s’il fallait accueillir les migrants. Nous en sommes là, le déferlement est tel que notre civilisation, notre mode de vie sont menacés. Bien sur Me Merkel dont les sujets ont renoncé à faire des enfants, trouvera que c’est de la main d’œuvre pas cher pour faire tourner son industrie. Mais la France a déjà une dizaine de millions d’allogènes qu’elle n’arrive pas à assimiler et cinq millions de chômeurs. Nous ne pouvons ouvrir nos portes. A moins de rétablir les frontières, il faut que la réponse soit européenne mais pas celle de Me Merkel.

Il faut d’abord s’en prendre aux causes : en Irak et en Syrie, il faut combattre le djihadisme et l’Etat Islamique et pour cela constituer l’alliance la plus large possible et abandonner toutes les querelles secondaires.

Un grand pas a été fait par le traité sur le nucléaire avec l’Iran grâce à Obama mais aussi avec l’aide de la Russie. C’est la voie où il faut poursuivre, tournons la page de l’Ukraine et de ce regain de guerre froide, abandonnons les sanctions contre la Russie et contre l’Iran, sanctions qui d’ailleurs nous coutent très cher. Montons une coalition, une vraie, dont le but ne sera pas la chute de Bachar el-Assad mais l’éradication de l’islamisme qui fait régner la terreur et pousse Syriens et Irakiens à migrer.

Pour ce qui est des migrants il ne faut admettre que les réfugiés réellement menacés pour leur religion ou leurs opinions politiques mais il faut faire le tri avant la traversée  de la mer Egée, en Turquie et refouler tous ceux qui viennent par d’autres voies. Priorité doit être donnée à ceux qui relèvent de notre responsabilité : les chrétiens d’orient.

Cela nécessite la mise en place en Turquie d’un centre de tri européen ayant des consignes claires et les appliquant, cela nécessite aussi de patrouiller au large des côtes et de reconduire tous les migrants interceptés.

La même politique doit être appliquée en Libye, aider à la reconstruction d’un état réel, négocier avec lui la possibilité pour l’Europe de contrôler les migrations à partir de ses côtes, d’une part par le tri des réfugiés réellement menacés, le renvoi des migrants économiques. Une surveillance maritime le long de la côte s’opposerait à toute tentative de traversée et reconduirait les embarcations interceptées à la côte libyenne. Et en l’attente d’un état réel, l’Europe doit imposer cette solution.

Ce n’est que par l’application d’une politique de fermeté que l’invasion peut être stoppée.

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