10/04/2006
Logements insalubres
le 9 avril 2006
Messieurs,
Après les “coupeurs de route” et les “casseuses” noires du 9.3 dont vous racontiez les exactions au cours des dernières manifestations parisiennes, ne croyez vous pas que votre article du 8 avril (Un an après, récits de retour à la vie) où vous vous réjouissez des invraisemblables passe-droits dont ont bénéficié les subsahariens, clandestins, polygames, excisées etc... qui avaient réussi à mettre le feu à leurs différents immeubles, n’apparaisse, à juste titre, comme une provocation à tous les Gaulois qui cherchent en vain à s’installer dans Paris: trente appartements trouvés dans l’urgence avec l’électroménager fourni, les polygames décohabités dans le même immeuble, un duplex quoi !, ce brave Omar Cissé, gardien si efficace de l’immeuble boulevard Vincent Auriol, qui a hérité d’un F4 avec ses deux enfants et qui peut enfin prendre 3 mois de vacances bien méritées au Mali, et apprécie des voisins “calmes” sans le bruit et les odeurs chers au Président.
Apprenons avec joie que les 10 familles “sans papier” de la rue du Roi-Doré ont reçu des titres de séjour et ont, ou vont avoir des logements définitifs et soyons rassuré, Mohamed Doumbia “veut” préparer un diplôme de sécurité-incendie pour lequel il me semble avoir les compétences nécessaires.
Le plus étrange: Fatou Diarra a écrit un livre ! - seule sans doute - où elle crache dans la soupe après avoir refusé un appartement de 150 m2 dans Paris, boulevard Sébastopol, jugé trop petit; il est vrai que sa famille comporte un mari, 2 femmes et 13 enfants. La relève des “coupeurs de route” et des “casseuses” est assurée.
C’est probablement ce qu’on appelle l’immigration choisie. C’est grand, c’est généreux la France colonialiste.
Considération distinguée.
22:25 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Le Monde
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